- Iran: plus de 50 morts dans l'explosion d'une mine de charbon
- Gard et Hérault en vigilance orange en raison du risque de pluies orageuses
- Michel Barnier sur France 2, son gouvernement déjà sous le feu des oppositions
- A Bonifacio, la solidité des emblématiques falaises en question
- Japon: inondations et glissements de terrain font un mort, six disparus
- Budget, urgences, pénurie de médecins: les dossiers en souffrance à la Santé
- Emmanuel Moulin, ex-directeur de cabinet d'Attal, rejoint l'inspection des finances
- Sri Lanka: le probable futur président de gauche promet de ne pas annuler l'accord avec le FMI
- Basket: Maledon au rebond à la maison en Elite
- Foot: Manchester City contre Arsenal, le roi et son dauphin déjà au duel
- A Calcutta, chronique de la mort annoncée du plus vieux tramway d'Asie
- L'extrême droite vise un nouveau succès en ex-RDA, dans un fief de Scholz
- Royaume-Uni: contre la criminalité, des couteaux recyclés en matériel de musculation
- Premier jour du gouvernement Barnier, déjà sous le feu de ses nombreux opposants
- Un mort et six disparus au Japon, touché par des inondations et des glissements de terrain
- Israël ordonne la fermeture pendant 45 jours du bureau d'Al Jazeera à Ramallah, annonce la chaîne
- Sri Lanka: le chef de la coalition de gauche Dissanayaka en passe de remporter la présidentielle
- Boxe: Dubois fracasse Joshua et légitime sa ceinture mondiale IBF
- Top 14: Toulouse seul en tête, première victoire pour Vannes
- Espagne: le Real Madrid renverse l'Espanyol Barcelone, Mbappé enchaîne
- Ligue 1: après la C1, le PSG freiné à Reims (1-1)
- "C'est de la survie": en Martinique, des manifestants vent debout contre la vie chère
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée à l'Agriculture
- L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
- Chez lui, Biden discute de la Chine avec les dirigeants japonais, australien et indien
- Astrid Panosyan-Bouvet, une macroniste à la fibre sociale au Travail
- Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé
- Justice: Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate
- Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale
- Trump refuse de débattre à nouveau avec Harris
- Le gouvernement Barnier voit le jour après une longue crise, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"
- Italie: Naples neutralise la Juventus et prend confiance
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture
- Foot: les Girondins retrouvent leur stade et leurs irréductibles fans
- La liste du gouvernement de Michel Barnier
- Le gouvernement Barnier voit le jour, Retailleau à l'Intérieur, Armand aux Finances et Dati reconduite à la Culture
- Rachida Dati, deuxième acte à la culture
- Agnès Pannier-Runacher, une "bonne élève" de la macronie à la Transition écologique
- Laurent Saint-Martin, une figure économique du macronisme au Budget
- Guillaume Kasbarian, un libéral pur sucre du Logement à la Fonction publique
- Italie: Naples contrarie la Juventus dans son stade
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, nouveau chef de la diplomatie française
- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
- Top 14: Première victoire pour Vannes qui stoppe Lyon
- Harris met Trump au défi de débattre sur CNN fin octobre
- Birmanie: le bilan du typhon Yagi grimpe à 384 morts
- Allemagne: Olise guide le Bayern, facile vainqueur à Brême (5-0)
- Gouvernement: Barnier commence à appeler ses futurs ministres
- Israël bombarde intensément le sud du Liban après le coup dur porté au Hezbollah
Avant les négociations tarifaires, les médecins libéraux ferment leurs portes
"Pression maximum" sur l'exécutif: les médecins libéraux tirent le rideau vendredi à l'appel de tous leurs syndicats représentatifs, pour une grève "reconductible" avant de nouvelles négociations tarifaires et l'examen au Sénat d'une loi qui les exaspère.
En ce "vendredi noir", généralistes et spécialistes libéraux sont appelés à fermer les cabinets, annuler les consultations et déprogrammer toutes les opérations prévues, hors urgences vitales.
L'objectif est de "reporter" les patients vers l'hôpital public pour "montrer l'importance de la médecine libérale", quitte à provoquer "une crise sanitaire", a expliqué mardi Philippe Cuq, président du syndicat de chirurgiens Le Bloc et porte-parole d'une toute nouvelle "intersyndicale" qui réunit 12 organisations de professionnels ou futurs médecins.
"On fait ça la boule au ventre, mais on ne peut plus laisser se dégrader notre secteur", a tranché le chirurgien.
Forte d'une unité "jamais vue" selon ses représentants, l'intersyndicale promet une mobilisation d'ampleur, "bien au-delà" des 10% de praticiens syndiqués en France. Cette fois les six syndicats représentatifs (Avenir Spé-Le Bloc, CSMF, MG France, FMF, SML, et UFML-S) ont décidé de faire front.
Tous font le "constat" d'une profession "à bout de nerfs", qui se sent évincée des politiques de santé publique.
- "Renouer" le dialogue -
Ils critiquent des "choix politiques qui dissuadent les jeunes de s'installer" et font reculer la pratique libérale, au profit du salariat. Selon l'Ordre des médecins, l'effectif à statut exclusivement libéral a baissé de 11,8% depuis 2010, alors que l'effectif des médecins salariés a augmenté de 13,4%.
Première "revendication phare": la reprise des négociations tarifaires avec l'Assurance maladie, avec "de vrais moyens" pour redonner du souffle au métier.
L'échec l'an dernier d'une première tentative de négociation avait conduit à une revalorisation a minima de 1,50 euro de la consultation de base (26,50 euros pour le généraliste), qui entrera en vigueur le 1er novembre.
Tout le monde, gouvernement compris, juge insuffisante cette revalorisation. La dernière datait de 2017.
Mais l'exécutif ne veut pas lâcher plus sans obtenir des médecins de nouveaux engagements servant ses objectifs, comme aider les Français à trouver un médecin, ou limiter la hausse de la consommation des médicaments.
Les objectifs varient en fonction des syndicats, qui réclament entre "30 euros la consultation de base" des généralistes pour le modéré MG France, et 50 euros pour d'autres syndicats comme l'UFML.
- "Dans le désert" -
"Ce n'est pas pour augmenter ce qu'on gagne, c'est pour pouvoir embaucher", notamment des assistants médicaux ou infirmiers, pour réduire le travail administratif et se concentrer sur les tâches proprement médicales, a expliqué à l'AFP le docteur Patrick Gasser, président d'Avenir Spé-Le Bloc (médecins spécialistes).
L'intersyndicale fustige aussi la proposition de loi Valletoux sur "l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels", qui sera examinée fin octobre au Sénat.
Ce texte, "bureaucratique" et "coercitif" selon les syndicats, vise à imposer aux médecins libéraux une forme de responsabilité territoriale.
Les spécialistes en particulier redoutent d'être mobilisés pour assurer des gardes, voire d'être contraints d'aller les assurer à l'hôpital public.
Le budget de l'Assurance maladie prévu pour 2024 est enfin jugé "largement insuffisant" face à la crise que traverse le système de santé, entre vieillissement de la population et pénurie exponentielle de médecins.
"Depuis 20 ans, rien n'est fait. Aujourd'hui le démantèlement de la médecine libérale s'accélère", déplore auprès de l'AFP le président d'honneur de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon.
Pour "alerter les patients sur la désertification", il consultera toute la journée "gratuitement et sous une tente" près de la mairie d'Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.
"On est dans le désert, c'est la faute à Le Maire", écrira-t-il sur ses banderoles, en référence au ministre de l'Economie qui a "choisi", dit-il, de contracter le budget de la Santé.
F.Pavlenko--BTB