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L'heure de vérité pour Draghi face au parlement italien
Le Premier ministre italien Mario Draghi se présente à partir de mercredi devant le parlement, où il devrait découvrir si son gouvernement d'unité nationale peut encore être sauvé ou si des élections anticipées sont inévitables.
Les pro-Draghi craignent que la chute du gouvernement dirigé par l'ex-chef de la Banque centrale européenne n'accroisse le malaise social dans une période d'inflation galopante, retarde l'adoption du budget, menace le plan de relance post-Covid financé par l'Europe et mette les marchés financiers en ébullition.
Selon les sondages, la majorité des Italiens souhaitent que "Super Mario" reste à la barre, mais il ne s'est dit prêt à rempiler que si les partis membres de sa large coalition, qui va de la gauche à l'extrême droite, s'engagent à jouer collectif.
Mario Draghi doit intervenir devant le Sénat mercredi matin et poser ses conditions pour rester à la tête de la troisième économie de la zone euro jusqu'aux prochaines élections prévues en mai 2023. Il se présentera le jour suivant devant la Chambre des députés.
Le banquier de 74 ans pourrait fort bien annoncer que les conditions ne sont plus réunies pour qu'il puisse continuer sa tâche, ce qui pourrait conduire le président de la République à dissoudre le parlement et convoquer des élections en septembre ou octobre.
Certains experts prédisent en revanche qu'il sollicitera un large soutien pour s'attaquer aux problèmes les plus pressants du pays, de la hausse du coût de la vie à la mise en oeuvre de réformes urgentes en passant par l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie.
Son discours sera suivi d'un débat au cours duquel chaque parti prendra position.
Un vote de confiance doit être organisé dans les deux chambres, permettant de voir enfin clair après la crise provoquée par la défection jeudi du Mouvement 5 Etoiles (M5S) lors d'un vote-clé au Sénat.
- "Grande incertitude" -
Les partis de gauche se sont engagés à voter pour lui, mais des doutes subsistent sur l'attitude de Forza Italia, le parti de droite dirigé par l'ex-Premier ministre Silvio Berlusconi, et de la Ligue, la formation d'extrême droite du tribun populiste Matteo Salvini, qui refusent de rester dans un gouvernement aux côtés des 5 Etoiles. Après avoir rencontré M. Draghi, les responsables des deux partis se réunissaient mardi soir pour accorder leurs violons.
"Nous sommes au coeur d'une crise politique à l'italienne, donc les prédictions changent complètement d'une seconde à l'autre", analyse pour l'AFP Giovanni Orsina, directeur de l'Ecole des affaires publiques à l'université Luiss de Rome.
Le chef du M5S Giuseppe Conte, également prédécesseur de M. Draghi, a exigé que ses priorités soient prises en compte, de l'instauration d'un salaire minimum à des incitations fiscales aux rénovations énergétiques des habitations.
Le M5S, déjà profondément divisé par une scission, pourrait voir une nouvelle fournée de parlementaires quitter ses rangs et voter la confiance.
Quel que soit le résultat du vote, l'agence de notation Fitch estime que cette crise politique "est le symptôme d'une plus grande incertitude politique même si des élections anticipées sont évitées", rendant les réformes structurelles et fiscales encore plus difficiles.
Deux tiers des Italiens veulent que Mario Draghi reste à son poste en dépit des turbulences actuelles, selon un sondage Euromédia publié mardi par le quotidien La Stampa.
Beaucoup craignent que son départ ne sape les efforts du pays pour sortir de sa dépendance au gaz russe et éviter des rationnements l'hiver prochain. Lundi, M. Draghi a conclu un maxi-contrat à Alger pour augmenter les livraisons de gaz.
Bruxelles et ses partenaires européens pressent aussi M. Draghi, gage de stabilité, de rester. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez s'est même fendu d'une tribune dans Politico intitulée "L'Europe a besoin de dirigeants comme Mario Draghi".
Les marchés scrutent aussi avec attention la situation: le possible départ du chef de l'exécutif a ravivé les craintes d'une envolée des taux d'emprunt du pays, qui pourrait s'avérer explosive pour la zone euro. La dette de l'Italie s'était déjà retrouvée dans le viseur des marchés en juin lorsque la BCE avait annoncé son prochain tour de vis.
D.Schneider--BTB