- Boxe: Dubois fracasse Joshua et légitime sa ceinture mondiale IBF
- Top 14: Toulouse seul en tête, première victoire pour Vannes
- Espagne: le Real Madrid renverse l'Espanyol Barcelone, Mbappé enchaîne
- Ligue 1: après la C1, le PSG freiné à Reims (1-1)
- "C'est de la survie": en Martinique, des manifestants vent debout contre la vie chère
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée à l'Agriculture
- L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
- Chez lui, Biden discute de la Chine avec les dirigeants japonais, australien et indien
- Astrid Panosyan-Bouvet, une macroniste à la fibre sociale au Travail
- Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé
- Justice: Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate
- Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale
- Trump refuse de débattre à nouveau avec Harris
- Le gouvernement Barnier voit le jour après une longue crise, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"
- Italie: Naples neutralise la Juventus et prend confiance
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture
- Foot: les Girondins retrouvent leur stade et leurs irréductibles fans
- La liste du gouvernement de Michel Barnier
- Le gouvernement Barnier voit le jour, Retailleau à l'Intérieur, Armand aux Finances et Dati reconduite à la Culture
- Rachida Dati, deuxième acte à la culture
- Agnès Pannier-Runacher, une "bonne élève" de la macronie à la Transition écologique
- Laurent Saint-Martin, une figure économique du macronisme au Budget
- Guillaume Kasbarian, un libéral pur sucre du Logement à la Fonction publique
- Italie: Naples contrarie la Juventus dans son stade
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, nouveau chef de la diplomatie française
- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
- Top 14: Première victoire pour Vannes qui stoppe Lyon
- Harris met Trump au défi de débattre sur CNN fin octobre
- Birmanie: le bilan du typhon Yagi grimpe à 384 morts
- Allemagne: Olise guide le Bayern, facile vainqueur à Brême (5-0)
- Gouvernement: Barnier commence à appeler ses futurs ministres
- Israël bombarde intensément le sud du Liban après le coup dur porté au Hezbollah
- F1/Singapour: Norris en pole position, Verstappen dans ses roues
- Top 14: Toulouse s'impose en leader à Montpellier
- MotoGP: Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
- Japon: un mort et sept disparus à la suite d'importantes innondations
- Plus de 18.000 bâtiments et installations endommagés par des inondations en Pologne
- En Normandie, un camping déménagé pour échapper à la montée des eaux
- Hongrie: le Danube en crue assiège Budapest après la tempête Boris
- Mondiaux de cyclisme: Evenepoel voit toujours double
- L'Ukraine dit avoir frappé deux dépôts de munitions et de missiles en Russie
- Ouganda: le fils de Museveni renonce à la présidentielle et soutiendra son père
- Sri Lanka: les trois principaux candidats à l'élection présidentielle
- Les supporters stéphanois entre colère et ironie après la déroute historique des Verts
- De fortes et rares chutes de neige bloquent les routes en Afrique du Sud
- Barnier espère finaliser rapidement son gouvernement, le MoDem acte sa participation
- Ligue 1: joker à Lyon, Veretout retrouve déjà l'OM
- La ville américaine de Flint toujours plombée par sa crise de l'eau
- Russie: incendie et évacuations dans la région de Krasnodar après une attaque de drones
Au Brésil, le succès grandissant des start-ups de la finance
Quand les soeurs brésiliennes Daniela et Julia Binatti ont quitté leurs emplois pour lancer Pismo, une start-up dans la finance, leurs proches les ont jugées bien imprudentes.
Sept ans plus tard, en juin dernier, leur entreprise a été rachetée par Visa pour la somme mirobolante d'un milliard de dollars.
Pismo est l'un des derniers cas en date de "fintechs" à succès au Brésil, qui est de loin le pays d'Amérique latine le plus dynamique dans ce domaine, avec des solutions innovantes pour un énorme marché de consommateurs.
"Quand j'avais 16 ans, ma mère m'a dit de distribuer des CV dans des banques de l'avenue Paulista (de Sao Paulo) pour trouver du boulot", raconte Daniela Binatti, 46 ans, qui a grandi dans une famille aux revenus modestes.
Aujourd'hui, nombre d'institutions financières installées dans d'imposants gratte-ciels de cette artère emblématique de la mégalopole brésilienne sont devenues des clientes de Pismo.
La société compte plus de 450 employés, au Brésil mais aussi aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et à Singapour.
Avec le rachat par Visa, Pismo est devenu l'une des 21 "licornes" brésiliennes, nom donné aux start-ups dont la valeur de marché est supérieure à un milliard de dollars. Soit plus de la moitié des 38 entreprises de ce type en Amérique latine.
"Beaucoup de gens nous prenaient pour des fous. Il a fallu battre en brèche de nombreux préjugés pour faire notre entrée sur le marché international avec une technologie brésilienne", souligne Daniela Binatti.
La plateforme de Pismo permet à Visa de proposer à ses clients des produits bancaires accessibles de partout dans le monde, grâce à l'utilisation de l'informatique à distance ("cloud") pour y stocker les outils technologiques.
- Contexte favorable à l'innovation -
D'autres fintechs issues de la première économie d'Amérique latine ont fait leurs preuves, comme Neon, qui a reçu l'an dernier un investissement de 300 millions de dollars du groupe bancaire espagnol BBVA.
Le cas le plus emblématique est celui de Nubank, une des principales banques numériques au monde, forte de près de 84 millions de clients et cotée à Wall Street depuis décembre 2021.
Ce succès est dû notamment "à la taille du marché" brésilien: 84% de la population adulte de ce pays de 203 millions d'habitants a un compte en banque, explique Eduardo Fuentes, chercheur de la plateforme d'innovation Distrito.
Et cet énorme marché est réparti entre un nombre réduit d'acteurs majeurs du secteur bancaire traditionnel, "ce qui pose une série de problèmes" que les fintechs se proposent de résoudre, notamment pour diminuer les coûts.
D'autant plus que le Brésil dispose "d'un grand nombre d'entrepreneurs talentueux, dans un contexte favorable à l'innovation", de quoi "attirer les investisseurs internationaux", ajoute M. Fuentes.
Les pouvoirs publics ont d'ailleurs donné l'exemple en termes d'innovation avec le PIX: ce système de virements gratuits et instantanés lancé fin 2020 par la Banque centrale a révolutionné les transactions financières dans le pays, avec un impact considérable sur la façon dont les Brésiliens dépensent leur argent au quotidien.
- Terre d'opportunités -
Le Brésil se situe au huitième rang mondial des pays qui comptent le plus de fintechs, avec 869 sociétés, spécialisées pour la plupart dans le crédit, les moyens de paiement ou la gestion financière.
"Il y a beaucoup d'opportunités dans des niches mal desservies" par les banques traditionnelles, "comme les populations les plus pauvres ou les entrepreneurs", estime Mariana Bonota, de l'association ABFintech, qui représente ce secteur.
La banque numérique Cora a décidé par exemple de miser sur le marché des PME.
"Elles représentent 90% des affaires dans ce pays, et nous leurs offrons des coûts moins élevés et moins de bureaucratie", dit Igor Senra, cofondateur de cette fintech vue par les observateurs comme une licorne en puissance.
Avec 400 employés et un million de clients, Cora a déjà reçu plus de 116 millions de dollars d'investissements internationaux.
Pas de doute, l'avenir est prometteur pour le secteur au Brésil, avec aussi l'essor de l'"open finance", le partage des données de clients entre banques, ou la régulation des cryptomonnaies, prédit Diego Herrera, spécialiste de la Banque inter-américaine de Développement (BID).
F.Pavlenko--BTB