- Michel Barnier sur France 2, son gouvernement déjà menacé de censure
- Serbie: une bombe de la Première Guerre mondiale neutralisée
- Pour l'ouverture du congrès travailliste, Starmer écarte une politique d'austérité
- Ukraine: une frappe russe fait une vingtaine de blessés, dont des mineurs, à Kharkiv
- Le sous-marin Saga du commandant Cousteau, une renaissance marseillaise haute en couleur
- Mexique: nouvelles violences dans le Sinaloa et tensions avec les Etats-Unis
- Iran: plus de 50 morts dans l'explosion d'une mine de charbon
- Gard et Hérault en vigilance orange en raison du risque de pluies orageuses
- Michel Barnier sur France 2, son gouvernement déjà sous le feu des oppositions
- A Bonifacio, la solidité des emblématiques falaises en question
- Japon: inondations et glissements de terrain font un mort, six disparus
- Budget, urgences, pénurie de médecins: les dossiers en souffrance à la Santé
- Emmanuel Moulin, ex-directeur de cabinet d'Attal, rejoint l'inspection des finances
- Sri Lanka: le probable futur président de gauche promet de ne pas annuler l'accord avec le FMI
- Basket: Maledon au rebond à la maison en Elite
- Foot: Manchester City contre Arsenal, le roi et son dauphin déjà au duel
- A Calcutta, chronique de la mort annoncée du plus vieux tramway d'Asie
- L'extrême droite vise un nouveau succès en ex-RDA, dans un fief de Scholz
- Royaume-Uni: contre la criminalité, des couteaux recyclés en matériel de musculation
- Premier jour du gouvernement Barnier, déjà sous le feu de ses nombreux opposants
- Un mort et six disparus au Japon, touché par des inondations et des glissements de terrain
- Israël ordonne la fermeture pendant 45 jours du bureau d'Al Jazeera à Ramallah, annonce la chaîne
- Sri Lanka: le chef de la coalition de gauche Dissanayaka en passe de remporter la présidentielle
- Boxe: Dubois fracasse Joshua et légitime sa ceinture mondiale IBF
- Top 14: Toulouse seul en tête, première victoire pour Vannes
- Espagne: le Real Madrid renverse l'Espanyol Barcelone, Mbappé enchaîne
- Ligue 1: après la C1, le PSG freiné à Reims (1-1)
- "C'est de la survie": en Martinique, des manifestants vent debout contre la vie chère
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée à l'Agriculture
- L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
- Chez lui, Biden discute de la Chine avec les dirigeants japonais, australien et indien
- Astrid Panosyan-Bouvet, une macroniste à la fibre sociale au Travail
- Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé
- Justice: Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate
- Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale
- Trump refuse de débattre à nouveau avec Harris
- Le gouvernement Barnier voit le jour après une longue crise, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"
- Italie: Naples neutralise la Juventus et prend confiance
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture
- Foot: les Girondins retrouvent leur stade et leurs irréductibles fans
- La liste du gouvernement de Michel Barnier
- Le gouvernement Barnier voit le jour, Retailleau à l'Intérieur, Armand aux Finances et Dati reconduite à la Culture
- Rachida Dati, deuxième acte à la culture
- Agnès Pannier-Runacher, une "bonne élève" de la macronie à la Transition écologique
- Laurent Saint-Martin, une figure économique du macronisme au Budget
- Guillaume Kasbarian, un libéral pur sucre du Logement à la Fonction publique
- Italie: Naples contrarie la Juventus dans son stade
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, nouveau chef de la diplomatie française
- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
Indécis et dépassé: Boris Johnson éreinté pour sa gestion du Covid-19
Indécis, dépassé par les événements, peu soucieux des victimes... L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a été éreinté par ses anciens conseillers pour sa gestion du Covid-19 mardi lors de l'enquête publique consacrée à la pandémie.
On savait déjà que l'ancien dirigeant conservateur avait tergiversé face à l'émergence du coronavirus, relativisant la menace puis tardant à imposer des confinements, qui ont été parmi les plus durs en Europe.
Mais les témoignages de son entourage ainsi que les documents publiés par la vaste commission d'enquête lancée en juin sur la crise sanitaire, qui a fait plus de 230.000 morts au Royaume-Uni, ont dépeint un tableau encore plus consternant du huis clos du pouvoir au printemps 2020.
Déjà devenu un symbole de cette période, l'emoji avec lequel ses équipes le décrivaient dans leurs échanges sur WhatsApp, rendus publics: un caddie de supermarché, susceptible d'être poussé ou de dériver dans toutes les directions.
"Presque tout le monde le qualifiait de caddie, oui", a confirmé son puissant chef de cabinet de l'époque, Dominic Cummings, interrogé pendant plusieurs heures par la commission d'enquête.
Ce dernier, connu pour son franc-parler, ses méthodes abruptes et sa volonté de secouer l'administration, a plus généralement décrit un "système qui ne fonctionnait pas".
"C'était la mauvaise crise pour les compétences du Premier ministre", a estimé Lee Cain, ancien directeur de la communication à Downing Street "C'est quelqu'un qui repoussait souvent les décisions, prenait conseil auprès de multiples sources et changeait d'avis sur les différents sujets".
Cela peut constituer "une grande force" en politique mais la pandémie exigeait "des décisions rapides" et "des gens qui tiennent bon", a-t-il ajouté: "Il se décide en fonction de la dernière personne consultée dans la pièce. C'est assez épuisant".
- "Incapable" -
Après avoir examiné comment le pays était préparé à la crise sanitaire, la commission d'enquête, censée durer au moins trois ans et présidée par la juge Heather Hallett, se penche sur la gouvernance et la gestion politique de l'apparition du virus.
Elle dissèque ainsi une période qui aura marqué le début de la chute de Boris Johnson, lui-même hospitalisé en soins intensifs quelques jours au printemps 2020 car atteint du Covid-19.
Outre ses revirements face aux vagues de l'épidémie, il lui a été reproché sa nonchalance qui a permis la tenue de fêtes à Downing Street malgré les restrictions.
Ce scandale du "partygate" a largement contribué à la démission de l'ex-Premier ministre à l'été 2022. Il a ensuite démissionné de son siège de député en juin après avoir été reconnu coupable d'avoir menti à ce sujet au Parlement, mettant fin aux spéculations sur un retour au pouvoir.
Lundi, le conseiller Martin Reynolds avait raconté comment Boris Johnson soufflait "le chaud et le froid" tandis que des messages WhatsApp du secrétaire général de Downing Street Simon Case --le plus haut fonctionnaire du pays-- se montraient très sévères envers le Premier ministre, "incapable de diriger".
"Je suis au bout du rouleau. Il change de direction stratégique tous les jours", écrivait M. Case.
Le journal que tenait le conseiller scientifique en chef du gouvernement de l'époque, Patrick Vallance, enfonce le clou en rapportant des échanges "dingues" avec l'ex-Premier ministre.
"Il dit que son parti +pense que tout cela (les confinements, NDLR) est pathétique et que le Covid correspond juste à une manière pour la nature de s'occuper des personnes âgées+ et je ne suis pas sûr qu'il ne soit pas d'accord", écrivait-il en décembre 2020, alors que se profilait une nouvelle vague.
Si une partie de l'opinion reproche à Boris Johnson son indécision et sa tentation de laisser courir le virus, une frange de la presse conservatrice critique désormais ouvertement les restrictions sanitaires, les jugeant liberticides et inefficaces.
O.Bulka--BTB