- Les mégafeux sont "encore mal compris" par les scientifiques
- Open d'Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès
- Corée du Sud: Yoon devant la justice à l'audience sur la prolongation de sa détention
- L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Karine Baste ouvre une nouvelle fenêtre sur l'Outre-mer
- En Inde, l'IA pour dompter la foule des pèlerins de la Kumbh Mela
- La région Grand Est quitte le réseau social X
- Eric Coquerel (LFI) veut "convaincre" le PS "d'ici février" de censurer le budget
- Dernier pilier de "l'axe de la résistance", les Houthis du Yémen continuent de défier Israël
- Avec la flambée de grippe, la vaccination obligatoire des soignants en question
- A Paris, des riverains de la "salle de shoot" partagés avant la fin de l'expérimentation
- Les chiens soulagent les secouristes des incendies de Los Angeles
- Derrière Donald Trump, toute une famille de retour à la Maison Blanche
- Pour des soldats originaires d'Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump
- Près d'Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l'érosion des plages
- Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
- Les médias américains, prêts pour Trump 2 ?
- Corée du Sud: Yoon comparaît devant la justice à l'audience sur la demande de prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Monfils assomme Fritz, Swiatek monte en puissance
- Ligue 1: Lyon contraint au rebond pour éviter la crise
- Open d'Australie: vainqueur de l'Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien
- Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City
- NBA: Butler de retour, San Antonio s'effondre
- Mondial de hand: les Bleus bouclent leur tour de chauffe
- Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Swiatek fait mieux qu'en 2024, avant le duel Fritz-Monfils
- Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l'intérieur du Capitole
- Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon
- TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême
- Bolivie: l'ancien président Evo Morales, visé par un mandat d'arrêt, dénonce une "justice partiale"
- Gaza: Israël avalise l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche
- A Los Angeles, la recherche de victimes se poursuit même à cheval
- Ligue 1: Lille renverse Nice (2-1) et monte enfin sur le podium
- Foot: le PSG frappe fort en s'offrant Kvaratskhelia
- Wall Street termine la semaine en hausse avant l'investiture de Trump
- Foot: Enfant de la balle devenu "Kvaradona", cinq choses à savoir sur Khvicha Kvaratskhelia
- "Plus tristes que choqués", les créateurs de contenus de TikTok se préparent à sa possible disparition
- Ligue 1: Montpellier se réveille, Monaco n'avance plus
- Des milliers de Serbes protestent devant la télévision nationale
- Bolivie : ordre d'arrestation de l'ex-président Evo Morales
- Foot: Denis Law, roi d'Écosse et d'Old Trafford
- Confusion autour du sort de TikTok, la Cour suprême ouvre la voie à une interdiction
- Le conseil des ministres israélien réuni pour voter sur un feu vert final à l'accord de trêve à Gaza
- Trump revient à la Maison Blanche
- Slalom de Wengen: Noël face à "la plus belle piste" du circuit
- La Bourse de Paris finit en nette hausse
- Après un appel, Trump et Xi s'engagent à améliorer leurs relations
- USA: la Cour suprême ouvre la voie à l'interdiction de TikTok, Trump réclame du temps pour statuer
- Les Bourses européennes finissent en nette hausse
- Biathlon: troisième victoire d'affilée pour le relais français, un record
Dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, les forces ukrainiennes se préparent à combattre
C'est l'un des lieux les plus radioactifs de la planète, inhabité depuis plus de 35 ans, et pourtant des tirs résonnent: les forces ukrainiennes s'entraînent au combat urbain dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, près de la frontière bélarusse.
Les troupes de la Garde nationale ukrainienne ont organisé vendredi des exercices à balles réelles dans des immeubles abandonnés de Pripiat, ville-fantôme située à seulement quelques kilomètres de la centrale de Tchernobyl et dont presque 50.000 habitants avaient été évacués en trois heures le 27 avril 1986 pour ne plus jamais revenir chez eux.
La zone est désormais sensible pour une autre raison: Moscou a massé plus de 100.000 soldats le long de la frontière ukrainienne, ce qui fait craindre aux Occidentaux une offensive en Ukraine, et a déployé des militaires au Bélarus, à seulement 10 kilomètres au nord de Pripiat pour des manoeuvres militaires.
Pour les forces ukrainiennes, les rues désertes et les immeubles vides de la ville évacuée lors de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, constituent un terrain d'entraînement idéal.
En tenue de camouflage hivernale, ces forces d'élite se sont exercées à déloger des assaillants armés des bâtiments ou à affronter des snipers en environnement urbain.
Les services d'urgence ont organisé des évacuations, ordonnées par des hauts-parleurs portés par des drones, et combattu les incendies déclenchés par des combats.
"Comme il n'y a pas de civils dans les environs, nous pouvons effectuer des exercices avec de vraies munitions dans des conditions aussi proches que possible d'une véritable guérilla urbaine", explique un membre de la Garde nationale, qui se présente sous le surnom Litva.
Avant l'entraînement (inédit à Pripiat), des employés équipés de compteurs Geiger ont dû étudier les lieux pour vérifier qu'il n'y avait pas de point trop radioactif.
"Tout a été vérifié et il n'y a aucun danger", assure Litva, serrant son fusil automatique contre sa poitrine.
Certaines capitales occidentales comme Washington et Londres accusent la Russie de préparer une offensive prochaine contre l'Ukraine. Les autorités de Kiev se montrent plus mesurées, jugeant inutile de semer la "panique".
- Forêts, marécages et radiation -
A Pripiat, le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov a minimisé la probabilité d'une incursion des forces russes envoyées au Bélarus.
Alors que les États-Unis estiment que ces troupes pourraient représenter 30.000 militaires, il a insisté sur le fait que les "quelques milliers" de Russes qui traversent actuellement la frontière bélarusse ne sont pas assez nombreux pour attaquer.
"Cette zone est très difficile à traverser, avec des forêts, des marécages, des rivières, c'est déjà compliqué de se déplacer à pied et encore plus avec un char", a expliqué le ministre aux journalistes invités à un voyage de presse pour assister aux entraînements.
"Et n'oubliez pas que, depuis la catastrophe, il reste encore des zones hautement radioactives sur la route du Bélarus".
Le ministre ukrainien de l'Intérieur Denys Monastyrskiï, a indiqué qu'en raison du regain de tension, la sécurité avait été renforcée autour de tous les réacteurs nucléaires, y compris le site de Tchernobyl, désormais recouvert d'un gigantesque sarcophage de protection.
"Nous sommes absolument sûrs que la centrale nucléaire de Tchernobyl n'est pas menacée", a affirmé M. Monastyrskiï.
Les troupes de la Garde nationale à Pripiat ne s'entraînaient pas à contrer une invasion russe à grande échelle.
Elles se préparaient plutôt à faire face à la menace d'agents infiltrés en civil qui pourraient s'emparer de bâtiments et provoquer des troubles.
C'est ce qui s'est produit lorsque la Russie a annexé la péninsule de Crimée en 2014 et a soutenu la rébellion séparatiste dans l'Est de l'Ukraine. Et c'est ce type de scénario que dit aujourd'hui craindre Kiev, plus qu'une offensive à grande échelle.
"Nous devons montrer que nous sommes prêts à réagir à tous les événements", a expliqué M. Monastyrskiï.
M.Ouellet--BTB