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L1: Longoria "regrette" et admet qu'il n'y a "pas de corruption dans le foot français"
Trente-six heures après la défaite de Marseille à Auxerre (3-0) et son spectaculaire coup de colère, le président de l'OM Pablo Longoria a admis lundi dans une interview à l'AFP qu'il n'y avait "pas de corruption dans le foot français" et a assuré "regretter" d'avoir utilisé ce terme.
Q: Deux jours après le match à Auxerre, quel est votre état d'esprit ?
R: "Je suis toujours très auto-critique et je ne peux pas accepter de donner ce type d'image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi."
Q: Un mot a particulièrement choqué, celui de +corruption+. Le regrettez-vous ?
R: "La forme n'était pas appropriée et ce mot, oui, je le regrette. Tout le monde m'a bien expliqué sa signification en français parce qu'en espagnol, ça a un sens plus large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n'ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d'argent ou des transactions financières, jamais. Je tiens à dire qu'il n'y a pas de corruption dans le foot français. Mais qu'il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu'il faut améliorer, pour tout le monde, oui."
Q: La saison de l'OM a été marquée par de nombreuses polémiques autour de l'arbitrage...
R: "Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment on arrive à cette colère. Ma première responsabilité, c'est défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l'OM a été défavorisé. Une chose m'a particulièrement touché, c'est la situation avec Medhi Benatia et la sanction qu'il a subie (trois mois de suspension ferme après OM-Lille en Coupe de France, ndlr). Et avec mes collaborateurs, je suis à la vie à la mort. Depuis deux ans, je pose dans les instances la question de l'utilisation de la VAR. En début de semaine dernière, on a encore envoyé un courrier, sans réponse. Il y a trop de choses anormales qui ont été considérées comme normales. Et puis il y a la désignation de Jérémy Stinat (Quatrième arbitre lors de l'incident avec Medhi Benatia, ndlr). Ca n'est pas à moi de décider qui arbitre les matchs, ça serait aller contre ce que je défends. Mais il faut un peu d'intelligence émotionnelle. Quel que soit le scénario du match, sa désignation allait poser des questions. Toutes ces choses montrent un manque de transparence et de clarté. Et c'est ça qui m'a fait monter, avec l'adrénaline du moment."
Q: Quel regard portez-vous sur l'arbitrage français ?
R: "Je l'ai dit dix fois: en Coupe d'Europe, les arbitres français sont bons. Mais aujourd'hui en L1, il y a un manque de cohérence totale d'un match à l'autre. Mais plus on dit les choses, plus on a l'impression que rien n'avance. C'est frustrant et à un moment, tu perds patience."
Q: Longtemps, vous avez estimé que ce n'était pas votre rôle de parler d'arbitrage. Aujourd'hui, vous le faites régulièrement...
R: "Je m'en souviens. Je disais que je ne voulais pas être un président des années 1990, cette période du football espagnol où tout le monde s'insultait, tout le monde criait plus fort l'un que l'autre et toutes les réunions de Ligue finissaient en disputes. Mais j'ai été très vexé pendant la saison 2022-2023 où je voulais porter une position de dialogue et d’ouverture vis-à-vis de l'arbitrage, une position un peu différente, qui n'était pas forcément appréciée par les supporters et mes collaborateurs. Mais tout ce que j'ai gagné, c'est que les arbitres refusaient de me parler. Aujourd'hui, je préfère dire librement les choses. C'est mieux que de voir qu'on me refuse la parole."
Q: Mais l'OM est deuxième. Est-ce pertinent de parasiter cette saison avec des questions d'arbitrage ?
R: "Si dans la vie on décide de tout laisser passer, alors c'est un monde sans conviction. Et autant je ne me retrouve pas dans le type de réaction que j'ai eue, autant je ne me reconnaitrai jamais dans une personne qui ne défend pas ses convictions."
Q: Redoutez-vous une sanction lourde ?
R: "Je me dois d'assumer ce que j'ai fait. Ne pas le faire serait hypocrite. Je pense que le niveau de sévérité envers l'OM a été excessivement haut, surtout par rapport à d’autres clubs. Mais ces situations ne doivent pas cacher une prestation sportive qui n'a pas été à la hauteur et personne ne doit utiliser cela comme un alibi ou une excuse. Je répète que je ne me sens pas représenté par ma réaction à Auxerre, mais je demande aussi pourquoi on en est arrivé là."
Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT
C.Meier--BTB