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Géorgie: des dizaines de milliers de pro-européens manifestant à Tbilissi
Des dizaines de milliers de militants pro-européens ont à nouveau manifesté dimanche à Tbilissi, capitale de la Géorgie, pour demander la démission du gouvernement, accusé d'avoir échoué à obtenir le statut de candidat à l'Union européenne.
Dans la soirée, plus de 35.000 manifestants étaient massés devant le parlement géorgien, bloquant la circulation de la principale artère de la capitale et agitant des drapeaux européens et géorgiens, ainsi que des pancartes "Nous sommes l'Europe", ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'ensemble des formations d'opposition et plusieurs organisations pro-européennes avaient appelé à manifester pour accentuer la pression sur le parti au pouvoir, Rêve géorgien, accusé de dérive autoritaire et d'avoir détérioré la relation avec Bruxelles.
"Nous demandons que l'oligarque Bidzina Ivanichvili (fondateur du Rêve géorgien) renonce au pouvoir exécutif et le transfère, en respectant la Constitution, à un gouvernement d'union nationale", avaient-elles appelé dans un message sur Facebook avant la manifestation.
Un nouveau gouvernement doit "mener les réformes demandées par l'UE et qui nous apporteront automatiquement le statut de candidat à une adhésion à l'UE", poursuit le texte.
- Système "pas démocratique" -
Pour l'un des manifestants, le chirurgien Nika Gorgaslidze, 45 ans, "Ivanishvili tire les ficelles du gouvernement, du parlement, des tribunaux, des médias: c'est un système qui n'est pas démocratique et qui est incompatible avec l'objectif de la Géorgie de devenir membre de l'UE".
"Nos manifestations ne s'arrêteront pas tant que nous n'aurons pas un nouveau gouvernement capable de mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour devenir membre de l'UE", a assuré Marina Sanodze, une étudiante de 19 ans.
Le 23 juin, les dirigeants européens se sont dits "prêts à accorder le statut de candidat" à la Géorgie, cible en 2008 d'une offensive armée russe, mais une fois que des réformes importantes auront été menées.
Cette décision a été suivie par des manifestations contre le Rêve géorgien, lors desquelles il a été exigé que Bidzina Ivanichvili - considéré comme l'homme fort du pays, même s'il n'a plus de fonction politique officielle - lâche le pouvoir.
La Géorgie, qui borde la mer Noire, a demandé à adhérer à l'UE en même temps que l'Ukraine et la Moldavie, deux autres ex-républiques soviétiques, quelques jours après l'attaque de la Russie contre l'Ukraine le 24 février.
Le 23 juin, les dirigeants européens ont accordé ce statut à Kiev et Chisinau, mais pas à Tbilissi, tout en reconnaissant la "perspective européenne" de la Géorgie. "L'avenir de la Géorgie est au sein de l'UE", a assuré le président du Conseil européen, Charles Michel.
Cette annonce avait été saluée comme "historique" par la présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili. "Nous sommes prêts à travailler avec détermination au cours des prochains mois pour obtenir le statut de candidat", a-t-elle écrit sur Twitter.
Mais Bruxelles demande à Tbilissi des réformes pour renforcer la justice, la liberté de la presse, le système électoral, et lutter contre les oligarques, dans un pays régulièrement secoué par des crises politiques.
Le Premier ministre Irakli Garibachvili, du parti Rêve géorgien, a assuré que son gouvernement était "mobilisé" pour accomplir ces réformes et obtenir le statut de candidat "le plus vite possible".
La Géorgie veut depuis des années rejoindre l'UE et l'Otan. Sur fond de ces ambitions, une courte guerre l'a opposée en 2008 à la Russie, qui a reconnu dans la foulée l'indépendance de deux territoires séparatistes géorgiens.
J.Bergmann--BTB