- Israël ordonne la fermeture pendant 45 jours du bureau d'Al Jazeera à Ramallah, annonce la chaîne
- Sri Lanka: le chef de la coalition de gauche Dissanayaka en passe de remporter la présidentielle
- Boxe: Dubois fracasse Joshua et légitime sa ceinture mondiale IBF
- Top 14: Toulouse seul en tête, première victoire pour Vannes
- Espagne: le Real Madrid renverse l'Espanyol Barcelone, Mbappé enchaîne
- Ligue 1: après la C1, le PSG freiné à Reims (1-1)
- "C'est de la survie": en Martinique, des manifestants vent debout contre la vie chère
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée à l'Agriculture
- L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
- Chez lui, Biden discute de la Chine avec les dirigeants japonais, australien et indien
- Astrid Panosyan-Bouvet, une macroniste à la fibre sociale au Travail
- Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé
- Justice: Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate
- Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale
- Trump refuse de débattre à nouveau avec Harris
- Le gouvernement Barnier voit le jour après une longue crise, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"
- Italie: Naples neutralise la Juventus et prend confiance
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture
- Foot: les Girondins retrouvent leur stade et leurs irréductibles fans
- La liste du gouvernement de Michel Barnier
- Le gouvernement Barnier voit le jour, Retailleau à l'Intérieur, Armand aux Finances et Dati reconduite à la Culture
- Rachida Dati, deuxième acte à la culture
- Agnès Pannier-Runacher, une "bonne élève" de la macronie à la Transition écologique
- Laurent Saint-Martin, une figure économique du macronisme au Budget
- Guillaume Kasbarian, un libéral pur sucre du Logement à la Fonction publique
- Italie: Naples contrarie la Juventus dans son stade
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, nouveau chef de la diplomatie française
- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
- Top 14: Première victoire pour Vannes qui stoppe Lyon
- Harris met Trump au défi de débattre sur CNN fin octobre
- Birmanie: le bilan du typhon Yagi grimpe à 384 morts
- Allemagne: Olise guide le Bayern, facile vainqueur à Brême (5-0)
- Gouvernement: Barnier commence à appeler ses futurs ministres
- Israël bombarde intensément le sud du Liban après le coup dur porté au Hezbollah
- F1/Singapour: Norris en pole position, Verstappen dans ses roues
- Top 14: Toulouse s'impose en leader à Montpellier
- MotoGP: Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
- Japon: un mort et sept disparus à la suite d'importantes innondations
- Plus de 18.000 bâtiments et installations endommagés par des inondations en Pologne
- En Normandie, un camping déménagé pour échapper à la montée des eaux
- Hongrie: le Danube en crue assiège Budapest après la tempête Boris
- Mondiaux de cyclisme: Evenepoel voit toujours double
- L'Ukraine dit avoir frappé deux dépôts de munitions et de missiles en Russie
- Ouganda: le fils de Museveni renonce à la présidentielle et soutiendra son père
- Sri Lanka: les trois principaux candidats à l'élection présidentielle
- Les supporters stéphanois entre colère et ironie après la déroute historique des Verts
- De fortes et rares chutes de neige bloquent les routes en Afrique du Sud
- Barnier espère finaliser rapidement son gouvernement, le MoDem acte sa participation
- Ligue 1: joker à Lyon, Veretout retrouve déjà l'OM
La Terre abrite peut-être de gros morceaux d'une autre planète
Des scientifiques ont proposé mercredi une nouvelle théorie susceptible de résoudre deux mystères d'un seul coup, l'un tournant tous les jours autour de la Terre et l'autre concernant les entrailles de notre planète.
La première énigme est l'origine de la Lune, pour laquelle la théorie la plus communément admise est son apparition après l'impact d'une planète en formation avec la future Terre il y a 4,5 milliards d'années.
La collision avec Theia, une protoplanète de la taille de Mars, aurait propulsé une quantité suffisante de matière dans l'espace pour que son agglomération forme la Lune.
Restait à trouver des restes de Theia. En regardant non pas en l'air, mais sous terre, si l'on en croit l'étude publiée dans Nature par une équipe de scientifiques d'institutions principalement américaines.
Car à 2.900 km sous la surface, deux gros "blobs" intriguent les scientifiques depuis leur découverte à l'aide d'ondes sismiques dans les années 1980. Posés au fond du manteau terrestre, la couche séparant le noyau de la Terre de sa croûte, ces masses de la taille d'un continent chacune se situent sous l'Afrique et l'Océan Pacifique.
Elles sont plus chaudes et plus denses que le milieu qui les entoure. Et les simulations informatiques des chercheurs suggèrent que ces masses sont des "reliques enfouies" de Theia, qui ont pénétré dans la Terre au moment de la collision.
Cette collision a été "l'évènement le plus violent subi par la Terre" dans son histoire, a dit à l'AFP Qian Yuan, chercheur en géodynamique à l'Institut de technologie de Californie (CalTech) et premier auteur de l'étude.
Ce qui rend "très, très étrange" qu'il n'en reste pas de trace visible, selon lui. Et ce qui a motivé sa réflexion: "Où est l'impacteur? Ma réponse: sous la terre".
- Entre espace et géologie -
La recherche a conduit les experts de deux spécialités bien distinctes, l'espace et la géologie, à collaborer.
Theia a percuté la Terre, alors en formation, à plus de 36.000 km/h, une vitesse suffisante pour qu'une partie de l'impacteur pénètre "très profondément dans le manteau inférieur de la Terre".
Ces morceaux de roche essentiellement fondue, larges de plusieurs dizaines de kilomètres, ont refroidi et en se solidifiant sont descendus jusqu'à la limite du manteau et du noyau terrestre. Aidés en cela par une proportion plus importante d'oxyde de fer que celle du milieu terrestre, qui les a rendus plus lourds.
Ils se sont accumulés en deux masses distinctes, dont chacune est plus importante que la Lune, selon M. Yuan, qui insiste par ailleurs sur le fait que ces conclusions restent le fruit de modèles et de simulations nécessairement imparfaits.
Un expert en sciences de la Terre et en exploration planétaire à l'Université écossaise de Stirling a dit à l'AFP que la théorie avancée par M. Yuan "s'accorde avec plusieurs indices existants". "C'est une trouvaille significative", selon Christian Schroeder, qui n'a pas participé à l'étude.
Même si elle ne règle pas selon lui la question de l'origine de la Lune, cette théorie fournit "une explication crédible aux anomalies constatées à la frontière entre le manteau et le noyau".
Quant aux restes de Theia, ils pourraient bien "être responsables de processus en cours importants sur Terre".
Les masses sont réputées acheminer des panaches du manteau, des remontées de magma, vers la surface de la croute terrestre. Un phénomène lié à des éruptions volcaniques mais aussi l'évolution des supercontinents.
Pour M. Yuan, l'impact de Theia a "joué un rôle dans l'évolution qu'a connue la Terre sur 4,5 milliards d'années". Et c'est ce qui selon lui la rendrait "unique (...) différente des autres planètes rocheuses".
A.Gasser--BTB