- Foot: après avoir "touché le fond", Mbappé se relance vers les sommets
- Sports: la ministre Marie Barsacq appliquera la "méthode Estanguet" face aux "enjeux budgétaires"
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- Cyclisme: Pogacar, le début d'une "dictature" ?
- Rétrospective 2024: Sifan Hassan monumentale
- Rétrospective 2024: Gabriel Medina lévite au-dessus de Teahupo'o
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- NBA: Philadelphie bat San Antonio mais perd Embiid
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- Vendée Globe: Richomme entame en tête la remontée de l'Atlantique
- La Corée du Sud entre dans le rang des sociétés "très âgées"
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Eric Lombard au gouvernement: Olivier Sichel prend la tête de la Caisse des dépôts
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- A Londres, un mur du souvenir pour les victimes du Covid s'illumine pour Noël
- Bluff ou réalité? Trump suscite l'inquiétude avec ses menaces sur le canal de Panama et le Groenland
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- Notre-Dame accueille ses premières messes de Noël depuis l'incendie de 2019
- Les ministres du gouvernement Bayrou prennent leurs fonctions
- A Hawaï, le volcan Kilauea de nouveau en éruption
- Vendée Globe: Richomme s'offre un cap Horn de rêve pour Noël
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- Philippe Tabarot, un spécialiste des transports qui a tenté d'encadrer le droit de grève dans le secteur
- Israël évoque "des avancées" pour un accord sur les otages à Gaza
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
- Laurent Marcangeli, un proche d'Edouard Philippe à la tête d'une fonction publique en crise
- Catherine Vautrin récupère un grand ministère du Travail et de la Santé
- Amélie de Montchalin, une ministre "techno" et "bosseuse" aux Comptes publics
- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- François Rebsamen, fidèle de Hollande rallié à Macron, mais surtout Dijonnais
- Bayrou vante un gouvernement "d'expérience", avec le retour de Borne, Valls et Darmanin
- Guatemala: plusieurs enfants repris aux membres d'une secte juive ultra-orthodoxe
- Manuel Valls, retour surprise dans des Outre-mer en crise
- Une sonde de la Nasa va passer mardi au plus près du Soleil
- Allemagne: l'extrême droite rassemblée à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Deux anciens Premiers ministres, retour de Darmanin et peu d'ouverture à gauche: le gouvernement Bayrou est avancé
- Éric Lombard, patron de la Caisse des dépôts, parachuté au ministère de l'Economie
- L'omniprésent et incontournable Bruno Retailleau reste à Beauvau
- Attaque chimique en Syrie: trois soignants disent avoir été forcés à livrer un faux témoignage
- Syrie: des délégations étrangères à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant
- Le patron de Telegram annonce un bénéfice net pour la première fois en 2024
- Bourse: Paris clôt stable, peu de transactions à l'approche de Noël
- Charles III a choisi une ancienne chapelle d'hôpital pour son discours de Noël
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30, Bertrand n'en sera pas
- Biden commue la peine de 37 des 40 condamnés à mort par la justice fédérale
- Mozambique: la victoire du parti au pouvoir confirmée malgré le "chaos" promis par l'opposition
Enquête publique sur le Covid: Boris Johnson présente ses excuses aux familles des victimes
L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson a présenté ses excuses mercredi aux familles des victimes du Covid, et a reconnu s'être "trompé sur certains points", lors de son audition dans le cadre de l'enquête publique sur la pandémie.
"Je suis profondément désolé pour la douleur, les pertes et la souffrance" de ces victimes et leur famille, a dit Boris Johnson, en introduction de cette audience très attendue.
Ces excuses ont cependant été interrompues par quatre manifestants affirmant "nous ne voulons pas de ses excuses!", avant d'être expulsés de la salle.
Le Covid a tué plus de 232.000 personnes au Royaume-Uni.
"Inévitablement, nous nous sommes trompés sur certains points", a poursuivi l'ex-chef du gouvernement conservateur, disant assumer "personnellement la responsabilité" des décisions prises à l'époque. "Je pense que nous avons fait de notre mieux (...) dans des circonstances très difficiles. (...) Y a-t-il des choses que nous aurions dû faire différemment ? Incontestablement".
M. Johnson va devoir répondre à des questions difficiles lors de cette audition prévue pour durer deux jours, après de vives critiques d'anciens collaborateurs.
Depuis le début des audiences en juin, plusieurs conseillers et scientifiques ont décrit un Premier ministre dépassé, indécis, peu soucieux des victimes lorsque la pandémie a éclaté début 2020, et un gouvernement divisé et chaotique.
Boris Johnson a-t-il pris trop de temps pour imposer un premier confinement fin mars 2020 ? Avait-il pris la mesure de la pandémie ? Comprenait-il les données scientifiques ? Etait-il indifférent aux victimes et notamment aux personnes âgées?
"C'était la mauvaise crise pour les compétences du Premier ministre", a estimé fin octobre devant la commission Lee Cain, ancien directeur de la communication à Downing Street, racontant un Boris Johnson repoussant les décisions et changeant sans cesse d'avis, en fonction de la dernière personne lui ayant parlé.
Brillant orateur, M. Johnson, 59 ans, plus prompt à botter en touche avec humour qu'à répondre avec précision, a fort à faire pour convaincre qu'il était début 2020 l'homme de la situation.
Ses excuses ont déjà été rejetées par Aamer Anwar, l'avocat d'une association écossaise de victimes du Covid, Scottish Covid Bereaved. "Au lieu de résoudre la crise", Boris Johnson a "présidé à une orgie de narcissisme totalement dégoûtante", a-t-il déclaré à des journalistes devant le bâtiment où a lieu l'audience. "Il a laissé les corps s'empiler et les personnes âgées être traitées comme des déchets toxiques", a-t-il ajouté.
- Une culture "toxique" -
L'ex-Premier ministre a soigneusement préparé sa défense, lu 6.000 pages de documents, et s'est enfermé pendant des heures avec ses avocats, selon plusieurs médias.
Il est arrivé dès 07H00 (locales et GMT) mercredi matin dans le bâtiment, soit trois heures avant le début de l'audience. "C'est la première fois que Boris est en avance pour quelque chose", a plaisanté sur Sky News le ministre de la Police Chris Philp.
Après ses excuses, il devrait affirmer que le gouvernement a contribué à sauver des dizaines, voire des centaines de milliers de vies, et insister une fois encore sur le programme de vaccination mis en place début 2021, plus rapidement que de nombreux pays.
M. Johnson avait lui-même failli mourir du Covid en avril 2020.
Le 23 mars 2020, un premier confinement avait été imposé aux Britanniques, suivi de deux autres. Des fêtes illégales à Downing Street durant cette période ont fait scandale, et contribué à la chute de Boris Johnson, contraint à la démission en juillet 2022.
"Il est incapable de diriger", se lamentait à l'automne 2020 dans des messages WhatsApp le secrétaire général de Downing Street Simon Case, le plus haut fonctionnaire du pays. "Il change de direction stratégique tous les jours", se désespérait-il.
Martin Reynolds, ancien secrétaire particulier de M. Johnson, a aussi décrit un gouvernement à la culture dysfonctionnelle et machiste. D'autres ont dénoncé une culture "toxique".
M. Johnson devrait aussi catégoriquement rejeter des accusations de son ancien chef de cabinet, devenu pire ennemi, Dominic Cummings, qui l'a décrit comme aux abonnés absents durant les premiers jours de la pandémie, car il travaillait à un livre sur Shakespeare.
Les principaux points de son témoignage avaient fuité dans la presse britannique avant l'audience, ce qu'a regretté l'ancienne juge Heather Hallett en charge de l'enquête publique.
O.Krause--BTB