- Tête-à-tête entre Biden et Xi, qui dit vouloir oeuvrer à une "transition en douceur" dans l'optique Trump
- Tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- Raids israéliens intenses au Liban, salves de roquettes du Hezbollah contre Israël
- Coupe Davis: Nadal ne jouera que s'il se sent "prêt"
- Masters ATP: deux mois après l'US Open, Sinner et Fritz se retrouvent
- BJK Cup: la France et la Colombie à égalité, Diane Parry incertaine pour la suite
- Dernier tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- Rugby: l'Angleterre valeureuse mais battue par l'Afrique du Sud
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, toujours leader
- Gabon: clôture des votes sur la nouvelle Constitution du régime militaire
- Israël bombarde intensément les fiefs du Hezbollah au Liban
- MotoGP: Bagnaia assure, Martin contrôle
- Dans une pizzeria près de Paris, trois heures de prise d'otage sans blessé
- Masters ATP: Fritz fait revenir Zverev sur terre
- Tennis: l'Italie en demi-finales de la BJK Cup
- Frappes israéliennes intenses sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Golf: Rozner rejoint par McIlroy et Hojgaard en tête à Dubaï
- Issy-les-Moulineaux: l'homme retranché dans une pizzeria arrêté, ses otages libérés
- Issy-les-Moulineaux: un homme armé et suicidaire retranché dans le restaurant de ses parents
- Ski alpin: 98e victoire pour Shiffrin, sans rivale à Levi
- Multiples frappes israéliennes sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- Les Gabonais votent sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- MotoGP: les casques des pilotes, plus qu'une protection, un étendard
- Ligue des nations: Retegui, le buteur de la Nazionale sorti de la pampa
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, nouveau leader
- Robert Habeck, chef de file de Verts allemands déboussolés
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Gabon: ouverture du vote sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Un an après le bal tragique de Crépol, pas de certitude sur l'auteur du coup mortel
- Au Bangladesh, les rues de Dacca saisies par la fièvre de la contestation
- COP29: les négociations toujours tendues avant le G20 et l'arrivée des ministres
- NBA: Wembanyama tombe sur Davis, Cleveland inarrêtable
- XV de France: les Bleus pour la passe de trois contre des All Blacks revanchards
- Boxe: Mike Tyson a fait son âge, battu par Jake Paul
- Dernier tête-à-tête Biden-Xi avant l'ère Trump
- Logements à base de champignons à Gaza? Des designers arabes proposent des innovations durables
- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
- Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
- Nouvelle-Zélande: une députée interrompt une séance parlementaire avec un haka
- Trump nomme Karoline Leavitt, 27 ans, porte-parole de la Maison Blanche
- Emeutes de 2023 à Brasilia: la justice argentine ordonne l'arrestation de 61 Brésiliens
- Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
- Rugby: l'Irlande aux deux visages bat l'Argentine en serrant les dents
Irak: les manifestants pro-Sadr occupent le Parlement "jusqu'à nouvel ordre"
Des milliers de partisans de l'influent leader politique chiite Moqtada Sadr ont envahi une nouvelle fois samedi le Parlement irakien qu'ils comptent occuper jusqu'à nouvel ordre, après une journée de manifestation dans un pays en pleine crise politique.
Brandissant des drapeaux irakiens, des portraits de Moqtada Sadr et des enseignes religieuses, les manifestants se sont pressés dans le hall d'entrée du Parlement avant de pénétrer dans l'hémicycle, faisant le signe de la victoire et prenant des selfies dans une ambiance bon enfant, ont rapporté des journalistes de l'AFP sur place.
L'impasse politique est totale en Irak, dans l'attente de la nomination d'un nouveau Président et d'un Premier ministre dix mois après les législatives d'octobre 2021.
Faiseur de roi et trublion de la scène politique, Moqtada Sadr a lancé une campagne de pression maximale contre ses adversaires, rejetant leur candidat au poste de chef du gouvernement.
Trois jours après avoir déjà brièvement occupé mercredi le Parlement, les manifestants ont annoncé "un sit-in (qui durera) jusqu'à nouvel ordre", selon un bref communiqué du Courant sadriste.
Allongés sur la moquette des couloirs, adossés aux piliers, certains manifestants tuaient le temps sur leur portable, d'autres s'éventaient à l'aide de cartons ou avaient enlevé leur chemise pour rester en maillot de corps, selon un journaliste de l'AFP.
Le président du Parlement Mohamed al-Halboussi a annoncé dans un communiqué "la suspension de toutes les séances parlementaires jusqu'à nouvel ordre", appelant les manifestants à "préserver les propriétés de l'Etat".
- "Gouvernement corrompu et incapable" -
Les manifestants rejettent la candidature au poste de Premier ministre de Mohamed Chia al-Soudani, jugé proche de l'ancien chef du gouvernement Nouri al-Maliki, ennemi historique de M. Sadr.
Dans les jardins du Parlement, Sattar al-Aliawi, 47 ans, dit manifester contre "un gouvernement corrompu et incapable" en allusion aux adversaires de M. Sadr.
"Nous ne voulons pas de M. Soudani", martèle ce fonctionnaire. "Le peuple refuse totalement les partis ayant gouverné pendant 18 ans. Nous tiendrons un sit-in sous le dôme du Parlement, nous allons dormir ici", insiste-t-il.
Ancien ministre et ex-gouverneur de province âgé de 52 ans, M. Soudani est le candidat du "Cadre de coordination", alliance de factions chiites pro-Iran regroupant la formation de M. Maliki et les représentants du Hachd al-Chaabi, ex-paramilitaires intégrés aux forces régulières.
S'il a aujourd'hui décidé de maintenir la pression sur ses adversaires, M. Sadr leur avait pourtant laissé la tâche de former un gouvernement, en faisant démissionner en juin ses 73 députés dans une de ces volte-face dont il a le secret. Les sadristes représentaient alors la première force au sein du Parlement de 329 députés.
Après les incursions au Parlement, le Cadre de coordination a appelé à son tour "les masses populaires (...) à manifester pacifiquement pour défendre l'Etat et sa légitimité".
- "Escalade" -
Au total, au moins 100 manifestants et 25 membres des forces de sécurité ont été blessés samedi selon le ministère de la Santé, durant les manifestations émaillées de tirs de gaz lacrymogènes de la police et des jets de pierres des contestataires.
"L'escalade en cours est profondément préoccupante", a déploré sur Twitter la mission d'assistance de l'ONU en Irak, appelant "à la désescalade".
A travers tout l'éventail politique irakien, les appels au dialogue et à la désescalade se sont succédé.
Dans une allocution télévisée, le Premier ministre, Moustafa al-Kazimi, qui expédie les affaires courantes, a appelé les blocs politiques "à s'asseoir pour négocier et s'entendre".
Hadi al-Ameri, qui dirige une faction de l'influent Hachd al-Chaabi, les anciens paramilitaires pro-Iran, a lui aussi appelé le Courant sadriste et le Cadre de coordination à privilégier "la retenue (...), le dialogue et les ententes constructives pour dépasser les différends".
Dans la nuit de vendredi à samedi, les partisans de Moqtada Sadr ont saccagé à Bagdad des bureaux du parti Daawa de M. Maliki, ainsi que des locaux du Courant Hikma, la formation du politicien chiite Ammar al-Hakim, qui fait partie du Cadre de Coordination, selon une source de sécurité.
"Le Courant Sadriste a un problème avec l'idée que c'est le Cadre de coordination qui va former un gouvernement. Si ce n'est pas M. Soudani, si un deuxième ou troisième candidat est désigné, nous pouvons nous attendre également à des objections", a récemment déploré dans un entretien à l'antenne arabe de la BBC Ammar al-Hakim.
S.Keller--BTB