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Ukraine: Vinnytsia compte ses morts, nouvelles frappes russes dans l'est
Kramatorsk, ville du Donbass encore sous le contrôle de l'Ukraine, a subi vendredi soir plusieurs bombardements au moment où Vinnytsia, beaucoup plus loin du front, continuait de compter ses morts après une frappe russe meurtrière la veille.
La frappe sur la place centrale, nommée Place de la Paix, a laissé un cratère de deux mètres et brisé les vitres des immeubles alentour mais n'a pas fait de victimes car elle est intervenue après le couvre-feu, selon un responsable de la défense antiaérienne de la 81e brigade ukrainienne, qui n'a pas souhaité donner son nom.
"J'étais sur mon balcon, j'ai vu un truc en train de brûler au milieu de la place puis ça a explosé", a dit Genya, un habitant de 72 ans.
Auparavant au moins trois frappes avaient touché le sud de Kramatorsk, vers l'aéroport, où des reporters de l'AFP ont vu un important panache de fumée. Depuis une hauteur, ils en ont aperçu un autre au-dessus de Sloviansk, une ville voisine également convoitée par les Russes.
Ces bombardements sur des villes interviennent au lendemain de frappes aux missiles de croisière qui ont dévasté le centre de Vinnytsia, à des centaines de kilomètres à l'ouest, faisant selon le dernier bilan 23 morts, 29 disparus et 71 blessés hospitalisés.
Face aux condamnations occidentales - le secrétaire général de l'ONU s'est dit "atterré" et l'UE a dénoncé de nouvelles "atrocités" et un comportement "barbare" des Russes - le ministère russe de la Défense a affirmé vendredi avoir frappé une réunion du "commandement des forces aériennes ukrainiennes avec des représentants de fournisseurs étrangers d'armements".
Un haut responsable américain de la défense a cependant observé, sous couvert de l'anonymat, n'avoir "pas d'indication sur la présence d'une cible militaire à proximité".
Parmi les morts figurent trois enfants dont Liza Dmitrieva, une fillette trisomique de quatre ans que sa mère Iryna poussait dans une poussette rose vif.
"Où est-ce qu'on va, ma chérie ?" demandait la maman à sa fille dans une vidéo qu'elle avait postée sur Instagram à 9H38, 80 minutes avant la frappe. Chez "Alla!" (un diminutif de prénom, ndlr) avait répondu la petite fille en secouant ses cheveux blonds, attachés avec une pince blanche en forme de papillon. Il n'est resté, sur la place de Vinnytsia, que la poussette rose tachée de sang. La fillette est morte; la mère, amputée d'une jambe, est toujours entre la vie et la mort.
La Russie n'a jamais reconnu de bavure ou crime de ses forces armées en Ukraine et assure systématiquement ne frapper que des cibles militaires.
- "L'entière responsabilité" -
Vendredi également, l'annonce par les autorités séparatistes prorusses de la région de Donetsk de la mort en captivité d'un Britannique, Paul Urey, a relancé les hostilités entre Londres et Moscou.
Une ONG basée au Royaume-Uni, Presidium Network, avait annoncé le 29 avril que deux travailleurs humanitaires, Paul Urey et Dylan Healy, avaient été capturés par l'armée russe dans le sud de l'Ukraine.
Mais selon Daria Morozova, une responsable des séparatistes de Donetsk, Paul Urey avait "dirigé des opérations militaires, fait du recrutement et de la formation de mercenaires" pour les forces ukrainiennes.
Souffrant de diabète, de problèmes rénaux, respiratoires et cardiaques, ainsi que de "stress", il est mort le 10 juillet, a-t-elle assuré sur Telegram.
A Londres, le ministère britannique des Affaires étrangères a indiqué avoir convoqué l'ambassadeur russe Andrei Kelin.
La ministre des Affaires étrangères Liz Truss s'est dite "choquée par les informations faisant état de la mort du travailleur humanitaire britannique Paul Urey, détenu par des auxiliaires de la Russie en Ukraine".
"Le gouvernement russe et ses auxiliaires continuent de commettre des atrocités". "La Russie doit en porter l'entière responsabilité", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Selon Presidium Network, Paul Urey avait précédemment passé huit ans en Afghanistan.
La Légion internationale de défense de l'Ukraine, qui regroupe les combattants volontaires étrangers, a également affirmé que Paul Urey n'était pas des siens mais "employé d'une organisation humanitaire".
Deux autres Britanniques, présentés par les autorités séparatistes de la région de Donetsk comme des mercenaires, ainsi qu'un Marocain, ont été condamnés à mort en juin dans cette "république" autoproclamée et reconnue par Moscou.
Le Royaume Uni est en pointe dans le soutien à l'Ukraine, dans la ligne de relations très dégradées avec Moscou depuis des années.
Londres avait d'ailleurs annoncé en juin la livraison à l'Ukraine de lance-roquettes multiples M270 d'une portée de 80 kilomètres, en complément des systèmes américains Himars de même portée envoyés par Washington.
Kiev a annoncé avoir reçu vendredi ces armes qui lui permettent de frapper avec précision la logistique de l'ennemi bien en arrière des lignes, et ont commencé à compenser le différentiel de puissance de feu.
Sur le terrain, les autorités séparatistes de Donetsk ont fait état vendredi matin de quatre personnes tuées et 16 blessées en 24 heures par des bombardements ukrainiens dans la zone sous leur contrôle.
Les forces séparatistes ont également affirmé continuer à progresser et être en train de prendre le contrôle complet de la ville de Siversk, attaquée après la prise de Lyssytchansk plus à l'est au début du mois.
"Les forces russes progressent lentement vers l'ouest après des bombardements et des assauts en direction de Siversk depuis Lyssytchansk, pour ouvrir une voie vers Sloviansk et Kramatorsk", selon le ministère britannique de la Défense.
L'Ukraine a de son côté lancé depuis plusieurs semaines une contre-offensive dans le sud pour reprendre Kherson, unique capitale régionale capturée par Moscou.
- "Onde de choc" -
Sur le plan diplomatique, une réunion des ministres des Finances du G20 à Bali, en Indonésie, a donné lieu à un nouvel affrontement entre les Occidentaux et la Russie.
Les grands argentiers occidentaux y ont accusé la Russie d'avoir créé avec sa guerre contre l'Ukraine une "onde de choc" dans l'économie mondiale, responsable de la crise alimentaire et énergétique qui frappe de nombreux pays.
"Il y a eu une très large dénonciation de la guerre et de ses conséquences" alors que "la Russie a essayé de dire que la situation économique mondiale n'avait aucun rapport avec la guerre", a indiqué à l'AFP une source dans la délégation française.
Meilleur allié de Moscou en Europe, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a lui abondé dans le sens des Russes, appelant les dirigeants de l'UE à revenir sur leur politique de sanctions, "une erreur" selon lui.
Mais l'Union européenne va la poursuivre et viser les exportations d'or russe dans son prochain train de sanctions, a annoncé vendredi à l'AFP le commissaire européen Maros Sefcovic.
"Cela permettra de couper un autre robinet de financement de la guerre de Poutine en Ukraine", a-t-il souligné.
C.Meier--BTB