
-
République dominicaine: première plainte pour "homicide involontaire" après le drame de la discothèque
-
Foot/Droits TV: la Ligue rompt avec DAZN, ouvrant un abîme d'incertitudes
-
Trump ressuscite le fantôme de bases militaires américaines au Panama
-
C1: le Barça résiste à Dortmund et retrouve le dernier carré
-
C1: le PSG tremble, chute à Aston Villa mais retrouve les demi-finales
-
Wall Street termine en baisse, dans l'attente de nouvelles étapes de la guerre commerciale
-
Soudan: les paramilitaires annoncent un gouvernement rival après deux ans de guerre
-
Raids "sans précédent" en Europe, 200 arrestations et saisie de drogue
-
Le gouvernement veut récuperer 15 milliards d'euros sur la fraude en 2026
-
Dette: Bayrou diagnostique une "situation intolérable", sans s'avancer sur les solutions
-
Elus et usagers des lignes SNCF "dégradées" repartent déçus de leur montée à Paris
-
Le Hamas dit avoir perdu le contact avec le groupe détenant un otage israélo-américain
-
Pérou: l'ex-président Ollanta Humala condamné à 15 ans de prison dans l'affaire Odebrecht
-
Hermès devient la société de luxe la plus valorisée au monde, détrônant LVMH
-
Dernières négociations poussives à l'OMS sur l'Accord sur les pandémies
-
La Bourse de Paris termine en hausse, sur fond d'incertitudes douanières
-
Hermès devient la première capitalisation boursière du CAC 40, devant LVMH
-
Prisons visées par des attaques: "pas de revendication", indique Darmanin
-
Hanouna a mis le cap vers M6, ses dirigeants saluent un "joueur d'équipe"
-
La guerre au Soudan entre dans sa troisième année sans issue en vue
-
Guerre commerciale: la Chine suspend les réceptions de Boeing, selon Bloomberg
-
Basket: le Parisien Nadir Hifi élu meilleur jeune joueur de l'Euroligue
-
Après 4 mois de prison, Pierre Palmade va être libéré sous bracelet
-
Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta
-
Stellantis: un tiers des actionnaires s'oppose à la politique de rémunération des dirigeants
-
Wall Street ouvre en petite hausse, sans grande conviction
-
L'antiterrorisme saisi après de mystérieuses attaques visant des prisons
-
Foot/Droits TV: fin de la médiation entre la LFP et DAZN, pour quelle solution ?
-
Sébastien Cauet va faire son retour à la radio, sur Europe 2
-
Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur ses remèdes
-
Plusieurs prisons visées par des incendies de véhicules ou des tirs, l'antiterrorisme saisi
-
Le gouvernement veut réduire les dépenses de 6% d'ici 2029, sans "tronçonneuse"
-
Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes
-
NBA: Gilgeous-Alexander et Jokic, deux candidats MVP au-dessus du lot
-
Au Soudan, deux ans de guerre civile sans issue en vue
-
Le démantèlement de l'USAID, catastrophe pour la santé en Afrique
-
Tempête de sable en Irak: 3.700 patients soignés pour des troubles respiratoires
-
La Bourse de Paris à l'équilibre, entre Trump et luxe
-
Combattants chinois capturés en Ukraine: Pékin met en garde contre toute "manipulation"
-
Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence
-
La France prête au bras de fer avec l'Algérie
-
Argentine: peso déprécié et attentisme au premier jour "libre" de contrôle des changes
-
Chocolats de Pâques: les cloches s'envolent et les prix aussi
-
Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver
-
Audiences radio: France Inter toujours devant, RTL repasse devant franceinfo
-
Décès d'une fillette liée aux pesticides: la famille se pourvoit en cassation
-
En Camargue, le plomb, interdit, continue d'empoisonner les oiseaux
-
L'Europe a subi des inondations historiques en 2024, son année la plus chaude
-
Basket/WNBA: la Française Malonga draftée en 2e position, s'envole pour Seattle
-
C1: le PSG prêt à livrer un gros combat à Villa Park pour décrocher sa qualification

Le RN promet la censure, le gouvernement Barnier ne tient plus qu'à un fil
Le gouvernement Barnier ne tient plus qu'à un fil après l'annonce lundi par le Rassemblement national de son intention de voter la motion de censure que la gauche pourrait déposer dès cet après-midi sur le budget de la Sécurité sociale en cas de recours au 49.3.
Ce texte, le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), issu d'un compromis entre une commission de sénateurs et députés, sera examiné en lecture définitive par les députés à partir de 15H00.
Faute de majorité, le gouvernement pourrait utiliser l'article 49.3 de la Constitution pour le faire adopter sans vote, ce qui l'exposerait en retour au dépôt d'une motion de censure.
Si c'est le cas, "c'est plié", il sera censuré, lors du vote de cette motion mercredi ou jeudi, a annoncé le président du RN Jordan Bardella. "Sauf évidemment, miracle de dernière minute, si Michel Barnier venait à revoir sa copie d'ici 15H00. Mais j'ai peu d'espoir qu'il soit touché par la grâce", a-t-il ironisé.
Le Premier ministre reçoit ses troupes, les chefs de groupes du "socle commun" (LR, Horizons, Modem et Macronistes) à 13H45 à Matignon.
L'adoption d'une motion de censure serait une première depuis la chute du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l'histoire de la Ve République.
La France s'enfoncerait encore plus dans la crise politique créée par la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juin, avec en outre le risque d'une crise financière liée la capacité de la France à emprunter sur les marchés à de faibles taux.
"Nous appelons solennellement les oppositions à ne pas céder à la tentation du pire et donc à ne pas voter la censure du gouvernement", a tweeté lundi le président du groupe macroniste à l'Assemblée Gabriel Attal.
"Si la censure est votée cette semaine, les Français devront se souvenir de cette alliance qui l'a rendue possible. Cette alliance de toute la gauche, y compris d'un Parti socialiste pour qui l'intérêt général n'est plus qu'un lointain souvenir, avec le RN", a prévenu l'ex-Premier ministre.
- Concessions au RN -
Après avoir obtenu que le gouvernement abandonne la hausse des taxes sur l'électricité et réduise l'aide médicale d'État (AME) pour les sans-papiers, le RN exigeait de nouvelles concessions, notamment sur la revalorisation des pensions de retraite ou un retour en arrière sur la baisse du remboursement de certains médicaments.
Mais pendant le week-end, le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin, qui veut ramener le déficit autour de 5% du PIB en 2025 contre 6,1% en 2024, a soutenu le texte tel que validé par la commission mixte paritaire ayant réuni une quinzaine de sénateurs et députés.
"Revenir" dessus, "serait s'asseoir sur le Parlement", a-t-il expliqué.
Un casus belli pour le RN.
"Le gouvernement a exprimé son souhait de ne pas modifier le PLFSS, c'est extrêmement clair et nous avons pris acte de cela", avait réagi dimanche Marine Le Pen.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a rappelé lundi que Michel Barnier "reste ouvert au dialogue" même si "pour dialoguer, il faut être deux".
Elle a laissé entendre que le gouvernement pouvait évoluer sur les baisses de remboursements sur les médicaments qui sont "des mesures réglementaires à discuter", mais cela n'a guère eu d'écho au RN.
Marine Le Pen se voit en "empereur romain, qui va décider à la dernière minute s'il décide ou pas d'épargner le gladiateur", a résumé le député macroniste Roland Lescure. Mais "Marine Le Pen n'est pas Jules César, c'est plutôt Machiavel au petit pied qui joue avec l'argent des Français", a-t-il jugé sur France info.
- Autres scénarios -
L'exécutif a la possibilité d'amender le texte qui sera soumis au vote jusqu'au dernier moment.
Le groupe socialiste a l'intention de déposer une motion de rejet préalable au PLFSS. Si celle-ci était adoptée, le texte reprendrait sa navette entre l'Assemblée et le Sénat.
Mais il a encore la possibilité de ne pas recourir au 49.3. Le texte serait alors simplement rejeté par les oppositions et repartirait pour une nouvelle navette parlementaire.
"Michel Barnier gagnera quinze jours en réalité. Mais tout ça se terminera inévitablement par un 49.3", a prédit lundi le vice-président du RN Sébastien Chenu sur BFMTV/RMC.
Même s'il sortait indemne de cette première étape, le Premier ministre LR doit encore faire adopter le projet de loi de fin de gestion de l'année en cours, moins emblématique, et le budget de l'Etat, actuellement en discussion. Au-dessus de l'examen de chacun d'entre eux plane un risque de censure.
H.Seidel--BTB