- F1: Verstappen en mission rédemption aux Etats-Unis, la menace Norris dans le rétro
- Argentine: la justice examine la demande de non-lieu pour Jegou et Auradou
- Ligue 1: Monaco avec de l'élan, Marseille pour rebondir
- MotoGP/Australie: Marc Marquez en tête des essais qualificatifs devant son frère Alex
- Harris va fêter ses 60 ans dans une campagne marquée par la question de l'âge
- Tennis: Nadal battu par Alcaraz lors d'un tournoi exhibition à Ryad
- Direction le Michigan: Trump et Harris en meeting dans le même Etat clé
- Joe Biden arrive à Berlin pour une visite d'adieu
- Immigration: les 27 favorables à une nouvelle loi pour "accélérer" les retours
- Budget: les députés rejettent la hausse de la taxe sur l'électricité
- Natation: de retour, Marchand meilleur temps des séries en 100 m 4 nages à Shanghai
- Immigration: Barnier à la frontière franco-italienne, l'exemple Meloni en débat
- Inondations et crues: plus aucun département en vigilance rouge
- Chine: la croissance à son plus bas depuis plus d'un an, lestée par l'immobilier
- Charles III en Australie pour son premier long voyage depuis l'annonce de son cancer
- Gaza au cœur d'une réunion de Biden et de dirigeants européens à Berlin
- Croissance molle attendue en Chine pour le 3e trimestre
- Harris sillonne le Wisconsin, Trump s'appuie sur Musk
- Les membres de One Direction "dévastés" par la mort de Liam Payne en Argentine
- Biden salue la mort de Sinouar, "obstacle" à la paix à Gaza
- Les pluies "exceptionnelles" se poursuivent sur le Centre-Est
- Kenya: le vice-président destitué à l'issue d'une procédure historique
- Cession du Doliprane: un rebondissement, un bras de fer et une grève
- Venezuela: arrestation de 19 "mercenaires" étrangers accusés de complot
- Mondiaux de cyclisme sur piste: Mathilde Gros touchée, pas coulée
- Argentine: la mort de Liam Payne causée par sa chute, sur fond de "substances"
- Zelensky tente d'obtenir le soutien de l'UE et de l'Otan à son plan "pour la victoire"
- Assoiffés d'électricité, les géants de la tech parient des milliards sur le nucléaire
- Israël affirme avoir tué le chef du Hamas, Yahya Sinouar
- Affaire Mbappé: le joueur réserve ses explications à la justice alors que la presse s'emballe
- Le chef du Hamas Yahya Sinouar "éliminé", selon le chef de la diplomatie israélienne
- La Bourse de Paris rassurée par les perspectives de baisses des taux de la BCE
- Pluies "exceptionnelles" dans le Centre-Est: 900 personnes déplacées
- Face aux "temps troublés", la coopération plus que jamais nécessaire assure la patronne du FMI
- Vente de tabac aux mineurs: une association saisit la justice contre l'État
- La BCE baisse encore ses taux grâce à une désinflation en "bonne voie"
- Pluies en Ardèche: "Du jamais vu de mémoire d'homme", selon la ministre de la Transition écologique
- Israël dit vérifier si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été "éliminé" à Gaza
- Wall Street ouvre en hausse, rassurée sur les semi-conducteurs
- Affaire Mbappé: le joueur garde ses explications pour la justice, "le cas échéant" (avocate à l'AFP)
- Cession du Doliprane: rebondissement inattendu sur fond de salariés en grève
- Foot: un pas de plus vers un Paris FC version Arnault et Red Bull, la Ligue 1 se réjouit
- Vietnam: prison à vie pour la patronne d'un géant de l'immobilier, déjà condamnée à mort
- Pluies "exceptionnelles" sur le Centre-Est en alerte rouge
- La justice décide le blocage de quatre sites pornographiques accessibles aux mineurs
- Confiante sur l'inflation, la BCE poursuit les baisses de taux
- Corée du Sud: la Nobel de littérature espère que son quotidien "ne va pas trop changer"
- Prisonnier en Russie: le supplice de l'Américain Hubbard, raconté par un codétenu ukrainien
- Le réalisateur Cédric Klapisch "metteur en scène" de la 50e cérémonie des César
- Budget: le gouvernement aurait pu "faire plus" sur la taxation des "plus riches", juge Matthieu Pigasse
Désigné Premier ministre britannique, Rishi Sunak promet "stabilité et unité" face à la crise
Rishi Sunak est le prochain Premier ministre britannique : l'ex-ministre des Finances a remporté lundi la course à Downing Street, où il succède à l'éphémère Liz Truss, promettant "stabilité et unité" dans un pays en pleine crise économique et politique.
A 42 ans, ce richissime ex-banquier au parcours typique de l'élite britannique devient le plus jeune chef de gouvernement de l'histoire contemporaine du Royaume-Uni, mais aussi le premier d'origine indienne.
Grand favori, il s'impose après la renonciation de l'ex-Premier ministre Boris Johnson et l'échec de son adversaire Penny Mordaunt à se qualifier, à l'issue d'une campagne éclair déclenchée par la démission de Liz Truss, victime après 44 jours en poste de la tempête financière provoquée par ses projets de baisses d'impôts non financées.
"Nous avons besoin de stabilité et d'unité et rassembler le parti et le pays sera ma priorité absolue", a déclaré Rishi Sunak dans une brève allocution après sa victoire.
"C'est le plus grand privilège de ma vie de servir le parti que j'aime et donner à mon tour au pays auquel je dois tant", a-t-il ajouté, promettant de servir avec "intégrité et humilité".
Au cours d'une réunion à huis clos dans la foulée de son succès, l'ex-ministre à la silhouette longiligne et aux costumes toujours impeccables a exhorté les Tories à "s'unir" sous peine de "mourir" à deux ans des prochaines élections législatives, ont rapporté des participants à cette rencontre.
Sa candidature étant la seule à avoir atteint - avec une avance écrasante - le seuil des 100 parrainages de députés de la majorité conservatrice, Rishi Sunak obtient la direction du parti.
Comme les conservateurs sont majoritaires à la chambre des Communes, M. Sunak va être chargé par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement, vraisemblablement mardi. Une première pour le nouveau souverain, qui a accédé au trône le 8 septembre avec la mort de sa mère Elizabeth II.
- Rassurant pour les marchés -
Candidat malheureux cet été contre Liz Truss, Rishi Sunak sera le cinquième Premier ministre depuis le référendum sur le Brexit de 2016, qui a ouvert un long chapitre de turbulences économiques et politiques inédites au Royaume-Uni. Il est le troisième dirigeant du parti en deux mois, une période d'instabilité sans précédent, à la tête d'une majorité en proie à des déchirements après 12 ans au pouvoir.
Son arrivée au pouvoir est "un grand moment" pour les questions de diversité ethnique au Royaume-Uni, a relevé de son côté le politologue Anand Menon sur la BBC, notant "le peu de commentaires" à ce sujet". "D'une certaine manière, c'est quelque chose que nous avons normalisé".
Rishi Sunak, un gardien de l'orthodoxie budgétaire, a séduit une grande partie de son camp et va arriver au pouvoir en pleine crise économique et sociale, avec une inflation de plus de 10% et des grèves qui se multiplient.
Lundi, une trentaine de militants écologistes et opposés à la pauvreté énergétique ont brièvement occupé le hall du Parlement pour lui réclamer des taxes sur les bénéfices des entreprises afin d'aider les ménages.
- "Personne" n'a voté -
La situation n'a cessé de se dégrader ces derniers mois au gré des soubresauts successifs. Elle a été encore aggravée par les errements de Liz Truss qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.
M. Sunak, qui avait étrillé cet été le plan économique de Liz Truss, apparaît comme une figure rassurante pour les marchés, qui ont connu une stabilisation de la livre sterling lundi.
Faute d'être parvenue à recueillir 100 parrainages, son adversaire, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, 49 ans, est éliminée.
Les 170.000 membres du Parti conservateur n'ont ainsi pas à être consultés.
"Les Tories ont couronné Rishi Sunak Premier ministre sans qu'il dise le moindre mot sur la manière dont il dirigerait le pays et sans que personne n'ait la moindre chance de voter", a dénoncé Mme Angela Rayner, le numéro deux de l'opposition travailliste. Le Labour, en tête dans les sondages, réclame des élections anticipées.
Dans un spectaculaire retournement, l'ex-Premier ministre Boris Johnson a quant à lui renoncé dimanche soir à se présenter, en raison des divisions au sein de la majorité.
Boris Johnson, 58 ans, s'est néanmoins dit convaincu qu'il aurait eu, s'il avait choisi d'être candidat, "une bonne chance (...) de retourner à Downing Street". Il avait annoncé sa démission en juillet, acculé par des dizaines de démissions dans son gouvernement, dont celle de M. Sunak
J.Fankhauser--BTB