- Biathlon: Perrot-Jacquelin, double podium tricolore en poursuite au Grand-Bornand
- Ski alpin: Odermatt dompte enfin la Saslong pour égaler Zurbriggen
- Super-G de St-Moritz: Hütter s'impose, Vonn 14e dès son retour
- Attaque de Magdebourg: un suspect "islamophobe", le bilan monte à 5 morts
- De "gloire à Bachar" à "vive la révolution", la transformation éclair des médias syriens
- Biathlon: 88e victoire pour Johannes Boe au Grand-Bornand, devant les Français Perrot et Jacquelin
- Ski alpin: Odermatt survole la descente de Val Gardena
- Nucléaire: l'EPR de Flamanville raccordé au réseau, une première en France depuis 25 ans
- Boxe: "Assez parlé" et place à la revanche pour Fury face à Usyk
- Le Liberia commencera à juger les crimes de guerre d'ici 5 ans, promet un responsable
- Mayotte: dans un lycée devenu centre d'hébergement, "on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord"
- Ski: Hütter gagne le Super-G de St-Moritz, la "quadra" Lindsey Vonn 14e
- Des scientifiques observent un "temps négatif" grâce à des expériences quantiques
- Carambar, 70 ans et une longue succession d'actionnaires
- La star du reggaeton Daddy Yankee trouve un accord avec sa femme sur le contrôle de son label
- Allemagne: Scholz sur les lieux de l'attaque du marché de Noël
- La "loi spéciale" pour pallier l'absence de budget pour 2025 promulguée
- Nucléaire: le raccordement de l’EPR de Flamanville encore attendu
- Google, menacé de démantèlement, fait ses contre-propositions à la justice américaine
- Nucléaire : pas encore de raccordement pour l’EPR de Flamanville, selon EDF
- NBA: Cleveland au galop, Embiid fait gagner les Sixers
- Au Sierra Leone, un jeune innovateur en lutte contre la pollution de l'air
- Prévenir la détresse des agriculteurs, le combat d'une cellule de la MSA
- "Pour l'amour du ski", Lindsey Vonn fait son grand retour à Saint-Moritz
- Angleterre: Manchester City, l'empire contre-attaqué
- Boxe: Fury-Usyk, l'heure du "rematch" a sonné
- Les Etats-Unis évitent une paralysie budgétaire avant Noël
- Tel-Aviv frappé par un "projectile" tiré depuis le Yémen
- Cinq morts en Russie et un à Kiev dans des frappes de missiles croisées
- Après le départ d'Emmanuel Macron, les habitants de Mayotte attendent encore de l'aide
- Allemagne: mystère autour des motivations de l'attentat de Magdebourg
- Le spectre d'une longue paralysie budgétaire s'éloigne aux Etats-Unis
- Volkswagen épargne ses usines en Allemagne mais va sabrer leur production
- Allemagne: le Bayern retrouve Harry Kane et sa maîtrise avant la trêve hivernale
- Séquestration de Paul Pogba:: "Je peux enfin tourner la page", réagit le footballeur au lendemain du jugement
- Attentat sanglant à la voiture bélier en Allemagne, un suspect arrêté
- Coupe de France: sérieux, Lille coupe court au rêve de Rouen
- Le Salvador condamné par la Cour interaméricaine pour avoir empêché une femme d'avorter
- Wall Street termine en hausse, moins inquiète de l'inflation
- Procès de l'assassinat de Samuel Paty: tous les accusés reconnus coupables
- Procès de l'assassinat de Samuel Paty: jusqu'à 16 ans de réclusion
- Boxe: avantage de 25 kilos pour Fury sur Usyk avant leur revanche
- Canada: Trudeau change un tiers de son gouvernement en pleine crise politique et période de tensions avec Trump
- Biathlon: au Grand-Bornand, Braisaz-Bouchet rectifie le tir
- La Colombie condamnée par la CIDH pour avoir violé les droits d'un peuple autochtone pour de l'extraction minière
- La Colombie condamnée pour avoir violé les droits d'un peuple autochtone pour de l'extraction minière (CIDH)
- Italie: Matteo Salvini relaxé dans son procès pour séquestration de migrants en mer
- Volkswagen épargne ses usines en Allemagne mais va sabrer dans la production
- Washington abandonne son offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien
- Enquête sur ChatGPT: l'Italie inflige une amende de 15 millions d'euros à OpenAI
Partygate : critiqué pour ses "erreurs de leadership", Boris Johnson présente ses excuses
Le Premier ministre Boris Johnson a présenté lundi ses excuses et a promis de tirer des leçons, après avoir été sérieusement rappelé à l'ordre dans un rapport sur des fêtes organisées à Downing Street pendant le confinement qui ont choqué l'opinion.
"Je suis désolé pour les choses que nous n'avons tout simplement pas bien faites. Et aussi désolé pour la façon dont cette affaire a été traitée", a déclaré le chef du gouvernement conservateur, tentant de sauver sa place menacée par ce scandale.
Également visé par une enquête de police pour ces événements, Boris Johnson, aujourd'hui âgé de 57 ans, a fait son mea culpa devant les députés réunis à la chambre des Communes, assurant "comprendre la colère" des Britanniques et promettant de tirer les leçons de cette affaire.
Le chef du gouvernement lutte pour garder son poste. Sa popularité s'est effondrée dans les sondages et la publication lundi du rapport rédigé par la haute fonctionnaire Sue Gray l'a un peu plus accablé, celle-ci ayant dénoncé "des erreurs de leadership et de jugement" à Downing Street où "un certain nombre de ces rassemblements n'auraient pas dû être autorisés".
A une période où les Britanniques étaient contraints de limiter drastiquement leurs interactions sociales en pleine pandémie de Covid-19, "certains des comportements liés à ces rassemblements sont difficiles à justifier", a-t-elle pointé du doigt.
Sue Gray dénonce notamment une "consommation excessive d'alcool" et souligne que le jardin de la résidence du Premier ministre a été utilisé pour "des rassemblements sans autorisation claire ou sans surveillance", ce qui "n'était pas approprié".
Outre ce rapport de la haute fonctionnaire, qui s'est penchée sur les pots de départ, garden parties et fêtes de Noël ou d'anniversaire organisés en 2020 et 2021 à la résidence du Premier ministre, la police doit rendre ses conclusions sur plusieurs de ces fêtes, potentiellement les plus dommageables.
- "Pris pour des idiots" -
Douze événements font l'objet d'une enquête de police, parmi lesquels un rassemblement dans l'appartement de Downing Street et un autre à l'occasion de l'anniversaire de Boris Johnson en juin 2020.
Sue Gray a à cet égard expliqué qu'elle n'avait pu faire qu'"une référence minimale" aux rassemblements sur lesquels enquête la police dont les conclusions seront déterminantes pour Boris Johnson.
Les partis de l'opposition et certains membres du camp conservateur du Premier ministre réclament d'ores et déjà le départ de ce dernier.
Au Parlement, le chef du parti travailliste, Keir Starmer a rendu hommage aux Britanniques qui ont observé les strictes restrictions en vigueur pendant la pandémie.
"Ils ont sauvé des vies en respectant les règles", a-t-il dit, les opposant à Boris Johnson qui "nous a tous pris pour des idiots".
Fustigeant celui-ci pour son refus de démissionner, M. Starmer a appelé les membres du parti conservateur à "mettre fin à cette farce" en déclenchant un vote de défiance envers le Premier ministre.
Au sein du Parti conservateur, des députés ont déjà publiquement appelé leur leader à la démission, ce qu'il a sèchement refusé de faire. D'autres attendaient la publication du rapport de Sue Gray pour décider de tenter ou non de l'évincer.
Lundi, l'ancienne cheffe du gouvernement conservatrice, Theresa May, a elle-même ouvertement critiqué son successeur, lui demandant s'il "n'avait pas lu les règles, s'il ne comprenait pas ce qu'elles signifiaient et s'il pensait que les règles ne s'appliquait pas à Downing Street".
Dans une ambiance particulièrement tendue, le chef du parti national écossais au parlement, Ian Blackford, a quant à lui été prié de quitter la chambre des Communes pour avoir refusé de retirer des accusations proférées contre Boris Johnson.
Pour tenter de faire oublier les scandales, le Premier ministre a déclenché une contre-offensive, annonçant lundi un projet de loi "libertés du Brexit" qui vise à faciliter le processus déjà en cours pour modifier ou abandonner et remplacer les lois héritées de l'Union européenne.
J.Fankhauser--BTB