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Ukraine: les alliés de Kiev fustigent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts
Un bombardement russe ayant fait dimanche au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, a suscité l'indignation des alliés européens de Kiev qui ont accusé Moscou de ne pas vouloir la paix, en pleines tractations diplomatiques.
Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d'un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par Donald Trump.
Le président américain tente d'arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, sans succès pour l'heure.
Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont poursuivies, malgré le mécontentement exprimé ce mois-ci par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de "bombarder comme des fous".
A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles "au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue".
Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), est d'au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.
Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.
Une témoin interrogée par un correspondant de l'AFP a affirmé qu'une frappe avait touché la zone où se trouve une école d'économie.
"Il y a beaucoup de cadavres (...) C'est juste la folie", a-t-elle déclaré, sans donner son nom.
Sur Facebook, un établissement scolaire local a rapporté la mort d'un de ses élèves de sixième et de ses parents.
La région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes dans celle voisine de Koursk, en Russie.
Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans la région de Soumy et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des "zones tampons" et empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes.
- "Attaque barbare" -
L'attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l'entrée dans la Semaine sainte.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe "un jour où les gens vont à l'église (...) Seuls des salauds peuvent faire cela".
Sur Telegram, il a appelé à exercer une "pression forte" sur Moscou pour "arrêter la guerre", accusant son homologue russe Vladimir Poutine d'avoir "ignoré la proposition américaine d'un cessez-le-feu total et inconditionnel".
Ce bombardement dévastateur a suscité la condamnation de l'émissaire américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".
Plusieurs dirigeants européens alliés de Kiev ont également réagi.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a condamné une "attaque barbare", tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe "horrible et lâche" qui "contredit tout engagement réel en faveur de la paix".
"Cette guerre, chacun sait que c'est la Russie, seule, qui l'a voulue. Aujourd'hui, il est clair que c'est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre", a fustigé pour sa part, sur X, le président français Emmanuel Macron, appelant à "des mesures fortes" pour imposer une trêve à Moscou.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit lui "consterné" et a exigé que Vladimir Poutine "accepte" une trêve immédiate et sans conditions.
- Négociations prolongées -
La Russie a attaqué l'Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.
Au début du mois d'avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.
Parallèlement aux bombardements, Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n'ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.
Dans ce cadre, l'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.
Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l'armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.
En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n'avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s'est pas concrétisée.
Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l'OTAN et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014.
Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des "garanties de sécurité" pour dissuader la Russie de l'attaquer à nouveau.
bur-oc-am-rco/emd/am/def/ktr
W.Lapointe--BTB