Berliner Tageblatt - Covid-19 : "Sur les masques, nous nous sommes trompés", s'excuse Olivier Véran

Euronext
AEX -0.42% 871.78
BEL20 0.02% 4215.02
PX1 -0.06% 7270.2
ISEQ 0.54% 9738.05
OSEBX 0.21% 1403.54 kr
PSI20 0.41% 6302.48
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.49% 3053.27
N150 -0.01% 3226.99
Covid-19 : "Sur les masques, nous nous sommes trompés", s'excuse Olivier Véran
Covid-19 : "Sur les masques, nous nous sommes trompés", s'excuse Olivier Véran / Photo: © POOL/AFP/Archives

Covid-19 : "Sur les masques, nous nous sommes trompés", s'excuse Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, revient dans un livre à paraître jeudi sur sa gestion en tant que ministre de la Santé de la pandémie de Covid-19, dont il dévoile les coulisses en livrant quelques regrets.

Taille du texte:

"Sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins", affirme mercredi l'ancien ministre dans une interview au Parisien, à l'occasion de la parution de son livre "Par-delà les vagues" (éditions Robert Laffont).

D'ailleurs, "ce livre est aussi l'occasion pour présenter mes excuses", dit-il.

En mars 2020, alors que l'épidémie de Covid-19 déferlait en France, les autorités sanitaires avaient jugé "inutile" l'élargissement du port du masque à l'ensemble de la population.

Au même moment, la France manquait de masques: les réserves étaient passées de presque 2 milliards d'unités (masques chirurgicaux et FFP2) en 2009 à 100 millions à la veille de la crise sanitaire. Une pénurie qui fit alors l'objet d'une polémique.

"Une partie de l'opinion nous a reproché d’avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie", se rappelle Olivier Véran, qui assure : "ce n'est pas le cas. La vérité, c'est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins".

M. Véran explique avoir pris la plume au soir de l'annonce du premier confinement pour se "souvenir plus tard de l'émotion du moment", sans imaginer l'ampleur qu'allait prendre la crise ni savoir qu'il allait en faire un livre.

Il confie également avoir "touché du doigt le burn-out". En 2020, à la fin de la première vague, "j'ai eu des vertiges, de profondes nausées, les jambes qui flagellent" rapporte-t-il, expliquant qu'il dormait alors "trois heures par nuit", sautait des repas et était soumis à un "stress permanent".

R.Adler--BTB