Berliner Tageblatt - Paris-Nice: "Gagner reste mon objectif principal", souligne Julian Alaphilippe

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Paris-Nice: "Gagner reste mon objectif principal", souligne Julian Alaphilippe
Paris-Nice: "Gagner reste mon objectif principal", souligne Julian Alaphilippe / Photo: © AFP

Paris-Nice: "Gagner reste mon objectif principal", souligne Julian Alaphilippe

"Gagner" reste l'objectif principal de Julian Alaphilippe qui, à 32 ans, retrouve Paris-Nice pour la première fois depuis cinq ans à partir de dimanche avec sa nouvelle équipe Tudor où il dit se régaler dans un rôle de leader et de coureur d'expérience.

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"C'est l'heure de courir, de se faire plaisir", a insisté le coureur français samedi lors d'un point-presse dans son hôtel des Yvelines où il a aussi partagé son appétit pour les classiques du printemps, des courses qui le font "vibrer".

Q: Comment abordez-vous Paris-Nice que vous retrouvez après cinq ans d'absence ?

R: "Je suis super motivé, très content d'être de retour sur les routes de Paris-Nice. Ca faisait un petit moment que je n'étais pas venu. J'étais plutôt du côté de l'Italie. C'était mon choix car j'ai toujours adoré faire les Strade Bianche et on sait que c'est compliqué de faire les deux. C'est bien de changer. En tant que coureur français, c'est chouette de revenir sur ces courses-là. En plus, avec ma nouvelle équipe. J'ai hâte."

Q: Avec quelles ambitions ?

R: "Il y a des belles étapes qui me correspondent et qui me plaisent, surtout en deuxième partie de semaine. Je me sens de mieux en mieux. J'aborde cette semaine vraiment sereinement. Le classement général n'est pas l'objectif numéro un de l'équipe. Mais on a des ambitions. C'est une des plus grosses courses du calendrier. Tout les jours il se passe quelque chose. On sait que le niveau est très relevé. Tout le monde est en forme à l'approche des classiques."

Q: Vous êtes pressé de gagner votre première course avec votre nouvelle équipe ?

R: "C'est pour ça que je fais du vélo. Pour aller chercher des résultats et gagner. J'ai ça en moi. Ca reste mon objectif principal sur la majorité des courses dont je prends le départ. Même quand ce n'est pas facile, même quand il y a plus fort que moi. J'espère que ça va arriver bientôt."

Q: Vous avez un énorme programme de classiques devant vous avec Milan Sanremo, le Grand Prix E3, le Tour des Flandres, les trois classiques ardennaises...

R: "Oui, c'est lourd. Que des grandes courses. Je prends ça comme un challenge. J'aime ce genre de courses, la pression que ça engendre. J'ai bien travaillé pour enchaîner tout ça. C'est l'heure de courir, de se faire plaisir."

Q: De toutes ces classiques, laquelle estimez-vous avoir le plus de chances de gagner ?

R: "Je n'en ai gagné qu'une, c'est la Flèche (Wallonne, à trois reprises), donc c'est peut-être celle-là. En fait, j'aimerais les gagner toutes. Ce sont des courses qui me font vibrer."

Q: Et Paris-Roubaix, la disputerez-vous un jour ?

R: "Oui, j'ai envie de le faire une fois avant la fin de ma carrière, mais pas cette année."

Q: Comment se passe votre adaptation dans votre nouvelle équipe ?

R: "On a un beau bus. Full alcantara, siège chauffant, le maillot est tout noir et rouge, c'est le plus grand changement (rires). Non, je me suis vraiment bien adapté. J'apprécie beaucoup mes collègues, mes coéquipiers, le staff, la structure en général. C'est chouette d'avoir ce rôle de leader, mais aussi de coureur d'expérience pour mes coéquipiers. Je suis content d'aborder ce nouveau chapitre de ma carrière."

Q: On attend toujours les invitations pour le prochain Tour de France, vous y pensez ?

R: "Bien sûr, on espère la réponse positive pour le Tour. Ça serait magnifique. On est optimistes. Mais Tour ou pas Tour, ça ne change strictement rien à mes prochaines semaines ni à ma préparation. Je suis concentré sur ce qui arrive maintenant."

PROPOS recueillis lors d'un point-presse

T.Bondarenko--BTB