- Champions Cup: Clermont bat Bristol sur le fil et est tout proche des 8e
- Angleterre: Nunez sauve Liverpool, Kluivert freine Newcastle
- Ski: le Français Blaise Giezendanner blessé au genou après une chute à Wengen
- Charlie Dalin: "Mon cerveau est encore un peu en mer", après le Vendée Globe
- Liberia: des milliers de personnes aux funérailles de l'ex-chef de guerre Prince Johnson
- "HelloQuitteX": un collectif français facilite l'exode des utilisateurs de X
- Ukraine: trois morts à Kiev dans une attaque russe
- Descente de Wengen: nouveau doublé suisse, Odermatt en majesté
- A Rome, une "vente à l'aveugle" de colis fait recette
- L'accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin
- Ski: Odermatt remporte la descente de Wengen, nouveau doublé suisse
- Biathlon: le Norvégien Johannes Boe, N.1 mondial, mettra fin à sa carrière en mars
- En Autriche, Herbert Kickl prône "l'asile zéro"
- Ski: le Français Blaise Giezendanner hélitreuillé après une chute à Wengen
- Ski: Goggia reine dans son royaume de Cortina, Vonn détrônée
- L'accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges "la gravité des faits" reprochés à la messagerie
- Ski: Goggia survole la descente de Cortina d'Ampezzo, Vonn distancée
- Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a reconnu devant les juges "la gravité des faits" reprochés à la messagerie
- Les mégafeux sont "encore mal compris" par les scientifiques
- Open d'Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès
- Corée du Sud: Yoon devant la justice à l'audience sur la prolongation de sa détention
- L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Karine Baste ouvre une nouvelle fenêtre sur l'Outre-mer
- En Inde, l'IA pour dompter la foule des pèlerins de la Kumbh Mela
- La région Grand Est quitte le réseau social X
- Eric Coquerel (LFI) veut "convaincre" le PS "d'ici février" de censurer le budget
- Dernier pilier de "l'axe de la résistance", les Houthis du Yémen continuent de défier Israël
- Avec la flambée de grippe, la vaccination obligatoire des soignants en question
- A Paris, des riverains de la "salle de shoot" partagés avant la fin de l'expérimentation
- Les chiens soulagent les secouristes des incendies de Los Angeles
- Derrière Donald Trump, toute une famille de retour à la Maison Blanche
- Pour des soldats originaires d'Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump
- Près d'Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l'érosion des plages
- Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
- Les médias américains, prêts pour Trump 2 ?
- Corée du Sud: Yoon comparaît devant la justice à l'audience sur la demande de prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Monfils assomme Fritz, Swiatek monte en puissance
- Ligue 1: Lyon contraint au rebond pour éviter la crise
- Open d'Australie: vainqueur de l'Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien
- Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City
- NBA: Butler de retour, San Antonio s'effondre
- Mondial de hand: les Bleus bouclent leur tour de chauffe
- Corée du Sud: Yoon présent au tribunal pour une audience sur la prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Swiatek fait mieux qu'en 2024, avant le duel Fritz-Monfils
- Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l'intérieur du Capitole
- Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon
- TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême
- Bolivie: l'ancien président Evo Morales, visé par un mandat d'arrêt, dénonce une "justice partiale"
- Gaza: Israël avalise l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche
Après Macron, Poutine entrouvre la porte du "compromis", mais vilipende l'Otan et l'Ukraine
Vladimir Poutine s'est dit prêt à "des compromis" et à se pencher sur les propositions du président français Emmanuel Macron pour désamorcer la crise autour de l'Ukraine, tout en accusant de nouveau les Occidentaux de menacer la Russie.
Le chef de l'Etat russe a ainsi dressé son habituel réquisitoire à l'adresse de l'Otan et de l'Ukraine, accusées de menacer son pays et la paix sur le continent européen en refusant de mettre fin à leurs politiques, selon lui, antirusses.
Il n'a dit mot des dizaines de milliers de soldats russes campant toujours aux frontières de l'Ukraine, laissant craindre une invasion, voire un conflit à l'échelle européenne.
Sans révéler la teneur des propositions discutées, M. Poutine a néanmoins dit que "certaines des idées" de son homologue français pourraient "jeter les bases d'avancées communes", après plus de cinq heures de discussions sur la sécurité en Europe et le conflit autour de l'Ukraine. Il l'a à cet égard plusieurs fois remercié.
"Le président Poutine m’a assuré de sa disponibilité à s'engager dans cette logique et de sa volonté de maintenir la stabilité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a dit M. Macron.
Au cours de leur conférence de presse commune, M. Poutine a déclaré qu'il reparlerait au chef de l'Etat français après son déplacement mardi à Kiev où il verra son homologue Volodymyr Zelensky pour discuter des mêmes sujets.
- "Tout pour trouver des compromis" -
"Nous ferons tout pour trouver des compromis qui pourront satisfaire tout le monde", a affirmé le maître du Kremlin, assurant que ni lui ni M. Macron ne veulent d'une guerre Russie-Otan qui "n'aurait pas de vainqueur".
Selon la présidence française, ces propositions concernent un engagement à ne pas prendre de nouvelles initiatives militaires des deux côtés, l'amorce d'un dialogue notamment sur le dispositif militaire russe ou encore des négociations de paix sur le conflit en Ukraine et le début d'un dialogue stratégique.
Le président français est le premier dirigeant occidental de premier plan à avoir rencontré le chef de l'Etat russe depuis l'aggravation des tensions en décembre.
Ce déplacement s'inscrit dans le cadre d'une série d'efforts diplomatiques européens cette semaine et la suivante.
Mardi, M. Macron ira à Kiev voir son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, puis il se rendra à Berlin pour y voir le chancelier Olaf Scholz. Ce dernier rentrera tout juste de Washington et sera à son tour les 14 et 15 février à Kiev et à Moscou.
M. Poutine a quant à lui de nouveau dénoncé le refus occidental de lui céder sur la fin de la politique d'élargissement de l'Otan et le retrait des moyens militaires de l'Alliance d'Europe de l'Est, tout en niant menacer l'Ukraine avec ses dizaines de milliers de soldats à ses frontières.
"Dire que la Russie se comporte de manière agressive est illogique", a-t-il dit, "ce n'est pas nous qui nous nous dirigeons vers les frontières de l'Otan".
Une nouvelle fois, il a accusé l'Ukraine d'être la seule responsable de l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix dans le conflit opposant Kiev à des séparatistes prorusses, parrainés par Moscou malgré les dénégations du Kremlin.
- 125.000 soldats rendent nerveux -
Le président français est allé à la rescousse de son homologue ukrainien, saluant "son sang-froid", alors qu'avec 125.000 hommes à proximité immédiate de son pays, il y a de quoi être "nerveux".
La Russie a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée. Depuis la même année, des rebelles soutenus par Moscou sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est de ce pays.
Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de figer le front, mais un règlement politique est paralysé. M. Macron veut le relancer.
Après avoir rejeté les exigences de M. Poutine en janvier, les Occidentaux ont proposé des discussions sur les inquiétudes de la Russie, évoquant des visites réciproques de sites militaires ou encore des mesures de désarmement. Des propositions "positives", mais "secondaires", selon Moscou, qui doit encore officiellement y répondre.
Américains comme Européens ont prévenu la Russie qu'une nouvelle attaque russe de l’Ukraine aurait des conséquences terribles pour la Russie, avec l'adoption de sanctions dévastatrices.
Recevant le chancelier Scholz, le président américain a promis lundi qu'une attaque signifierait "la fin" du gazoduc russo-allemande stratégique mais controversé, Nord Stream 2.
Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont par ailleurs envoyé des renforts militaires en Europe.
Le renseignement américain a assuré que la Russie avait 70% du dispositif nécessaire à une offensive de grande ampleur en Ukraine.
L.Janezki--BTB