- L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Karine Baste ouvre une nouvelle fenêtre sur l'Outre-mer
- En Inde, l'IA pour dompter la foule des pèlerins de la Kumbh Mela
- La région Grand Est quitte le réseau social X
- Eric Coquerel (LFI) veut "convaincre" le PS "d'ici février" de censurer le budget
- Dernier pilier de "l'axe de la résistance", les Houthis du Yémen continuent de défier Israël
- Avec la flambée de grippe, la vaccination obligatoire des soignants en question
- A Paris, des riverains de la "salle de shoot" partagés avant la fin de l'expérimentation
- Les chiens soulagent les secouristes des incendies de Los Angeles
- Derrière Donald Trump, toute une famille de retour à la Maison Blanche
- Pour des soldats originaires d'Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump
- Près d'Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l'érosion des plages
- Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
- Les médias américains, prêts pour Trump 2 ?
- Corée du Sud: Yoon comparaît devant la justice à l'audience sur la demande de prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Monfils assomme Fritz, Swiatek monte en puissance
- Ligue 1: Lyon contraint au rebond pour éviter la crise
- Open d'Australie: vainqueur de l'Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien
- Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City
- NBA: Butler de retour, San Antonio s'effondre
- Mondial de hand: les Bleus bouclent leur tour de chauffe
- Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Swiatek fait mieux qu'en 2024, avant le duel Fritz-Monfils
- Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l'intérieur du Capitole
- Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon
- TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême
- Bolivie: l'ancien président Evo Morales, visé par un mandat d'arrêt, dénonce une "justice partiale"
- Gaza: Israël avalise l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche
- A Los Angeles, la recherche de victimes se poursuit même à cheval
- Ligue 1: Lille renverse Nice (2-1) et monte enfin sur le podium
- Foot: le PSG frappe fort en s'offrant Kvaratskhelia
- Wall Street termine la semaine en hausse avant l'investiture de Trump
- Foot: Enfant de la balle devenu "Kvaradona", cinq choses à savoir sur Khvicha Kvaratskhelia
- "Plus tristes que choqués", les créateurs de contenus de TikTok se préparent à sa possible disparition
- Ligue 1: Montpellier se réveille, Monaco n'avance plus
- Des milliers de Serbes protestent devant la télévision nationale
- Bolivie : ordre d'arrestation de l'ex-président Evo Morales
- Foot: Denis Law, roi d'Écosse et d'Old Trafford
- Confusion autour du sort de TikTok, la Cour suprême ouvre la voie à une interdiction
- Le conseil des ministres israélien réuni pour voter sur un feu vert final à l'accord de trêve à Gaza
- Trump revient à la Maison Blanche
- Slalom de Wengen: Noël face à "la plus belle piste" du circuit
- La Bourse de Paris finit en nette hausse
- Après un appel, Trump et Xi s'engagent à améliorer leurs relations
- USA: la Cour suprême ouvre la voie à l'interdiction de TikTok, Trump réclame du temps pour statuer
- Les Bourses européennes finissent en nette hausse
- Biathlon: troisième victoire d'affilée pour le relais français, un record
- La Colombie suspend les négociations de paix avec l'ELN après une journée meurtrière
- Coupe dans le budget sport: le gouvernement Bayrou se fait copieusement siffler
- Commerce: sous pression de Trump, l'UE et le Mexique renforcent leur partenariat
Près de la frontière russe, des manifestants prêts à défendre l'Ukraine
Drapeau ukrainien bleu et jaune sur les épaules, Iryna Gaïeva, venue manifester samedi à Kharkiv, à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe, a un message simple : "Nous ne voulons pas de la Russie".
L'Ukraine, "c'est ma patrie", explique cette retraitée rencontrée par l'AFP au cours d'une "Marche de l'unité" qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans la deuxième ville d'Ukraine à l'appel notamment d'organisations nationalistes.
"Je suis née en Crimée", une péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, dit-elle.
"On m'a déjà pris une patrie, ça suffit ! J’ai grandi ici, je vis ici, mes parents sont de Russie, mais je ne veux pas voir d’occupants", ajoute-t-elle. "C’est ma maison, ce sont mes règles".
Moscou a massé plus de 100.000 soldats le long de la frontière ukrainienne, ce qui fait craindre aux Occidentaux une offensive en Ukraine, que la Russie quant à elle dément préparer : elle réplique que l'Otan menace sa sécurité, réclamant la fin de l'élargissement de l'Alliance et le retrait de ses forces d'Europe de l'Est.
Dans un entretien avec le Washington Post, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui-même explicitement évoqué l'hypothèse que Kharkiv soit "occupée" en cas de poursuite de l'"escalade" de la part des Russes : "Ils vont faire ça dans des territoires historiquement peuplés de gens ayant des liens familiaux avec la Russie".
- "Colère" -
En 2014, l'insurrection de séparatistes soutenus par Moscou qui avait éclaté dans l'est de l'Ukraine après une révolution pro-occidentale y avait été marquée par des violences, des rebelles prorusses ayant attaqué au cocktail molotov l'administration régionale.
Certains voyaient alors Kharkiv suivre la voie de Donetsk et de Lougansk, devenues depuis les deux "capitales" des républiques autoproclamées par les séparatistes en guerre contre les troupes ukrainiennes, un conflit qui a fait plus de 13.000 morts et se poursuit. Mais les forces ukrainiennes y étaient intervenues rapidement pour ramener le calme.
"En 2014, c’était la panique", se souvient Iryna Gaïeva. "Cette fois, il n’y a pas de panique, mais de la colère : vous voulez venir ? Venez !", lance-t-elle avec défi à l'adresse des militaires russes, expliquant avoir compris il y a huit ans qu'une colonne de chars russes, après avoir traversé la frontière, pouvait arriver à Kharkiv en une heure. Soit le temps qu'elle met pour aller au supermarché.
A ses côtés, Nadia Rynguina se montre encore plus catégorique. "En 2014, la question se posait : faut-il tirer sur les Russes ? La question ne se pose plus. Les Russes ne se sont pas posé de questions".
"La situation a changé, nous avons une armée digne de ce nom, nous avons des citoyens prêts à défendre le pays", juge-t-elle.
En cas d'intervention, Iouri Chmyliov, 79 ans, prévient que "ce ne sera pas une promenade de santé" pour l'armée russe. "En 2014, on avait peur d’afficher un drapeau bleu et jaune ici. Maintenant, regardez", souligne-t-il, montrant la foule rassemblée.
- "Menace constante" -
Derrière une grande banderole "Kharkiv, c'est l'Ukraine", les manifestants ont défilé entre les deux principales places, scandant des slogans patriotiques, entonnant l'hymne national ou portant des pancartes sur lesquelles ils remercient les Britanniques et les Américains qui livrent des armes à l'Ukraine.
Selon Galyna Kuts, une politologue de Kharkiv présente à la manifestation, les déclarations du président Zelensky sur une possible occupation de la ville ont provoqué l'inquiétude.
"Tout le monde s'appelait pour demander que faire, où fuir", dit-elle. Mais "Kharkiv vit sous la menace constante d'une invasion depuis bientôt neuf ans. D'une certaine manière, on s'y est habitué, mais les gens ont changé, ils ont de l'expérience en matière de survie, ils savent réagir quand des blessés sont amenés" du front.
Oleksandre Guérassimov a ainsi fait le plein et est prêt à évacuer sa famille en cas de besoin. Mais cet homme de 39 ans, manifestant au nom de "valeurs", se dit "tranquille" et ne croit pas à une invasion : "Avec le niveau actuel de préparation (côté ukrainien), la Russie subirait des pertes intolérables".
K.Brown--BTB