- Réouverture de Notre-Dame: la "hâte" et le "soulagement" des fidèles
- Les Bourses européennes passent outre le risque politique en France à l'ouverture
- Apprentissage dans l'artisanat d'art, un possible effet "Notre-Dame"
- Centrafrique: une statue de l'ex-patron de Wagner Evguéni Prigojine inaugurée à Bangui
- Inondations en Thaïlande: le bilan monte à 29 morts
- Un juge enquête sur des accusations visant X pour complicité de cyberharcèlement contre Magali Berdah
- Barnier, le Premier ministre "old fashion" qui voulait étirer le temps
- Corée du Sud: Yoon menacé de destitution après son éphémère loi martiale
- Vietnam: contre la pollution de l'air, les deux-roues passent à l'électrique
- L'ONU réclame 47 milliards de dollars d'aide humanitaire dans un monde "à feu et à sang"
- Corée du Sud: le président Yoon poussé à la démission après son éphémère loi martiale
- A Hong Kong, un plan géant de développement urbain grignote villages et marais
- L'Assemblée nationale s'apprête à censurer le gouvernement Barnier
- Corée du Sud: le président Yoon assailli de toutes parts après son éphémère loi martiale
- Coupe d'Allemagne: Tella sort le Bayern et envoie Leverkusen en quarts
- Foot: les Bleues une nouvelle fois surclassées par l'Espagne
- Nouveaux records pour Nasdaq et S&P 500 à Wall Street, espoir d'une baisse de taux
- Les rebelles "aux portes" de la ville-clé de Hama, l'armée syrienne envoie des renforts
- Corée du Sud : le président lève la loi martiale tout juste décrétée
- Barnier compte sur un "réflexe de responsabilité" des députés pour ne pas le censurer
- L'influenceuse Léna Situations entre au musée Grévin
- Censure: nouvel appel de Barnier à la "responsabilité", Macron ne veut pas y "croire"
- Grève du 5 décembre: l'aviation civile demande de supprimer des vols à Paris, Marseille et Toulouse
- La France et l'Arabie veulent "avancer" sur la vente d'avions de chasse Rafale
- Dérapage du déficit: la directrice du Budget signale l'incertitude entourant les recettes
- La BBC déprogramme partiellement son émission MasterChef après des accusations de harcèlement sexuel
- Tennis: décès à 91 ans de l'Australien Neale Fraser, ancien N.1 mondial
- Croissance, déficit, taux d'emprunt: la France joue gros avec la chute du gouvernement
- En Angola, Biden annonce une aide aux victimes de la sécheresse en Afrique
- Affaire UBS: la filiale française jugée pour harcèlement sur deux lanceurs d'alerte
- Bouilloire thermique: 38% des ménages en logement social souffrent de la chaleur
- Rassemblements de retraités pour une revalorisation des pensions à hauteur de l'inflation
- Corée du Sud : le président proclame la loi martiale, surprise et inquiétude dans le monde
- Censure: Barnier sonne l'alarme, Macron ne veut pas y "croire"
- L'ONU alerte sur l'aggravation des déplacements forcés en 2025
- Les députés approuvent la création d'un CHU en Corse
- L'Europe donne un coup de croc à la protection du loup
- Avec "Gladiators", TF1 fait ses jeux du cirque
- Les pays pauvres ont payé un montant record en 2023 pour rembourser leur dette
- Les universités dénoncent des restrictions budgétaires "intenables"
- Corée du Sud : le président proclame la loi martiale, l'Assemblée vote sa suspension
- La Bourse de Paris attend de connaître le sort du gouvernement Barnier
- "Je ne croyais pas qu'elle oserait": entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure
- Allemagne: le Dax dépasse les 20.000 points malgré la crise économique
- Wall Street reste ferme, les nouvelles de l'emploi ouvrent la voie à une baisse de taux
- Corée du Sud : le président proclame la loi martiale, l'opposition appelle à manifester
- Cyclisme: Multiples fractures pour Evenepoel après un accident à l'entraînement
- Biden en Angola réaffirme les ambitions de Washington en Afrique
- Les rebelles avancent vers une ville-clé du centre de la Syrie
- Censure: Barnier sonne l'alarme, sa succession déjà dans les têtes
Deux astronautes d'une mission de Boeing pourraient devoir rentrer avec SpaceX
Ce qui ne devait être qu'un séjour d'une semaine dans la Station spatiale internationale pourrait durer jusqu'en 2025: les deux premiers astronautes transportés par le nouveau vaisseau Starliner de Boeing pourraient bien devoir attendre une capsule de SpaceX pour rentrer sur Terre.
Un tel scénario, que la Nasa a dit envisager mercredi en raison des problèmes rencontrés par Starliner, constituerait une humiliation pour Boeing.
Le géant de l'industrie aéronautique a été chargé il y a 10 ans par la Nasa de développer une nouvelle capsule - la même année que son concurrent SpaceX. Mais l'entreprise d'Elon Musk opère déjà des missions vers la Station spatiale (ISS) depuis quatre ans.
Starliner a décollé début juin avec à bord ses premiers astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, pour une ultime mission test avant le début de ses opérations régulières.
Mais en vol, Starliner a rencontré des problèmes sur son système de propulsion ainsi que des fuites d'hélium. Il a malgré tout réussi à atteindre l'ISS, où il ne devait initialement rester amarré qu'un peu plus d'une semaine avant de rentrer avec son équipage.
Mais la Nasa a souhaité réaliser de nombreux tests pour comprendre les causes des problèmes rencontrés. Et les résultats n'ont jusqu'ici pas réussi à rassurer l'agence spatiale.
Elle étudie donc désormais la possibilité de laisser Starliner repartir vide vers la Terre et de ramener les deux astronautes dans un vaisseau de SpaceX, a expliqué mercredi Steve Stich, responsable à la Nasa.
- Décision d'ici mi-août -
Concrètement, l'idée est de tirer profit de la prochaine mission habitée de SpaceX, nommée Crew-9. Il s'agit d'une mission de rotation régulière de l'équipage de l'ISS, qui devait comporter quatre astronautes.
Celle-ci pourrait finalement ne décoller qu'avec deux astronautes, afin de pouvoir ramener les deux naufragés spatiaux de Boeing à son retour. Ces derniers resteraient donc à bord de l'ISS jusqu'en février, date du retour prévu de Crew-9.
"Nous n'avons pas approuvé ce plan", a prévenu Steve Stich lors d'une conférence de presse. Mais "nous avons fait tout le nécessaire" pour qu'il puisse être mis en place, a-t-il ajouté.
"Notre option privilégiée est de faire rentrer Butch et Suni à bord de Starliner", a-t-il répété, en expliquant que de nouveaux tests devraient permettre aux équipes d'ingénieurs de mieux comprendre les risques induits par les problèmes rencontrés sur le vaisseau.
Il a indiqué que la Nasa devait se décider d'ici "mi-août" entre les deux options.
La date de décollage de Crew-9 a été repoussée d'août à fin septembre afin de donner davantage de temps à la Nasa pour prendre sa décision.
- Désaccords -
Vendredi, Boeing avait assuré dans un communiqué rester "confiant" dans la capacité de Starliner "à revenir en toute sécurité avec l'équipage".
"Nous continuons à répondre aux demandes de la Nasa pour des tests, des données et des analyses supplémentaires", avait ajouté l'entreprise, qui n'a pas participé à la conférence de presse mercredi comme habituellement.
Steve Stich a reconnu l'existence de "désaccords". Avant d'approuver le retour des astronautes, les responsables de la Nasa "aimeraient mieux comprendre les causes et les mécanismes physiques" ayant conduit aux soucis de propulsion, a-t-il dit.
Plusieurs propulseurs avaient fait défaut au moment de l'amarrage du vaisseau avec l'ISS, or ceux-ci devront être utilisés lors de la vertigineuse descente vers la Terre.
Mais quoi qu'il arrive, "Starliner a un bel avenir", a assuré Steve Stich, estimant que les problèmes rencontrés pouvaient à l'avenir "être réparés".
Le programme de développement de Starliner a déjà connu de multiples revers -- notamment un premier vol sans équipage raté en 2019. Cette première mission habitée intervient avec des années de retard sur le calendrier initial.
L'agence spatiale américaine persiste malgré tout à vouloir disposer d'un deuxième moyen de transport vers l'ISS en plus de SpaceX, afin de pouvoir mieux faire face à d'éventuelles situations d'urgence.
H.Seidel--BTB