Berliner Tageblatt - Pékin "s'oppose fermement" à l'interdiction américaine de véhicules connectés ayant des pièces chinoises

Euronext
AEX 0.53% 889.66
BEL20 0.27% 4212
PX1 0.62% 7469.56
ISEQ 0.35% 9639.33
OSEBX 0.52% 1485.17 kr
PSI20 0.99% 6440.2
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.88% 3250.63
N150 0.88% 3306.07
Pékin "s'oppose fermement" à l'interdiction américaine de véhicules connectés ayant des pièces chinoises
Pékin "s'oppose fermement" à l'interdiction américaine de véhicules connectés ayant des pièces chinoises / Photo: © AFP/Archives

Pékin "s'oppose fermement" à l'interdiction américaine de véhicules connectés ayant des pièces chinoises

Pékin s'est dit mercredi "fermement opposé" à l'interdiction annoncée mardi par les Etats-Unis de la vente de véhicules connectés intégrant de la technologie chinoise, estimant que l'argument de sécurité national évoqué par Washington était "sans aucun fondement".

Taille du texte:

Le gouvernement américain a annoncé mardi l'interdiction de la vente aux Etats-Unis de véhicules connectés intégrant de la technologie chinoise ou russe, tant en termes de composants que de logiciels, estimant qu'ils pouvaient représenter un risque pour la sécurité nationale.

La décision fait suite à une enquête publique du département du Commerce lancée fin septembre, qui vient de s'achever avec la publication de nouvelles règles visant à "sécuriser la chaîne d'approvisionnement des véhicules connectés des menaces extérieures".

"La Chine exhorte les États-Unis à cesser de généraliser à outrance le concept de sécurité nationale et à mettre fin à leur répression déraisonnable des entreprises chinoises", a rétorqué mercredi Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.

"De telles pratiques perturbent la coopération économique et commerciale entre les entreprises, violent les principes de l’économie de marché et de la concurrence loyale", a affirmé le diplomate,ajoutant que Pékin "s'y oppose fermement".

Pour l'heure aucune voiture connectée chinoise n'est vendue aux Etats-Unis mais ByD vend des autobus en Californie, qui ne sont pas concernés par l'interdiction.

Certains constructeurs occidentaux, comme Volvo, groupe suédois mais contrôlé par la société chinoise Geely, Polestar, Buick (groupe GM) ou Lincoln (filiale de Ford) y vendent des voitures fabriquées en Chine.

Le fabricant américain Tesla produit par ailleurs en Chine des véhicules électriques destinés à l'exportation.

"Les voitures ne sont plus simplement de l'acier sur roues, ce sont des ordinateurs. Elles ont des caméras, des micros, des dispositifs GPS et d'autres technologies connectées à internet", a justifié la secrétaire américaine au Commerce sortante, Gina Raimondo.

L'interdiction sera progressive et débutera en 2027 pour les logiciels, 2029 pour les équipements, a précisé le ministère.

La diplomatie chinoise a promis mercredi qu'elle "prendra les mesures nécessaires" pour "défendre résolument ses droits et intérêts légitimes."

M.Furrer--BTB