- Le poste de télévision, nouvel eldorado de YouTube
- Liban: 20 morts et plus de 450 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- Les garde-côtes américains publient des images sous-marines d'un submersible implosé en 2023
- Le YouTubeur MrBeast et Amazon poursuivis pour "mauvais traitements" sur le tournage de sa série
- L'Assemblée générale de l'ONU réclame la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens
- Liban: 20 morts et plus 450 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- Xavier Niel, trublion des télécoms et "showman" des affaires
- C1: Paris arrache dans la douleur un succès contre le Petit Poucet Gérone
- Ligue des champions: Dembélé, le retour des frustrations
- C1: Manchester City contrarié par l'Inter Milan (0-0)
- Crise viticole: la France soumet à Bruxelles un plan d'arrachage de 120 millions d'euros
- Wall Street termine en baisse, le marché attendait encore davantage de la Fed
- USA: la Fed frappe un grand coup et baisse ses taux d'un demi-point
- France: malgré les baisses d'impôts de l'ère Macron, la pression fiscale reste élevée
- Venezuela : le candidat de l'opposition affirme avoir signé une lettre sous la contrainte
- Grève chez Boeing: des mises en chômage technique partiel "dans les prochains jours"
- Non-renouvellement de NRJ 12 sur la TNT: NRJ saisit le Conseil d'Etat
- USA: la Fed frappe un grand coup et abaisse ses taux d'un demi-point
- "Un viol est un viol !": Gisèle Pelicot "humiliée" et en colère face aux 51 accusés
- Liban: 14 morts et 450 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- Les Pays-Bas demanderont une dérogation aux règles de l'UE sur l'asile
- L1: Rabiot à l'OM, "choix assumé" et "ambitions partagées"
- Budget: la Commission des Finances bredouille à Bercy mais un document important attendu jeudi
- "Très heureux" à la Banque de France, son gouverneur écarte l'hypothèse Bercy
- Rugby: divorce consommé entre la fédération et Le Coq sportif, assigné en justice par la FFR
- Liban: neuf morts et 300 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- La Bourse de Paris termine en repli, prudente avant une première baisse des taux de la Fed
- Des héros de guerre enterrés aux Pays-Bas 80 ans plus tard
- Liban: neuf morts et 100 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- Les Bourses européennes terminent orientées à la baisse avant la Fed
- "Un viol est un viol !": Gisèle Pelicot se dit "humiliée" face aux 51 accusés
- Gouvernement: la tension monte entre Barnier et les macronistes
- Rugby: La fédération assigne en justice Le Coq sportif pour 5,3 M EUR d'impayés
- L1: Rabiot sans doute "trop juste" pour Lyon-Marseille dimanche
- Teresa Ribera, femme puissante à Bruxelles, au coeur d'intérêts contradictoires
- Snapchat cultive son image de réseau social "différent" et "positif"
- Déficit public: l'objectif de 5,1% du PIB fixé pour 2024 "ne sera pas atteint", estime Moscovici
- Electricité: 140 ans après, le Royaume-Uni dit "bye bye" au charbon
- A69: les derniers "écureuils" décrochés un par un, chute de l'un d'eux
- La contre-offensive russe dans la région de Koursk a été arrêtée, selon l'armée ukrainienne
- Le créateur présumé d'une messagerie du crime arrêté lors d'une vaste opération internationale
- Le bilan de la tempête Boris s'alourdit à 23 morts en Europe
- Après l'attaque meurtrière aux bipeurs au Liban, le Hezbollah promet de punir Israël
- D'où vient le plastique des océans?
- Procès des viols de Mazan: l'émule de Pelicot, un "violeur" à l'enfance violentée
- Foot: après quatre matches, l'AS Rome se sépare de Daniele De Rossi
- Le Portugal toujours en proie à de violents feux de forêt
- Le Cachemire indien sous tutelle massivement aux urnes pour des élections locales
- Top 14: Anthony Jelonch, le retour du combattant
- Le fabricant des emblématiques boîtes Tupperware se déclare en faillite
Open d'Australie: Rafael Nadal, le roi de la terre et au-delà
Sans égal sur terre battue, Rafael Nadal a étendu sa domination à toutes les surfaces grâce à son inoxydable mental et sa résilience face aux blessures, jusqu'à remporter dimanche à l'Open d'Australie un 21e titre record en Grand Chelem.
L'Espagnol aux treize victoires à Roland-Garros a écrasé la concurrence sur l'ocre pendant près de vingt ans mais réduire sa palette à cette couleur serait une erreur. Sur dur à Melbourne, il ne s'est imposé que deux fois mais possède l'un des meilleurs ratios victoires/défaites.
Son titre dimanche lui permet non seulement de devancer ses rivaux Roger Federer et Novak Djokovic (20 Majeurs chacun) mais aussi de devenir le deuxième joueur de l'ère Open (depuis 1968) à remporter au moins deux fois chacun des quatre tournois du Grand Chelem, après Djokovic.
Avec 90 trophées, la place de N.1 mondial occupée pendant 209 semaines, quatre Coupes Davis et deux médailles d'or olympique, en simple et double, il possède à 35 ans le palmarès le plus foisonnant, avec ceux de Djokovic et Federer.
Lui-même place au-dessus ses deux victoires sur le gazon de Wimbledon en 2008 et 2010, surtout la première, conquise dans un match de légende contre le champion suisse, coauteur avec lui d'un des plus passionnants feuilletons de l'histoire du sport.
C'est sur la terre battue, le terrain le plus lent et le plus exigeant pour la tête et les jambes, que son art a atteint sa perfection. Pendant plus d'une décennie, d'avril à juin, il a été presque imbattable grâce à son énorme lift et à ses glissades: 395 matchs gagnés sur 430 disputés, près de 92% de succès.
Ses triomphes parisiens, de 2005 à 2008, de 2010 à 2014 et de 2017 à 2020, ont été ses chefs d'oeuvre. Aucun champion n'a jamais réussi à gagner aussi souvent un même tournoi du Grand Chelem.
Personne non plus n'a jamais remporté 81 matchs de suite sur terre battue, record établi entre avril 2005 et mai 2007, ni empiler 62 titres sur cette surface.
- Bête de combat -
Cet amour du rouge était inscrit dans son acte de naissance. A Majorque, comme en Espagne en général, on a longtemps conçu le tennis comme un sport se pratiquant sur terre battue exclusivement.
Né d'une mère commerçante et d'un père chef d'entreprise à Manacor, la troisième ville d'une île à laquelle il reste passionnément attaché, Nadal a passé son enfance dans un immeuble où logeait toute sa famille. Ou plutôt son clan, tant un esprit de corps à la méditerranéenne soudait ses membres (à cet égard la séparation de ses parents, en 2009, a été une rude épreuve).
Ses oncles ont eu une importance décisive: Miguel Angel Nadal, le footballeur du FC Barcelone, qui lui a fait prendre conscience très jeune des exigences du sport professionnel, et surtout Toni, son mentor de l'âge de 4 ans jusqu'à 2018 (quand son compatriote et ami Carlos Moya a pris la relève).
Sous la férule de cet entraîneur, "le plus sévère qu'on puisse imaginer", le petit prodige a sué sang et eau au club de tennis juste en face de la résidence familiale. "Il me mettait une pression très forte, usait d'un langage brutal, criait souvent; j'avais peur de lui", raconte le joueur.
D'après Toni, c'était le prix à payer pour transformer un garçon plutôt timide et craintif en bête de combat sur le court. Et aussi en gentleman: "interdiction absolue de jeter sa raquette".
- "Immergé dans son tennis" -
Moins doué techniquement que Federer (même s'il ne faut pas sous-estimer l'habileté de sa patte gauche, qu'il n'utilise que pour jouer au tennis, étant droitier), il a triomphé grâce à son mental, à cette "capacité à accepter les difficultés et à les surmonter supérieure à celle de la plupart de (ses) rivaux", dit-il, et à son exceptionnel pouvoir de concentration, lorsqu'il est "entièrement immergé dans (son) tennis solitaire, avec un sentiment de vie intense".
Nadal est aussi un athlète "combinant une extrême endurance à une grande vitesse, à l'image de l'oiseau mouche", comme le pense son préparateur physique.
Mais son corps a souvent été son pire ennemi. Dès 2006, il s'est cru perdu à cause d'une malformation congénitale au pied qui l'a obligé à porter des chaussures sur mesure. Puis des problèmes au genou et au poignet l'ont tenu éloigné des courts pendant de longues périodes.
Cet homme immensément riche (plus de 125 millions de dollars de gains, sans compter les revenus publicitaires) et célèbre se décrit comme un homme ordinaire qui n'aime rien tant qu'aller à la pêche avec ses amis, regarder des matchs de football -qu'il préférait au tennis étant enfant- et passer du temps avec son épouse Francesca, une Majorquine dont il partage la vie depuis 2005.
B.Shevchenko--BTB