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Italie: Draghi compte ses troupes, les manoeuvres ont commencé
Le chef du gouvernement italien Mario Draghi, dont la démission a été refusée par le président Sergio Mattarella, compte désormais ses troupes pour voir si son exécutif peut encore avoir la confiance du parlement mercredi prochain.
M. Draghi, qui a voulu démissionner jeudi soir après la non-participation du Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au pouvoir, à un vote de confiance demandé par le gouvernement, a été "invité à se présenter devant le parlement (...) afin qu'ait lieu une évaluation de la situation", a annoncé la présidence.
Le chef du gouvernement italien devant se rendre lundi et mardi à Alger, cette confrontation avec les élus est prévue pour mercredi prochain.
En dépit de la crise politique, M. Draghi poursuit sa recherche de sources énergétiques alternatives au gaz russe et se rend dans ce contexte pour la seconde fois depuis le mois d'avril en Algérie, appelée à devenir un fournisseur beaucoup plus important.
D'ici-là, un décompte frénétique des troupes soutenant Mario Draghi ou au contraire souhaitant des élections a débuté dès jeudi soir.
D'une part le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et Matteo Renzi, ancien Premier ministre et chef du petit parti centriste IV, tentent par tous les moyens de convaincre M. Draghi de rester à la tête du gouvernement jusqu'aux élections prévues en début d'année prochaine.
"Je suis furieux contre le M5S, je ne veux même pas leur parler. Je lutterai de toutes mes forces pour qu'il y ait un gouvernement Draghi" jusqu'à la fin de la législature, a tonné M. Renzi.
"Maintenant il nous reste cinq jours de travail pour que le Parlement confirme la confiance au gouvernement Draghi et que l'Italie sorte de ce dramatique développement", a écrit Enrico Letta, chef du PD sur Twitter.
En toile de fond, la crainte des dirigeants de gauche et centristes de devoir affronter des élections anticipées pour lesquelles tous les sondages donnent la droite largement gagnante.
- La droite hésite -
Une droite qui, malgré tout, hésite car elle divisée.
Les partis de la majorité gouvernementale, Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini, sont tentés d'aller aux urnes, mais auraient du mal à expliquer à leur électorat le refus de voter la confiance au gouvernement Draghi alors que l'Italie affronte l'inflation, la nouvelle vague de Covid ou la guerre en Ukraine et ses conséquences.
Le parti Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite), dans l'opposition, pousse en revanche de toutes ses forces pour obtenir des élections anticipées.
Une victoire de la droite serait assurée lors d'un tel scrutin mais seulement si elle est unie, or le sort même du gouvernement Draghi les divise, de sorte que la décision est tout sauf acquise.
"Divers leaders politiques pensent que des élections anticipées seraient une issue souhaitable car le gouvernement a pratiquement perdu sa capacité d'adopter de nouvelles réformes et de faire des choix politiquement difficiles", estime Lorenzo Codogno, ex-économiste en chef du Trésor italien et professeur invité à la London School of Economics.
"Des élections anticipées raccourciraient une campagne électorale qui serait sans ça douloureusement longue et empêcherait le gouvernement de travailler" normalement, dit-il.
Et le Mouvement 5 Etoiles, à l'origine de la crise, dans tout ça?
Rien n'a filtré officiellement sur la réunion de leur Conseil national qui s'est tenu tard jeudi soir.
Giuseppe Conte, le prédécesseur de M. Draghi à la tête du gouvernement et actuel chef du M5S, a simplement dit: "on a discuté, nous avons pris acte de la démission de M. Draghi et nous continuerons à discuter demain".
Le quotidien La Stampa écrit pour sa part qu'il y a eu "des moments de grandes tensions" pendant cette réunion de presque trois heures.
"Il vaut mieux qu'on dorme dessus sinon ça va mal se terminer", a confié un des participants, selon le quotidien.
G.Schulte--BTB