- TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique
- Espagne: le Barça à nouveau piégé à Getafe, fin de série pour l'Atlético
- Ligue 1: Avant de jouer son destin européen, Paris garde ses aises en championnat
- Italie: Naples prend le large, la Juventus assomme l'AC Milan
- Ukraine: six morts, dont trois à Kiev, dans des attaques russe
- Angleterre: Arsenal lâche des points, Liverpool lâche les chevaux
- Gaza: Netanyahu promet de ramener "tous les otages" à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve
- Champions Cup: Clermont bat Bristol sur le fil et se glisse en 8e
- L'homme Dolce & Gabbana exalte l'univers glamour de Fellini
- Champions Cup: Clermont bat Bristol sur le fil et est tout proche des 8e
- Angleterre: Nunez sauve Liverpool, Kluivert freine Newcastle
- Ski: le Français Blaise Giezendanner blessé au genou après une chute à Wengen
- Charlie Dalin: "Mon cerveau est encore un peu en mer", après le Vendée Globe
- Liberia: des milliers de personnes aux funérailles de l'ex-chef de guerre Prince Johnson
- "HelloQuitteX": un collectif français facilite l'exode des utilisateurs de X
- Ukraine: trois morts à Kiev dans une attaque russe
- Descente de Wengen: nouveau doublé suisse, Odermatt en majesté
- A Rome, une "vente à l'aveugle" de colis fait recette
- L'accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin
- Ski: Odermatt remporte la descente de Wengen, nouveau doublé suisse
- Biathlon: le Norvégien Johannes Boe, N.1 mondial, mettra fin à sa carrière en mars
- En Autriche, Herbert Kickl prône "l'asile zéro"
- Ski: le Français Blaise Giezendanner hélitreuillé après une chute à Wengen
- Ski: Goggia reine dans son royaume de Cortina, Vonn détrônée
- L'accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges "la gravité des faits" reprochés à la messagerie
- Ski: Goggia survole la descente de Cortina d'Ampezzo, Vonn distancée
- Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a reconnu devant les juges "la gravité des faits" reprochés à la messagerie
- Les mégafeux sont "encore mal compris" par les scientifiques
- Open d'Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès
- Corée du Sud: Yoon devant la justice à l'audience sur la prolongation de sa détention
- L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche à 06H30 GMT
- Karine Baste ouvre une nouvelle fenêtre sur l'Outre-mer
- En Inde, l'IA pour dompter la foule des pèlerins de la Kumbh Mela
- La région Grand Est quitte le réseau social X
- Eric Coquerel (LFI) veut "convaincre" le PS "d'ici février" de censurer le budget
- Dernier pilier de "l'axe de la résistance", les Houthis du Yémen continuent de défier Israël
- Avec la flambée de grippe, la vaccination obligatoire des soignants en question
- A Paris, des riverains de la "salle de shoot" partagés avant la fin de l'expérimentation
- Les chiens soulagent les secouristes des incendies de Los Angeles
- Derrière Donald Trump, toute une famille de retour à la Maison Blanche
- Pour des soldats originaires d'Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump
- Près d'Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l'érosion des plages
- Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
- Les médias américains, prêts pour Trump 2 ?
- Corée du Sud: Yoon comparaît devant la justice à l'audience sur la demande de prolongation de sa détention
- Open d'Australie: Monfils assomme Fritz, Swiatek monte en puissance
- Ligue 1: Lyon contraint au rebond pour éviter la crise
- Open d'Australie: vainqueur de l'Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien
- Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City
"Ghetto": à Chypre, une petite ville confrontée à un afflux de migrants
"C'est un ghetto". A Chypre, un maire dénonce la présence de centaines de migrants syriens dans sa petite ville et souhaite leur départ.
Mais ces demandeurs d'asile, qui louent des appartements dans un complexe touristique, craignent de ne pas pouvoir obtenir de logement ailleurs.
"Nous avons un problème démographique", lance sans détours le maire de Chloraka, Nicholas Liasides. "Pour le résoudre, il faut répartir ces réfugiés à travers l'île", plaide-t-il.
A l'image de Chloraka, l'île méditerranéenne, membre de l'Union européenne, a vu une arrivée massive de migrants ces dernières années, en majorité des Syriens fuyant la guerre dans leur pays, situé à moins de 100 km des côtes chypriotes.
Rapportée à sa population, Chypre -- divisée depuis son invasion en 1974 par la Turquie qui en occupe le tiers nord -- dit enregistrer le plus grand nombre de primo-demandeurs d'asile en Europe, accusant Ankara "d'instrumentaliser" les migrants en les faisant passer côté sud depuis le nord.
Si tant de migrants ont choisi Chloraka, c'est selon le maire la faute du propriétaire du "Saint Nicolas", un ancien complexe touristique où résident près de 700 réfugiés dans des appartements aux loyers abordables.
"C'est un ghetto et nous voulons le briser", dit à l'AFP M. Liasides.
- "Peur" -
Ce complexe de 250 appartements, situé à l'écart de la commune, accueillait naguère de nombreux touristes, mais en raison notamment de la pandémie, les visiteurs européens ont cédé la place aux migrants.
Face à cet afflux, le ministère de l'Intérieur a émis en décembre 2020 un décret interdisant à tout nouveau réfugié de s'installer à Chloraka.
Et il y a un mois, les autorités locales ont coupé l'alimentation en eau au complexe, sur fond d'un différend financier lié à des factures impayées.
"Ce ne sont que des excuses, ils veulent chasser les réfugiés", assure à l'AFP Neofyto Paranetis, propriétaire du "Saint Nicolas". "C'est une honte", s'insurge ce septuagénaire, précisant avoir porté l'affaire "devant la justice".
Les tensions à Chloraka se sont exacerbées en janvier après deux bagarres entre réfugiés, dont certains résidents du "Saint Nicolas", indique Michalis Nicolaou, porte-parole de la police de Paphos.
"En un mois, nous avons interpellé plus de 80 personnes résidant illégalement à Chloraka", assure-t-il, en référence au décret.
Depuis début janvier, deux manifestations ont été organisées par des habitants pour réclamer le départ des réfugiés.
"La plupart des habitants ont peur de s'approcher du complexe, le nombre de migrants est devenu trop important", explique à l'AFP le propriétaire d'un café, qui souhaite rester anonyme "par crainte de problèmes".
Geoffrey Velloza, un Britannique propriétaire d'une animalerie à Chloraka, affirme quant à lui "ne pas avoir été affecté" par la présence des migrants.
- "Où aller ?" -
Originaire de Syrie, Mohammed Ramadan Diab, 37 ans, dit avoir été interpellé par la police il y a quelques semaines au "Saint Nicolas", et attend une convocation du tribunal.
"J'essaie de trouver un logement ailleurs, mais on refuse de m'en louer un parce que je suis Syrien", explique ce père de six enfants, installé à Chloraka depuis un an après être arrivé clandestinement via la Turquie.
Son compatriote Nayef Al-Chouyoukh, 32 ans, réside au "Saint Nicolas" depuis trois ans. "Les policiers viennent régulièrement faire des contrôles d'identité, frappant brutalement à notre porte" en pleine nuit, dit-il.
"Les enfants se réveillent traumatisés", dit ce père de trois jeunes enfants. "Je ne sais pas où aller."
Au "Saint Nicolas", le loyer pour un trois pièces, électricité et internet compris, est fixé à 350 euros.
Les autorités locales veulent une relocalisation des réfugiés dans des camps, dans l'est de l'île, mais pour Kisa, une ONG pour les droits des migrants, ces centres sont déjà surpeuplés.
"Le gouvernement devrait nous remercier" de leur fournir un logement, indique quant à lui M. Paranetis.
"Un jour, nous deviendrons peut-être nous aussi des réfugiés, comme en 1974", dit-il en référence à l'exode de dizaines de milliers de Chypriotes-grecs vers le sud de l'île après l'invasion turque de la partie nord.
T.Bondarenko--BTB