- "Très, très lent": les négociations sur la pollution plastique piétinent à Busan
- Chine: la consommation de charbon devrait atteindre son pic en 2025, selon un rapport
- Vendée Globe: Dalin accentue son avance dans la nuit
- La Namibie vote, le parti historique au pouvoir menacé
- Budget de la Sécu : députés et sénateurs en conclave, avant un 49.3 à haut risque pour Barnier
- UE: la nouvelle Commission attend son feu vert sur fond de turbulences
- Procès des viols de Mazan: derniers réquisitoires et début de la défense
- Procès RN: la parole à la défense de Marine Le Pen pour lui éviter la "mort politique"
- Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban
- La Namibie aux urnes, le parti historique plus que jamais défié
- Chili: le gouvernement rejette les accusations de harcèlement sexuel contre le président Boric
- Drake déplace son conflit avec Kendrick Lamar devant les tribunaux
- C1: Manchester City, en souffrance, gâche tout contre Feyenoord (3-3)
- C1: pas d'exploit pour Brest, surclassé par le Barça de Lewandowski
- Ligue des champions: le PSG chute encore à Munich et se retrouve en grand danger
- C1: Paris et Brest battus, Manchester City cale à nouveau, l'Atlético cartonne
- Foot: le Barcelonais Lewandowski devient le 3e joueur de l'histoire à inscrire plus de 100 buts en C1
- Wall Street termine en hausse, insensible aux annonces de Trump
- Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entrera en vigueur mercredi matin au Liban
- Brésil: Bolsonaro soupçonné de "participation active" dans un projet de Coup d'Etat
- Liban : Washington et Paris veilleront à ce que le cessez-le-feu soit "mis en oeuvre dans son intégralité"
- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- Israël approuve un cessez-le-feu au Liban, en vigueur mercredi matin
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Israël se prépare à un cessez-le-feu dans sa guerre avec le Hezbollah au Liban
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
- Macédoine du Nord : Une femme accouche à 61 ans, un record pour le pays
- Chili: le président Boric visé par une plainte pour harcèlement sexuel
- Egypte: 5 survivants récupérés après le naufrage d'un bateau touristique
- ArcelorMittal: "journée noire" dans les centres de services, contre les projets de fermetures
- Argentine: la décision sur un non-lieu pour les rugbymen français mise en délibéré
- Budget Sécu: Wauquiez annonce un accord avec les sénateurs LR pour retirer les 7 heures de travail sans rémunération
- Au procès des viols de Mazan, un réquisitoire mené tambour battant
- Avec Trump, le retour de la politique par posts
- UE-Mercosur: Carrefour fait son mea culpa au Brésil
- Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé 362 M EUR pour la création française en 2023
- Israël annonce qu'il adoptera "ce soir" un cessez-le-feu dans sa guerre avec le Hezbollah au Liban
- Affaire Pogba: le procès de proches du joueur s'ouvre et se poursuit en son absence
- Bruxelles valide le budget du gouvernement français en pleine crise
- Journée meurtrière à Islamabad où l'opposition augmente la pression sur les autorités
- Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
- L'usine de Toyota France à contre-courant de l'industrie automobile
- Devant l'Assemblée, le gouvernement réitère son opposition au Mercosur et se félicite du soutien de la Pologne
- Trump fait planer la menace de guerres commerciales tous azimuts
- Affaire Pogba: l'absence de Paul Pogba passe mal, nouvelle demande de renvoi
Retour sur Terre du vaisseau Orion, la mission lunaire Artémis 1 conclue avec succès
Après avoir passé un peu plus de 25 jours dans l'espace et s'être rendu autour de la Lune, le vaisseau Orion de la Nasa a amerri dimanche dans l'océan Pacifique, dernière étape d'une mission couronnée de succès, et préfigurant le retour des humains sur la Lune dans les années qui viennent.
L'amerrissage a eu lieu au large de l'île mexicaine de Guadalupe à 17H40 GMT (09H40 du matin heure locale).
"Je pense qu'aucun de nous n'aurait pu imaginer une mission davantage réussie", s'est félicité lors d'une conférence de presse Mike Sarafin, en charge à la Nasa de cette mission Artémis 1. "Nous avons désormais un moyen de transport vers l'espace lointain".
La capsule, qui ne comportait pas d'astronaute à bord pour ce vol test, est entrée dans l'atmosphère terrestre à une vitesse de 40.000 km/h, et a dû supporter une chaleur infernale de 2.800°C, soit la moitié de la température de la surface du Soleil.
Le vaisseau a été freiné dans sa vertigineuse descente par une série de pas moins de onze parachutes, jusqu'à atteindre une vitesse d'environ 30 km/h au moment de toucher l'eau.
"Nous avons eu un amerrissage absolument parfait", s'est réjouie Melissa Jones, en charge des opérations de récupération, auxquelles la Nasa s'entraîne depuis des années.
Puis des plongeurs y ont attaché des câbles afin de la remorquer à l'aide de bateaux pneumatiques jusqu'à l'intérieur d'un navire de la marine américaine, l'USS Portland, dont l'arrière a été en partie immergé. L'eau devait ensuite être pompée, permettant de lentement déposer la capsule sur un support prévu à cet effet.
Les opérations devaient prendre entre quatre et six heures au total.
L'USS Portland prendra ensuite la route de San Diego, sur la côte ouest américaine, où la capsule sera débarquée dans les jours qui viennent.
- 2,2 millions de kilomètres -
Le succès de cette mission était crucial pour la Nasa, qui a investi des dizaines de milliards de dollars dans le programme américain de retour sur la Lune, Artémis. Après avoir ramené des humains sur la surface lunaire, son but est de préparer un futur voyage vers Mars.
L'objectif principal de cette première mission était de tester la résistance du bouclier thermique de la capsule, le plus grand jamais construit (5 m de diamètre).
En 2014, un premier test avait été réalisé, mais la capsule n'avait alors pas quitté l'orbite terrestre, et était donc rentrée moins vite dans l'atmosphère (environ 32.000 km/h).
Au total, le vaisseau a cette fois parcouru plus de 2,2 millions de kilomètres dans l'espace, depuis son décollage le 16 novembre lors du baptême de l'air de la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS.
Orion a survolé la Lune à seulement quelque 130 kilomètres de sa surface, et s'est aventuré jusqu'à plus de 430.000 km de notre planète, soit plus loin que tout vaisseau habitable auparavant.
- Artémis 2 et 3 -
Récupérer la capsule permettra de recueillir de nombreuses données déterminantes pour les missions à venir, notamment celles des capteurs d'accélérations et de vibrations à bord. Certains éléments du vaisseau doivent en outre être réutilisés pour la capsule d'Artémis 2, déjà bien avancée.
Cette deuxième mission, prévue pour 2024, emmènera un équipage jusqu'à la Lune, toujours sans y atterrir. La Nasa devrait annoncer le nom des astronautes choisis début 2023.
Artémis 3, officiellement programmée en 2025, atterrira elle pour la première fois sur le pôle sud de la Lune, où se trouve de l'eau sous forme de glace. Par la suite, la Nasa souhaite lancer une mission par an.
"Nous avons du matériel en construction à travers le monde jusque pour Artémis 5", a souligné dimanche Jim Free, administrateur associé à la Nasa.
Seuls douze hommes, tous blancs, ont posé le pied sur la surface lunaire grâce aux missions Apollo - pour la dernière fois en 1972, il y a cinquante ans jour pour jour.
Le programme Artémis doit cette fois y envoyer la première femme et la première personne de couleur.
Le but de la Nasa est d'établir une présence humaine durable sur la Lune, grâce à une base à sa surface et une station spatiale en orbite autour d'elle. Apprendre à vivre sur la Lune doit permettre de tester toutes les technologies nécessaires à un voyage vers Mars - peut-être à la fin des années 2030.
R.Adler--BTB