- Chine: la croissance à son plus bas depuis plus d'un an, lestée par l'immobilier
- Charles III en Australie pour son premier long voyage depuis l'annonce de son cancer
- Gaza au cœur d'une réunion de Biden et de dirigeants européens à Berlin
- Croissance molle attendue en Chine pour le 3e trimestre
- Harris sillonne le Wisconsin, Trump s'appuie sur Musk
- Les membres de One Direction "dévastés" par la mort de Liam Payne en Argentine
- Biden salue la mort de Sinouar, "obstacle" à la paix à Gaza
- Les pluies "exceptionnelles" se poursuivent sur le Centre-Est
- Kenya: le vice-président destitué à l'issue d'une procédure historique
- Cession du Doliprane: un rebondissement, un bras de fer et une grève
- Venezuela: arrestation de 19 "mercenaires" étrangers accusés de complot
- Mondiaux de cyclisme sur piste: Mathilde Gros touchée, pas coulée
- Argentine: la mort de Liam Payne causée par sa chute, sur fond de "substances"
- Zelensky tente d'obtenir le soutien de l'UE et de l'Otan à son plan "pour la victoire"
- Assoiffés d'électricité, les géants de la tech parient des milliards sur le nucléaire
- Israël affirme avoir tué le chef du Hamas, Yahya Sinouar
- Affaire Mbappé: le joueur réserve ses explications à la justice alors que la presse s'emballe
- Le chef du Hamas Yahya Sinouar "éliminé", selon le chef de la diplomatie israélienne
- La Bourse de Paris rassurée par les perspectives de baisses des taux de la BCE
- Pluies "exceptionnelles" dans le Centre-Est: 900 personnes déplacées
- Face aux "temps troublés", la coopération plus que jamais nécessaire assure la patronne du FMI
- Vente de tabac aux mineurs: une association saisit la justice contre l'État
- La BCE baisse encore ses taux grâce à une désinflation en "bonne voie"
- Pluies en Ardèche: "Du jamais vu de mémoire d'homme", selon la ministre de la Transition écologique
- Israël dit vérifier si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été "éliminé" à Gaza
- Wall Street ouvre en hausse, rassurée sur les semi-conducteurs
- Affaire Mbappé: le joueur garde ses explications pour la justice, "le cas échéant" (avocate à l'AFP)
- Cession du Doliprane: rebondissement inattendu sur fond de salariés en grève
- Foot: un pas de plus vers un Paris FC version Arnault et Red Bull, la Ligue 1 se réjouit
- Vietnam: prison à vie pour la patronne d'un géant de l'immobilier, déjà condamnée à mort
- Pluies "exceptionnelles" sur le Centre-Est en alerte rouge
- La justice décide le blocage de quatre sites pornographiques accessibles aux mineurs
- Confiante sur l'inflation, la BCE poursuit les baisses de taux
- Corée du Sud: la Nobel de littérature espère que son quotidien "ne va pas trop changer"
- Prisonnier en Russie: le supplice de l'Américain Hubbard, raconté par un codétenu ukrainien
- Le réalisateur Cédric Klapisch "metteur en scène" de la 50e cérémonie des César
- Budget: le gouvernement aurait pu "faire plus" sur la taxation des "plus riches", juge Matthieu Pigasse
- Les Français appelés à contribuer davantage au financement du réseau électrique
- Des salariés en grève pour garder leur emplois et leur "bébé" Doliprane
- Inondations et crues: quatre départements du centre-est en alerte rouge, Annonay sous l'eau
- Le corps de Lina découvert dans un bois isolé, à 400 kilomètres de chez elle
- Une Ukraine "forte" pour négocier: Zelensky décline son plan devant l'UE et l'Otan
- Les sites pornographiques européens accessibles aux mineurs laissés en ligne
- Inondations en Ardèche: écoles et crèches évacuées à Annonay
- Inquiète pour la croissance, la BCE prête à une nouvelle baisse de taux
- Zone euro: l'inflation revue à la baisse avant une décision de la BCE sur les taux
- Coup d'envoi du sommet à Bruxelles, les 27 prêts à durcir le ton sur l'immigration
- Japon: le nouveau Premier ministre fait une offrande à un sanctuaire shinto controversé
- Budget: le patron de Carrefour craint la pérennisation des taxes annoncées comme temporaires
- Gaza : taux de pauvreté de près de 100% et économie à genoux après un an de guerre
Allemagne: vaste coup de filet contre le "terrorisme d'extrême droite"
Ils "endoctrinaient" des jeunes et les entraînaient "au combat": quatre membres d'une cellule "terroriste" d'extrême droite ont été arrêtés mercredi en Allemagne lors d'une vaste opération visant la mouvance néonazie qui inquiète les autorités.
Il s'agit, selon le magazine Spiegel, du "plus grand coup" porté récemment contre ces réseaux extrémistes.
L'opération a été lancée à l'aube dans 11 régions du pays: plus de mille agents ont perquisitionné une soixantaine de lieux dans le cadre d'une enquête visant 46 personnes.
Les enquêteurs ont notamment ciblé un groupuscule baptisé "Knockout 51", implanté à Eisenach, dans le centre de l'Allemagne.
Son chef Leon R. ainsi que trois autres membres ont été arrêtés pour appartenance à une "organisation terroriste d'extrême droite".
Leur cellule organisait des "entraînements au combat de rue de jeunes sympathisants d'idées nationalistes" qu'ils "endoctrinaient" pour former un "groupe de combat extrémiste", affirme le parquet.
Les autorités allemandes ont érigé la violence d'extrême droite au premier rang des menaces pour l'ordre public, avant le risque jihadiste.
Le meurtre en juin 2019 par un militant néonazi de Walter Lübcke, élu du parti conservateur qui défendait la politique d'accueil des migrants de l'ancienne chancelière, avait profondément secoué le pays.
Le gouvernement allemand de centre-gauche dirigé par le chancelier Olaf Scholz a pris ses fonctions en décembre en s'engageant à mener une lutte déterminée contre la violence néonazie, alors que les gouvernements d'Angela Merkel avaient tardé à réagir, selon l'opposition.
"Notre attitude nettement plus ferme à l'égard des extrémistes de droite violents porte ses fruits", a réagi mercredi la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser, décrivant l'opération comme "un coup dur" pour cette mouvance.
"Nous devons assécher ce dangereux terreau de violence", a-t-elle ajouté. "Nous voulons les priver de leurs sources de financement. Nous voulons les désarmer et nous voulons mettre un terme à leur propagande, notamment sur la toile".
Les perquisitions de mercredi interviennent dans le cadre d'une enquête plus large, associant police et services de renseignement militaire depuis 2019.
- "Vision du monde raciste" -
Ces investigations visent le groupe d'extrême droite "Atomwaffen Division Deutschland" (division de l'arme nucléaire), branche allemande d'un groupe néonazi américain du même nom qui "aspire à une guerre des races", ainsi que des membres du groupuscule "Sonderkommando 1418" (commando spécial 1418).
Un ancien militaire compte parmi les disciples de ces groupes visés par l'enquête, affirme le Spiegel.
En réseau avec cette nébuleuse neonazie, Leon R. et son groupe "Knowckout 51" se sont concentrés "à partir de mars 2020 au plus tard sur la commission de crimes graves", selon le parquet.
Il s'agit notamment d'attaques contre des militants de gauche, la police et "d'autres personnes qui, selon la vision du monde raciste et d'extrême droite du groupe, peuvent être combattues".
Selon le ministère public, Knockout 51 a tenté d'établir un "quartier nazi" sous son contrôle à Eisenach et a commencé l'année dernière à effectuer des "patrouilles" au cours desquelles il tentait de provoquer les victimes pour qu'elles les combattent.
Les suspects arrêtés ont blessé plusieurs personnes, dont certaines gravement, lors de ces affrontements.
Les entraînements avaient lieu dans les locaux du parti d'extrême droite NPD à Eisenach, localité médiévale connue pour avoir accueilli Martin Luther lorsqu'il a traduit la Bible en allemand.
En 1817, la forteresse d'Eisenach avait aussi été le lieu d'un rassemblement fondateur du mouvement étudiant nationaliste et libertaire opposée à la restauration.
Le groupe entretenait aussi des liens avec d'autres organisations néonazies du pays, notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et en Bade-Wurtemberg.
Lors de manifestations contre les mesures sanitaires anti-Covid entre août 2020 et mars 2021, des membres de "Knockout 51" ont affronté les forces de l'ordre et des contre manifestants, précise encore le parquet.
Au-delà de groupes néonazis, dans le contexte de la pandémie, les propos haineux allant jusqu'aux menaces de mort à l'égard de personnalités politiques sont devenus de plus en plus virulents en Allemagne, où une frange minoritaire d'opposants aux restrictions sanitaires tend à se radicaliser.
P.Anderson--BTB