- Les problèmes de santé liés au réchauffement climatique continuent d'augmenter
- NBA: Jokic sauve Denver, Dallas domine Minnesota
- Retraite à 64 ans: l'épineuse question de l'aménagement des fins de carrière
- "Il faut qu'ils voient nos larmes", le combat contre les armes de mères américaines
- Sur un campus du Wisconsin, les étudiants d'autres Etats votent là où ça compte
- "Ne pas revenir en arrière": avant le discours d'Harris, plane le souvenir de l'assaut du Capitole
- Un nouvel équipage arrive dans la station spatiale chinoise
- Les microplastiques, pas fantastiques pour la santé humaine
- 50 ans après, la RDC se remémore le "combat du siècle"
- Aux Etats-Unis, le désespoir des partisans de la régulation des armes à feu
- Le Botswana élit son président et Parlement, continuité probable
- Jacques Audiard, "terrifié" par la course aux Oscars pour "Emilia Perez"
- Ubisoft attendu au tournant pour ses résultats financiers
- Royaume-Uni: le gouvernement travailliste sur une ligne de crête avec son premier budget
- Cancer du sein: le Sénat veut améliorer la prise en charge des soins
- Trois astronautes décollent vers la station spatiale chinoise
- La Chine saisit l'OMC face aux surtaxes de l'UE sur ses voitures électriques
- Harris s'engage à incarner "un avenir plein de promesses" face à Trump
- Violentes inondations en Espagne, plusieurs corps retrouvés
- Harris promet d'incarner "un avenir plein de promesses" face à Trump
- Bolivie: au moins 30 blessés dans de nouveaux affrontements entre police et manifestants
- Trump veut "un pouvoir sans limites", accuse Harris à Washington
- Budget de la Sécu: l'Assemblée s'échauffe sur les retraites
- Italie: à San Siro, Naples écoeure l'AC Milan et envoie un message
- Foot: les Bleues, rajeunies et remaniées, s'inclinent face à la Suisse
- Anatomie d'un meeting de Trump
- L'Ukraine mobilise face aux avancées russes et aux renforts nord-coréens
- Tennis: malade, Sinner quitte Paris sans jouer, Alcaraz maîtrise
- L'idéologue populiste Steve Bannon en campagne pour Trump dès sa sortie de prison
- Au procès du RN, Louis Aliot et l'art du "tri du courrier"
- Au Maroc, Macron affiche un soutien appuyé sur le Sahara mais appelle à plus de "résultats" sur l'immigration
- NBA: Tidjane Salaün, apprenti héros qui "recommence une histoire à zéro"
- Près de 100 morts dans une frappe israélienne à Gaza selon la Défense civile
- L'UE adopte jusqu'à 35% de surtaxes sur les voitures électriques importées de Chine
- Un tramway fou finit sa course dans un magasin à Oslo
- Le thon en conserve largement contaminé au mercure, s'alarment deux ONG
- XV de France: un nouveau cadre pour vite tourner la page de Mendoza
- Blocage de routes en Bolivie: les partisans d'Evo Morales plus déterminés que jamais
- L'ex-conseiller populiste de Trump Steve Bannon libéré de prison une semaine avant l'élection
- La Bourse de Paris a terminé en baisse
- COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU
- L'Ukraine mobilise face aux avancées russes et à la menace de renforts nord-coréens
- Immigration, Sahara: Macron invite le Maroc à sceller un nouveau partenariat
- Près de 100 morts dans une frappe israélienne sur le nord de Gaza
- Tennis: "Richie" et Bercy, fin de partie
- Belgique: une centaine de narcotrafiquants condamnés dans un méga-procès
- Au Ghana, des Afro-américains anxieux à l'approche de l'élection du 5 novembre
- Tennis: Mpetshi Perricard, services et vertus
- Harris prononce son réquisitoire final à une semaine jour pour jour du vote
- Les secours annoncent qu'une frappe israélienne a fait 93 morts dans le nord de Gaza
Deux astronautes attendent toujours de rentrer sur Terre, réitèrent leur confiance en Boeing
Ils auraient déjà dû rentrer sur Terre il y a plusieurs semaines, mais sont encore dans l'espace: les deux astronautes du premier vol avec équipage du vaisseau Starliner, développé par Boeing, ont affiché mercredi leur confiance dans leur véhicule, malgré les problèmes rencontrés.
Les deux astronautes américains Butch Wilmore et Suni Williams devaient initialement passer moins de deux semaines dans le laboratoire volant, mais y sont déjà depuis plus d'un mois.
En cause: des problèmes sur le système de propulsion de la capsule alors qu'elle approchait de la Station spatiale internationale (ISS), qui ont conduit la Nasa à repousser leur départ, le temps de conduire des tests.
"J'ai un très bon pressentiment que le vaisseau spatial nous ramènera à la maison, sans problème", a déclaré Suni Williams lors d'une conférence de presse réalisée depuis l'espace. En attendant, "nous passons un très bon moment ici dans l'ISS", a-t-elle ajouté.
Butch Wilmore a quant à lui loué les capacités du vaisseau, qu'il a piloté manuellement en route vers l'ISS, notamment sa précision.
En tant que pilote d'essai, il a relativisé les défis rencontrés: "C'est le monde des tests. C'est un secteur difficile", a-t-il dit. "Tous les vaisseaux spatiaux jamais conçus ont connu de multiples problèmes. C'est la nature même de notre travail."
- Propulseurs endommagés? -
Juste avant l'amarrage du vaisseau avec la station, cinq petits propulseurs sur 28 avaient à un moment fait défaut, même si tous sauf un avaient finalement pu être redémarrés.
La Nasa a depuis commencé des tests au sol sur un propulseur similaire, en le soumettant à des conditions semblables à celles subies en vol.
"Durant ce vol, nous avons plus allumé les propulseurs qu'attendu", a expliqué mercredi un haut responsable à la Nasa, Steve Stich. Ce test au sol doit ainsi permettre "de comprendre l'effet de la chaleur" induite, a-t-il ajouté.
"Nous ne pensons pas que nous avons des propulseurs endommagés" mais ces tests doivent permettre de "s'en assurer", a déclaré Mark Nappi, haut responsable chez Boeing.
Le système de propulsion est crucial pour le retour sur Terre. De gros propulseurs assurent la poussée principale, tandis que les plus petits -- ceux sur lesquels se penchent la Nasa et Boeing -- assurent la bonne orientation du vaisseau.
Mais même si plusieurs de ces petits propulseurs ne fonctionnaient pas au moment de la descente, d'autres pourraient prendre le relais puisque le vaisseau en a davantage que le nombre nécessaire pour cette manoeuvre, a expliqué Steve Stich.
La Nasa assure donc que les astronautes peuvent à l'heure actuelle utiliser la capsule à n'importe quel moment pour rentrer en cas d'urgence.
Les équipes de Boeing travaillent également à mieux comprendre une autre anomalie: des fuites d'hélium détectées sur le vaisseau. L'hélium, dont il devrait rester des réserves suffisantes malgré les fuites, est un gaz non inflammable mais utilisé dans le système de propulsion.
- Retour fin juillet au mieux -
A l'heure actuelle, la date la plus optimiste pour le retour des deux astronautes est "fin juillet", a indiqué Steve Stich.
Cette mission, menée avec des années de retard sur le calendrier initial après de nombreuses déconvenues durant le développement de Starliner, doit permettre au vaisseau d'obtenir la certification de la Nasa pour ensuite commencer ses opérations régulières de taxi spatial.
En attendant, les astronautes de la Nasa rejoignent déjà l'ISS grâce aux vaisseaux Dragon de SpaceX depuis quatre ans.
L'agence spatiale américaine souhaite disposer d'un deuxième moyen de transport grâce à Boeing, afin de mieux pouvoir faire face à d'éventuels problèmes sur l'une des capsules ou situations d'urgence.
Steve Stich a indiqué mercredi qu'"aucune discussion" n'avait eu lieu avec SpaceX sur l'envoi éventuel d'un vaisseau Dragon pour ramener les deux astronautes -- ce qui constituerait une humiliation pour Boeing.
"La première option aujourd'hui est de faire revenir Butch et Suni avec Starliner", a-t-il martelé. "À l'heure actuelle, nous ne voyons aucune raison que ce ne soit pas le cas."
F.Pavlenko--BTB