
-
Crise avec Alger: Retailleau n'exclut pas qu'il faille "monter en puissance" dans la réponse
-
Luxe: Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les 10% de droits de douane
-
Pernod Ricard: chiffre d'affaires en repli de 3% au 3T, dans un contexte "très volatil"
-
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
-
Barrages NBA: Miami et Dallas s'offrent une dernière chance, Chicago et Sacramento éliminés
-
Ligue Europa: cap sur Old Trafford pour l'OL, vent dans le dos et demies en vue
-
La guerre commerciale de Trump bouscule les plans de la BCE
-
Mexique: derrière les disparus, le spectre du recrutement forcé
-
Baisse des ventes, chute en Bourse, âge du PDG: contexte tendu pour l'assemblée générale de LVMH
-
Rugby: l'Australie se plaint de clubs français cherchant à "débaucher" ses jeunes talents
-
La guerre commerciale de Trump attise l'inquiétude économique mondiale
-
Gisèle Pelicot et Léon Marchand dans les "100 personnes les plus influentes" du magazine Time
-
Chez Vinci, Xavier Huillard prend du champ, une page se tourne
-
Le chef de la diplomatie américaine à Paris pour des discussions sur l'Ukraine
-
Des "indices" liés à la vie détectés sur une exoplanète
-
Instagram et WhatsApp n'auraient pas si bien réussi sans Facebook, plaide Zuckerberg au procès Meta
-
Trump cloue au pilori Harvard, accusée de propager "haine et imbécilité"
-
Guerre commerciale: la directrice générale de l'OMC "très préoccupée"
-
C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal
-
Ligue des champions: l'Inter tremble mais brise le rêve du Bayern Munich
-
Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin
-
Marchés mondiaux: les inquiétudes commerciales subsistent, Wall Street termine en berne
-
Wall Street termine en berne, les perspectives économiques américaines inquiètent
-
Rassemblements à Paris et Marseille en soutien aux journalistes tués à Gaza
-
L'emprisonnement au Salvador d'expulsés des Etats-Unis crée un "trou noir" juridique, dénoncent les ONG
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: le principal parti d'opposition vote pour Thiam candidat
-
Le zoo de Prague annonce la naissance de raririssimes canards menacés d'extinction
-
Israël transforme 30% de Gaza en zone tampon
-
La campagne canadienne accentue la rupture des électeurs avec les médias traditionnels
-
L'Iran n'est "pas loin" de disposer de la bombe atomique, dit le chef de l'AIEA
-
Les Bourses mondiales rivées sur les tensions commerciales, Nvidia sous pression
-
Guerre commerciale: les Bourses européennes terminent en légère hausse, sauf Paris
-
Israël exclut l'entrée d'aide dans Gaza devenue "fosse commune" selon MSF
-
Guerre commerciale: la directrice générale l'OMC "très préoccupée"
-
Trump cloue au pilori Harvard, accusée de propager "la haine et l'imbécilité"
-
Asile: l'UE liste des pays "sûrs", Rome salue un "succès"
-
Le prince Paul de Roumanie, visé par un mandat d'arrêt, remis en liberté à Paris
-
Canada: statu quo de la banque centrale, qui juge impossible les prévisions
-
Trump cloue au piloris Harvard, qu'il qualifie de "blague"
-
Wall Street recule, plombée par Nvidia et la guerre commerciale
-
Chikungunya à La Réunion: six décès, mais une amorce de recul de l'épidémie
-
Guerre commerciale: les Bourses mondiales reculent, la tech sous pression
-
24 Heures motos: au Mans, Grégory Leblanc "court après le record absolu" de victoires
-
F1: Red Bull déjà sous pression après un début de saison compliqué
-
Déficit: Paris veut toujours rentrer dans les clous européens en 2029
-
C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel
-
Les Bourses mondiales fléchissent, avec la guerre commerciale pour boussole
-
EDF reporte à nouveau le redémarrage de l'EPR de Flamanville, au 21 avril
-
La Cour des comptes menace de ne plus certifier le budget de l'Etat si elle n'est pas davantage écoutée
-
Prisons: nouvelles dégradations, des personnels ciblés

Procès des viols de Mazan: un réquisitoire pour "l'avenir" et les victimes de violences sexuelles
L'accusation au procès des viols de Mazan a souhaité mercredi que le futur verdict constitue "un message d'espoir" pour les victimes de violences sexuelles, l'avocate de Dominique Pelicot tentant elle de faire émerger son "humanité".
"Par votre verdict, vous signifierez que le viol ordinaire n'existe pas, que le viol accidentel ou involontaire n'existe pas. Vous délivrerez un message d'espoir aux victimes de violences sexuelles", a insisté Laure Chabaud, l'une des deux représentantes du ministère public, en s'adressant à la cour criminelle de Vaucluse.
"Vous rendrez une part de son humanité volée à Gisèle Pelicot", a-t-elle ajouté, face à la septuagénaire, devenue une icône de la cause féministe depuis sa décision de refuser le huis clos lors de ce procès, qui a débuté le 2 septembre, à Avignon.
"Par votre verdict, vous signifierez aux femmes de ce pays qu'il n'y a pas de fatalité à subir, et aux hommes de ce pays pas de fatalité à agir. Vous nous guiderez dans l'éducation de nos fils, car c'est par l'éducation que s'impulsera le changement", a-t-elle ajouté.
- "Pas de formule magique" -
L'avocate générale a enfin espéré que "l'ampleur du combat qui doit être mené" amène à "une prise de conscience collective, sociétale": "Ce procès est une pierre à l'édifice que d'autres après nous continueront à construire. Ce procès est un pas sur le long et sinueux chemin de la reconstruction".
"Il y aura un avant et un après" procès des viols de Mazan, a en tout cas espéré la magistrate, souhaitant que les peines qui seront prononcées lors du verdict, prévu au plus tard le 20 décembre, conduisent les accusés à "une prise de conscience réelle et profonde" de leurs actes, "notamment sur la notion de consentement".
De même elle a fustigé la "formule magique" de plusieurs accusés, qui ont répété "n'avoir pas eu l'intention" de violer Gisèle Pelicot, "pour faire disparaître leur responsabilité": "Sachez messieurs que les formules magiques ne fonctionnent pas dans les enceintes judiciaires", a-t-elle asséné.
Cette prise de parole est venue conclure trois journées de menées au pas de course à l'encontre des 50 coaccusés de Dominique Pelicot, contre lesquels l'accusation a réclamé entre 4 et 18 ans de prison. Pour Dominique Pelicot, qui a eu 72 ans ce mercredi, la peine maximale de 20 années de réclusion avait été requise lundi.
"Dix-sept ans de réclusion criminelle, on n'est qu'à trois ans de Dominique Pelicot, alors qu'en réalité, il n'est concerné que pour quelques minutes dans la vie de Dominique Pelicot. C'est une disproportion totale", s'est insurgé devant la presse Me Roland Marmillot, l'avocat de Mohamed R., un des 50 coaccusés, âgés de 26 à 74 ans.
"La justice, ce n'est pas la vengeance", a-t-il accusé.
L'avocate de Dominique Pelicot, Béatrice , a ensuite pris la parole en début d'après-midi, inaugurant un peu plus de deux semaines consacrées aux plaidoiries de la défense.
- "L'avocate du diable" -
"Bien malgré moi, je suis devenue l'avocat du diable (...) Comme je vous l'ai souvent dit, c'est vous et moi contre le monde entier", a dit en guise d'introduction Me Zavarro, se tournant d'abord vers son client, dans le box des accusés, puis vers Gisèle Pelicot, sur le banc des parties civiles, pour lui exprimer son "profond respect".
Pendant une heure, l'avocate s'est attachée à rappeler la face A du principal accusé, celle du "bon mari, bon père, bon grand-père" décrit par tous, puis elle a tenté de chercher dans une histoire familiale au "climat délétère" et dans ses ressorts psychologiques mal élaborés les raisons de sa "perversité".
"Dominique Pelicot a accepté, a reconnu la prévention qui lui est reprochée", a rappelé Me Zavarro, qui en revanche a réfuté ce rôle de "chef d'orchestre" que lui attribuent nombre de ses coaccusés, qui s'étaient dits sous son "emprise", voire drogués par ses soins.
Sur la peine réclamée par l'accusation, 20 ans de réclusion criminelle, soit le maximum possible pour viols aggravés, l'avocate a seulement demandé à la cour de s'en "éloigner quelque peu, peut-être", sans insister.
Et c'est face à Gisèle Pelicot qu'elle a fini son plaidoyer: "Il attendait 1.000 fois de demander pardon, je ne sais si vous l'entendrez, Madame, mais il le répète à nouveau".
Puis, évoquant les trois enfants du couple, présents lors du réquisitoire contre leur père lundi mais absents pour sa défense depuis, Me Zavarro leur a demandé de "garder en tête le premier Dominique, celui qui vous a choyés, câlinés, profondément aimés".
N.Fournier--BTB