
-
Ligue 1: l'OM se rassure, Strasbourg dans le top 4, Le Havre respire
-
Ligue 1: Toujours fragile, l'OM réagit contre Toulouse
-
NHL: avec 895 buts, Ovechkin réalise l'"impensable"
-
Au moins 44 morts dans de nouveaux bombardements aériens israéliens sur Gaza selon les secours
-
A Bamako, des milliers de personnes réunies pour un dernier adieu au chanteur Amadou
-
Angleterre: Liverpool défait, Southampton relégué, derby décevant à Manchester
-
Le gouvernement Trump affirme que des dizaines de pays veulent négocier sur les droits de douane
-
Leica rayonne après un siècle d'excellence photographique
-
Champions Cup: Toulouse et Bordeaux passent en quarts dans la douleur
-
Pro-Trump, les agriculteurs américains piégés par la guerre commerciale
-
Champions Cup: Toulouse vient à bout de Sale et retrouvera Toulon en quarts
-
Tour des Flandres femmes: Lotte Kopecky s'impose devant Ferrand-Prévot
-
Loin des prouesses numériques des jeux actuels, la passion vivace du retrogaming
-
Des secrets d'espions dévoilés dans une exposition inédite du MI5, les renseignements britanniques
-
Au moins 17 morts dans les violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis
-
A Buchenwald, camp libéré il y a 80 ans, l'art pour faire vivre la mémoire
-
Angleterre: Liverpool défait, Southampton relégué
-
Cyclisme: le Slovène Tadej Pogacar remporte son deuxième Tour des Flandres
-
Netanyahu quitte la Hongrie pour se rendre à Washington
-
Turquie: le principal parti de l'opposition veut des élections "au plus tard en novembre"
-
Branle-bas face aux droits de douanes et à la "disparition" de l'ancien ordre commercial mondial
-
Attal et la gauche chargent Le Pen avant son meeting à Paris
-
Le Vietnam demande un délai pour les droits de douane américains alors que sa croissance économique ralentit
-
À l'aéroport de Roissy, les autorités dépassées par les arrivées de drogues
-
Zelensky dénonce une augmentation des frappes russes en Ukraine
-
David Liu, le magicien de l'ADN qui écrit le futur de la médecine
-
Le pape, convalescent, fait une apparition surprise place Saint-Pierre
-
RN: Attal accuse l'extrême-droite d'"attaquer nos juges, attaquer nos institutions"
-
Tennis: Sinner est "innocent et extrêmement malchanceux", estime Casper Ruud
-
L'Iran rejette la proposition de Trump de négocier directement avec les Etats-Unis
-
L'Ukraine dénonce des frappes "massives", au moins un mort à Kiev
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour concrétiser le réchauffement bilatéral
-
F1: Max Verstappen impérial au Japon
-
NBA: Les Bucks valident leur qualification pour les play-offs
-
Chassés des oliveraies tunisiennes, des migrants dans les limbes
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: sans Nadal ni Sinner, l'ocre se cherche une terreur
-
Tour des Flandres femmes: vers un duel Kopecky-Longo Borghini
-
Le "Dimanche-Saint" du cyclisme: cinq choses à savoir sur les Tour des Flandres
-
Ukraine: au moins trois blessés à Kiev dans une "attaque de missile" et des "explosions"
-
Özgür Özel, la force émergente de l'opposition turque
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour réinitialiser la relation France-Algérie
-
Après la condamnation de Le Pen, un dimanche très politique à Paris
-
"Bas les pattes": des milliers d'Américains manifestent contre Trump
-
Ligue 1 : Lyon bat Lille et s'accroche à son objectif de Ligue des Champions
-
Espagne: le Real Madrid surpris par Valence, le Barça rate le coche
-
L1: Brest terrasse Monaco et rêve de nouveau d'Europe
-
Champions Cup: La Rochelle sort dès les huitièmes, Toulon et le Leinster assurent
-
Ligue 1: le PSG empoche un 13e titre avant son printemps européen
-
A Bamako, jour de tristesse après le décès du légendaire chanteur et musicien malien Amadou
-
En Irlande, une école pour préserver la tradition des toits de chaume

Dans un hôpital espagnol, la lutte sans fin contre le Covid
"Chaque fois que nous pensons voir la fin du tunnel, il s'allonge": deux ans après le début de la pandémie, le Dr. Rafael Mañez, chef de l'unité de soins intensifs d'un grand hôpital de la région de Barcelone, ne se risque plus à faire des prévisions.
S'il entraîne généralement des symptômes moins sévères que Delta, le variant Omicron, beaucoup plus contagieux, a de nouveau rempli le service de ce médecin au sein de l'Hôpital Universitaire de Bellvitge, l'un des plus importants de Catalogne (nord-est de l'Espagne).
La quasi totalité des lits (40 sur 44) y sont occupés par des patients Covid.
La Catalogne, l'une des régions les plus peuplées du pays (7,7 millions d'habitants), est actuellement l'une des plus touchées par la nouvelle vague de l'épidémie, la sixième en Espagne. Plus de 42% des lits de soins intensifs y sont occupés par des malades du Covid, le niveau le plus élevé d'Espagne, où la moyenne est d'environ 23%.
- "Très dur" -
Le rythme ne diminue jamais dans le service de soins intensifs de cet établissement, où le personnel doit se précipiter pour assister un patient en détresse respiratoire.
Environ 40% des patients qui y sont traités ne sont pas vaccinés, dans un pays qui est pourtant un champion de la vaccination en Europe, avec plus de 90% des plus de 12 ans vaccinés.
Un profil de patient pas toujours facile à prendre en charge. "Ce sont des patients qui nient la maladie et nient même le traitement", souligne Santiago Gallego, infirmier en chef des soins intensifs.
Les stigmates de deux ans de pandémie sont visibles chez ces soignants confrontés à un stress sans précédent. Et qui sont aussi touchés par le virus. Depuis le 1er décembre, 600 salariés de l'hôpital ont été en arrêt à cause du Covid.
Si cette vague est moins dure que les précédentes en terme de saturation hospitalière, "les équipes sont épuisées, surtout à cause de l'incertitude", déplore Gloria Romero, infirmière en chef en pneumologie, un autre service soignant des patients dans un état moins grave.
"Est-ce que cela sera la dernière vague ou est-ce que nous en aurons une septième ? Les soignants sont marqués. Jusqu'à quand allons-nous être dans cette situation?", poursuit-elle.
L'explosion de cas provoquée par Omicron a obligé l'établissement à interdire de nouveau les visites et les patients dans un état grave doivent lutter pour survivre sans la présence d'un proche pour leur tenir la main.
"C'est très dur physiquement, mais surtout émotionnellement, car on n'en voit pas le bout", confie, avec des sanglots dans la voix, Elena Cabo, kinésithérapeute en soins intensifs.
- Pas comparable avec la grippe -
Le personnel de l'hôpital s'accroche toutefois à l'espoir amené depuis plusieurs mois par la vaccination, "la seule chose vraiment efficace pour prévenir" les formes sévères de la maladie et "dont personne ne nie qu'elle a eu un impact", affirme le Dr Máñez.
Sans le taux de vaccination actuel, "nous serions certainement dans une situation bien pire que celle que nous avons connue il y a deux ans", lors de la première vague de la pandémie qui a traumatisé l'Espagne, où plus de 91.000 personnes sont morts au total du Covid.
La vague actuelle, qui pourrait avoir atteint son pic en Catalogne, laisse aussi espérer une possible évolution du Covid vers une maladie endémique.
"Les gens que nous hospitalisons sont moins jeunes, ont plus de problèmes (de santé préalables), cela commence à ressembler un peu plus à un virus habituel", estime Mikel Sarasate, pneumologue au sein de l'hôpital.
Mais si le gouvernement espagnol réfléchit à mettre en place une surveillance épidémiologique à moyen terme plus similaire à celle de la grippe, ce médecin juge ce débat prématuré.
"La grippe, qui est la maladie la plus proche (du Covid) que nous connaissons, n'attaque pas les patients si fort et avec la même gravité, met-il en garde.
E.Schubert--BTB