- Bébé enlevé à la maternité près de Paris: la Belgique lance un avis de recherche national
- Wall Street termine partagée, hésite face à l'envolée des taux obligataires
- Arrestation de l'ex-ministre du pétrole: le Venezuela poursuivra les "traîtres à la patrie"
- Blinken appelle Israël à profiter de la mort de Sinouar pour mettre fin à la guerre à Gaza
- USA: le régulateur FAA ouvre la voie aux taxis volants
- Léger rebond de la population d'une espèce de baleine très menacée
- C1: Monaco domine l'Etoile Rouge de Belgrade et regarde vers le haut
- Dans le nord de Gaza, des Palestiniens terrifiés fuient l'offensive israélienne
- Doliprane: la grève se poursuit à Lisieux et reste suspendue à Compiègne
- Assurance chômage: l'Unédic abaisse ses prévisions, la négociation commence
- Agriculture: appel à une nouvelle mobilisation à partir de mi-novembre
- Procès "Carton rouge" à l'arnaque des clubs de foot: des prévenus expriment honte ou regrets
- Blinken appelle Israël à profiter de la mort de Sinouar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza
- Le nouveau-né prématuré enlevé par ses parents toujours introuvable, l'enquête se poursuit
- Accusations d'agressions sexuelles: Roman Polanski jugé en appel au civil pour diffamation
- Des annonceurs et médias français exigent la suspension d'un nouvel outil d'Apple masquant les publicités
- La Bourse de Paris termine atone dans un marché dominé par les incertitudes
- Ski alpin: Marcel Hirscher, un grand retour et quelques doutes
- Marseille renouvelle son partenariat avec les furets pour chasser les rats
- Face à l'Occident, Poutine affiche son entente avec les Brics
- Les victimes de Mohamed Al-Fayed de plus en plus nombreuses
- Cuba: 70% de la population a de nouveau de l'électricité
- Le procès "Carton rouge" s'attaque à l'arnaque des clubs de foot
- Otan, négociations de paix: Zelensky place ses espoirs dans l'élection américaine
- Assurance chômage: l'Unédic abaisse ses prévisions, la négociation démarre
- Face aux risques persistants, le FMI reste prudent pour l'économie mondiale
- Le Vendée Globe reste le "sommet" de la course au large, selon Titouan Lamazou
- Ukraine: l'étau russe se resserre à Tchassiv Iar, ville de l'est
- Des joueuses dénoncent le contrat de parrainage entre la Fifa et le pétrolier saoudien Aramco
- Wall Street ouvre en baisse, digère la remontée des taux obligataires
- L1: Jean-Louis Gasset nouvel entraîneur de Montpellier
- Alerte enlèvement d'un nouveau-né à la maternité: l'enquête élargie à la Belgique
- En perte de vitesse, l'économie chinoise doit plus compter sur la demande intérieure, selon le FMI
- Agressions sexuelles: Nicolas Bedos condamné à six mois sous bracelet électronique
- Sortie mondiale de "Patriote", mémoires posthumes de l'opposant russe Alexeï Navalny
- Agressions sexuelles: Nicolas Bedos condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis
- "Agents de l'étranger": la CEDH condamne une loi russe "arbitraire"
- Sommet des Brics: devant Poutine, Modi plaide pour un retour de la paix en Ukraine
- Agriculture: les syndicats majoritaires appellent à des manifestations "à partir du 15 novembre"
- Près du front ukrainien, une ville se vide et un café se remplit
- Kamel Daoud, Gaël Faye et deux outsiders finalistes du prix Goncourt
- Alerte enlèvement pour un nourrisson de 17 jours en Seine-Saint-Denis
- Prix Goncourt: Kamel Daoud et Gaël Faye parmi les quatre finalistes
- Blinken en Israël pour pousser à un cessez-le-feu à Gaza, Israël pilonne le Hezbollah au Liban
- Deux semaines pour convaincre: Trump et Harris au pas de charge
- Badminton: Alex Lanier passe 15e mondial, meilleur classement de l'histoire pour un Français
- Dérapage budgétaire: l'ex-ministre des Comptes publics assure avoir toujours agi en "toute transparence"
- La Corée du Nord dément fournir des troupes à Moscou pour la guerre en Ukraine
- RSF demande aux Etats de protéger les journalistes travaillant sur les droits des femmes
- "Agents de l'étranger" : la Russie condamnée par la CEDH
Présidentielle: Pécresse sur la défensive, Taubira lâchée
Valérie Pécresse s'est défendue lundi de cautionner la théorie complotiste du "grand remplacement", pilier du programme de son rival d'extrême droite Eric Zemmour, tandis qu'à gauche Christiane Taubira a perdu l'un de ses principaux soutiens pour la présidentielle.
A 55 jours de la présidentielle, la candidate LR n'était pas la seule à se retrouver sur la défensive, l'écologiste Yannick Jadot étant pris à partie à droite comme à gauche pour avoir qualifié dimanche Eric Zemmour de "juif de service pour les antisémites".
Interrogé sur RMC lundi, le candidat n'a pas réitéré ce propos tout en affirmant qu'il "y a toute une partie de la population qui a trouvé en Zemmour quelqu'un de bien pratique pour assumer l'antisémitisme, il est l'idiot utile de l'antisémitisme".
Pour Mme Pécresse, cela devait être le grand meeting de la relance, pour lui permettre de distancer ses adversaires d'extrême droite et se positionner pour le second tour.
Mais au lendemain du grand rassemblement parisien, la candidate LR, qui a reçu lundi le soutien de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur, a été obligée de reconnaître qu'elle était, sur la forme, davantage une "faiseuse" qu'une grande oratrice.
Sur le fond, elle s'est défendue sur RTL de reprendre à son compte le "grand remplacement", thèse complotiste arguant que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens.
Forgée par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, cette théorie a été médiatisée par Eric Zemmour (Reconquête!), qui en a fait un des piliers de sa campagne avec le "grand déclassement".
Valérie Pécresse "a commis une faute stratégique majeure en empruntant la sémantique et les idées d'Eric Zemmour. Elle a créé une forme de permis de voter" Zemmour pour les électeurs de droite, a estimé Guillaume Peltier, ex-LR et porte-parole de l'ancien polémiste.
- "Rubicon franchi" -
La gauche a elle vu dans les propos de la candidate de droite, actuellement au coude-à-coude dans les sondages avec M. Zemmour et un peu derrière Mme Le Pen, davantage qu'un glissement sémantique.
Pour la candidate socialiste Anne Hidalgo, "c'est un Rubicon de plus qui est franchi par la droite".
Le patron du PS, Olivier Faure, s'est aussi dit "sidéré" de voir une candidate "qui se dit républicaine reprendre les mots et les concepts de l'extrême droite".
Même constat pour Christiane Taubira: "le bloc d'extrême droite comprend désormais trois candidats. Il est aux portes du pouvoir".
Pour le politologue Jérôme Jaffré, la candidate des Républicains "est prise en tenaille" entre deux puissants rivaux d'extrême droite qui, à eux deux, représentent près d'un tiers des intentions de vote, selon les enquêtes d'opinion.
Dans le camp de M. Zemmour, l'heure était justement à la fête ce lundi pour le 100.000e adhérent revendiqué de son parti "Reconquête!".
Le candidat a remis symboliquement sa carte à Corinne Marchand, une ancienne LR proche de Guillaume Peltier.
M. Zemmour peut également se targuer du ralliement de l'unique sénateur du RN Stéphane Ravier, figure du parti en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Et l'eurodéputé RN Nicolas Bay envisagerait à son tour plus fermement de rejoindre M. Zemmour, qui se déplace samedi sur sa terre d'élection, en Normandie, où M. Bay est conseiller régional, selon une source proche.
- Taubira lâchée -
A gauche, une famille politique très divisée et ne représentant selon les enquêtes d'opinion qu'un quart des intentions de vote, rien ne va plus pour l'ancienne Garde des Sceaux.
Tirant la leçon de l'échec des tentatives de rassemblement, l'un de ses principaux soutiens, le président du Parti radical de gauche (PRG), Guillaume Lacroix, a annoncé lundi que son parti se mettait "en retrait" de la candidature de Christiane Taubira, qui navigue entre 3 et 5% dans les sondages.
"Mon parti politique est allé au bout de sa démarche" et "se met en retrait", a-t-il déclaré au QG du parti, actant "que plus rien ne pourra se passer du côté des partis et des candidats de gauche".
Il a dans le même temps dit "libérer" les élus du PRG de toute consigne concernant les parrainages d'élus, alors que Mme Taubira n'en a reçu pour l'instant que 47, loin des 500 nécessaires.
Le Conseil constitutionnel publiera mardi une nouvelle liste des parrainages.
De son côté, M. Faure a renouvelé son soutien à Mme Hidalgo engagé "dans un combat difficile", malgré des sondages en berne (entre 1,5 et 3%).
La socialiste achevait lundi une visite aux Antilles. Elle est la seule candidate de gauche à avoir à ce jour dépassé les 500 parrainages nécessaires pour se présenter, mais reste loin derrière le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote.
T.Bondarenko--BTB