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Paris-Nice: le chrono par équipes, spectaculaire et casse-tête
Au programme de Paris-Nice pour la troisième année consécutive mardi, le contre-la-montre par équipes est un exercice aussi spectaculaire que technique, dont la préparation constitue un véritable casse-tête.
Avec deux spécialistes du chrono, le Suisse Stefan Bissegger et le double champion de France Bruno Armirail, et deux leaders à protéger, Felix Gall et Aurélien Paret-Peintre, l'équipe Décathlon-AG2R dévoile à l'AFP les coulisses de sa préparation du chrono long de 28,4 km entre le circuit de Magny-Cours et Nevers.
De nouveau à la mode
Longtemps incontournable, le chrono collectif avait quasiment disparu des radars avant d'opérer un retour en force en 2023 et 2024 sur Paris-Nice. "A part les deux de Paris-Nice, j'ai dû en faire un seul autre, sur le Tour UAE lors de ma première année pro en 2019", résume Aurélien Paret-Peintre. Pour les organisateurs d'ASO, le retour est réussi au point de remettre le chrono par équipes au programme du Tour de France dès 2026 lors de la première étape à Barcelone, sept ans après sa dernière apparition. "Dès qu'on parle du Tour, l'attention est décuplée. Je peux vous garantir que les équipes élaborent déjà un plan très structuré en termes de recherche et de développement en vue de l'année prochaine", souligne l'Irlandais Stephen Barrett, entraîneur en chef chez Décathlon.
Logistique compliquée
Rare mais très technique, le chrono par équipes nécessite un entraînement spécifique. "Si tu vises le classement général, tu n'as pas le choix", insiste Armirail. Or, les occasions sont rares car, comme le dit Bissegger, "il est très difficile, avec les différents programmes de course, de réunir les sept ou huit coureurs du chrono". Pour préparer Paris-Nice, Décathlon-AG2R a réussi à faire cinq séances. Deux, très légères, en stage en décembre. Deux autres en janvier où Armirail et Paret-Peintre, alors en camp d'altitude dans la Sierra Nevada, ont rejoint le reste des troupes sur le circuit de Moto GP près de Valence. Et une vendredi dernier sur le circuit de Magny-Cours. "Je ne pense pas que d'autres équipes aient fait plus", estime Armirail. D'autant, ajoute Barrett, que s'entraîner "sur route ouverte est très dangereux".
Un exercice très particulier
"Un chrono par équipes est très différent. En individuel, on se concentre sur son effort personnel. Là, il faut prendre en considération les six autres coureurs. Quand on prend un virage par exemple on va arrondir la trajectoire pour garder la ligne la plus fluide possible", souligne Barrett.
Et "ce n'est pas parce qu'on est spécialiste du chrono individuel qu'on est bon par équipes", estime même Armirail. "On passe des relais beaucoup plus intenses. Quand on s'écarte, on a un temps où on ne pédale presque pas, avant de refaire une accélération pour reprendre les roues. C'est un effort beaucoup moins constant", détaille-t-il.
La fluidité collective est le maître mot. "C'est pourquoi, ajoute Barrett, notre paramètre principal n'est pas les watts (la puissance développée, ndlr) comme en individuel mais la vitesse" qu'il s'agit de maintenir du mieux possible.
Une gestion au millimètre
Si le collectif roule à la même vitesse, certains coureurs sont meilleurs que d'autres dans cet exercice. Pour équilibrer l'ensemble, explique Barrett, "on joue sur la durée des relais" en tête du groupe où la pénétration dans l'air demande le plus d'efforts".
"Bruno (Armirail), qui est notre démarreur, et Stefan (Bisseger), qui va dicter le tempo, vont tirer des relais de 25 à 30 secondes, alors que pour les moins forts ce sera de 6 à 10 secondes", souligne l'entraîneur.
"On a un algorithme qui calcule le meilleur +pacing+ (rythme) possible, complète Bisseger. Avec Bruno, notre but est d'arriver complètement cramés. Pour les autres, l'objectif est d'abord de ne pas ralentir le groupe". En cas d'imprévu, comme une crevaison, Stephen Barret a en tête une liste de 20 scénarios possibles pour réajuster le plan et par exemple sacrifier un coureur.
Nouvelle règle
Depuis 2023, Paris-Nice innove avec une nouvelle formule où les temps pour le classement de l'étape sont pris sur le premier coureur de chaque équipe et non plus le quatrième. Mais chaque coureur conserve son temps propre pour le classement général individuel. "Ca veut dire que ton leader-grimpeur, qui est censé être un peu moins fort sur le plat, doit faire le meilleur temps. C'est plus tactique", explique Paret-Peintre.
En définitive, Barrett estime toutefois que cela ne change "pas grand-chose" car dans un chrono par équipes "c'est le rythme qui compte et dans l'idéal il ne faudrait pas sprinter à la fin".
"Cela nous permet toutefois de ne pas avoir à attendre éventuellement un quatrième coureur qui aurait du mal", souligne-t-il. Sachant que par définition, comme le rappelle Armirail, "on va toujours plus vite à plusieurs que tout seul".
O.Bulka--BTB